Man on Fire - Tony Scott (2004) : une putain d'arnaque !
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- marchenoir
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- marvin
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Faut arrêter les gars avec vos conneries sur le prétendu racisme anti-mexicain du film.
La phrase de fin porte sur "Mexico City" et non Mexico tout court, nuance.
Franchement, qu'est ce qu'il y a de raciste à dire que Mexico city est une ville spéciale?
Sinon, effectivement Man on Fire est un PUTAIN de film
La phrase de fin porte sur "Mexico City" et non Mexico tout court, nuance.
Franchement, qu'est ce qu'il y a de raciste à dire que Mexico city est une ville spéciale?
Sinon, effectivement Man on Fire est un PUTAIN de film
"Je dis aux jeunes : la fête, c'est la vie. La vie, c'est ton visage !" (Hommage à un disparu: Jean Pierre Raffarin)
- kill bill
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Bah en soi, rien.marvin a écrit : Franchement, qu'est ce qu'il y a de raciste à dire que Mexico city est une ville spéciale?
Mais quand pendant plus de deux heures on t'a montré une ville où il ne fait pas bon vivre, totally hopeless, ou la plupart des flics sont ripoux, ou tous les flics ripoux se font du beurre sur les enlèvements et se font protéger par les plus hautes instances, où l'enlèvement est une occupation quotidienne, où on peut incendier une boite de nuit et que les clients applaudissent dehors, où on peut attaquer une voiture en pleine rue au lance-roquettes en toute impunité, j'en passe et des meilleures, bah désolé, mais quand a la fin le réal "confirme" tout ça en disant que c'est une "very special place", bah moi ça me fait tout bizarre... Mais bon, on n'est plus à ça près de toute façon...
Bogota à coté, on dirait le Club Med
"Hey terrorist ! Terrorize this !"
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Moi j'ai eu l'impression que les hautes instances en question n'était qu'une frange bien particulière proche d'une mafia mais bon...kill bill a écrit :ou tous les flics ripoux se font du beurre sur les enlèvements et se font protéger par les plus hautes instances
Et c'est faux? (je demande hein)où l'enlèvement est une occupation quotidienne
Moi j'ai compris qu'ils applaudissaient parce qu'ils étaient défoncés.où on peut incendier une boite de nuit et que les clients applaudissent dehors
Oui enfin la phrase exacte c'est "Thanks to Mexico City, a very special place". Et il dit surtout ça parce qu'il a failli se faire descendre pendant le tournage.désolé, mais quand a la fin le réal "confirme" tout ça en disant que c'est une "very special place", bah moi ça me fait tout bizarre...
Je suis le premier à bondir sur ce genre de trucs mais là j'ai pas perçu une seconde le film comme étant raciste.
- kill bill
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A la base, j'ai pas dit que c'était du racisme anti-mexicain (ni Superfly d'ailleurs), mais que tout ça laissait un gout amer et/ou bizarre... Donc ne nous emballons pas sur les termes.Prodigy a écrit :J'ai pas vu beaucoup de gens taxer Innaritu de racisme quand il fait Amour Chiennes, son super film (c'est vrai en plus ) où y'a que des junkies, des mecs hypra violents, des combats de clebs dans les banlieues, et des assassins qui se baladent dans les rues
Et maintenant que je sais que Tony Scott a failli se faire dessouder pendant le tournage, je comprends mieux sa phrase. Merci Blunt pour l'info, mais on peut retrouver qqe part les détails de ce qui s'est effectivement passé ?
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- marvin
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Après une ballade (rapide, j'en conviens) sur le net (pas la meilleure source d'infos quand on ne recoupe pas toutes les sources, j'en conviens également), il semble malgré tout que Mexico City a ou a été une cité très spéciale du moins à la fin des années 90. Apparemment, un travail est effectué en ce moment pour faire baisser le taux de criminalité (à la R. Gulliani, ).
Exemple d'un texte daté de 1998 chopé sur npr.org
reports from Mexico City on a surge in crime that has many Mexicans frightened. The murder rate is soaring, carjackings and bank robberies are on the rise, and kidnapping, once rare, is now an everyday occurrence. Part of the rise in crime is a result of the economic crash of 1994, but there are other factors as well. Mexican newspapers frequently carry stories about crimes in which the culprits were police officers.
On se retrouve dans des situations proches de Man on Fire.
De toute façon, comme le dit Blunt, je ne suis pas sûr que Scott parle du caractère spécial de Mexico City uniquement pour son haut taux de criminalité.
Exemple d'un texte daté de 1998 chopé sur npr.org
reports from Mexico City on a surge in crime that has many Mexicans frightened. The murder rate is soaring, carjackings and bank robberies are on the rise, and kidnapping, once rare, is now an everyday occurrence. Part of the rise in crime is a result of the economic crash of 1994, but there are other factors as well. Mexican newspapers frequently carry stories about crimes in which the culprits were police officers.
On se retrouve dans des situations proches de Man on Fire.
De toute façon, comme le dit Blunt, je ne suis pas sûr que Scott parle du caractère spécial de Mexico City uniquement pour son haut taux de criminalité.
"Je dis aux jeunes : la fête, c'est la vie. La vie, c'est ton visage !" (Hommage à un disparu: Jean Pierre Raffarin)
Finalement je ne sais pas trop quoi en penser.
D'un coté on a une première heure assez lourdingue, sans réelle surprise. Tony scott agace également un peu avec ses effets de montage , parfois un peu grauit et indigeste, même si l'imitation ratée de NBK, a laquelle l'intro m'a fait craindre, est quelque peu évitée. les (minces certes) allusions religieuses paraissent la aussi un peu éxagérée.
Mais bon, au final, au bout d'une heure le film démarre vite. Les scènes de torture s'enchainent sans aucun temps mort (c'est assez incroyable, a peine a-t-il fini de torurer quelqu'un, qu'il s'occupe deja d'un autre !). Scènes assez éprouvantes d'ailleurs, même si il n'y a pas grand chose de graphique. Donc voila, c'est clairement cet aspect hard boiled, ce coté assez immoral, et finalement assez jouissif, qui m'a laissé sur une certaine impression de satisfaction. N'empêche que sur le plan de la mise en scène, pour moi ca a (presque) tout du film faussement surdoué.
xx
D'un coté on a une première heure assez lourdingue, sans réelle surprise. Tony scott agace également un peu avec ses effets de montage , parfois un peu grauit et indigeste, même si l'imitation ratée de NBK, a laquelle l'intro m'a fait craindre, est quelque peu évitée. les (minces certes) allusions religieuses paraissent la aussi un peu éxagérée.
Mais bon, au final, au bout d'une heure le film démarre vite. Les scènes de torture s'enchainent sans aucun temps mort (c'est assez incroyable, a peine a-t-il fini de torurer quelqu'un, qu'il s'occupe deja d'un autre !). Scènes assez éprouvantes d'ailleurs, même si il n'y a pas grand chose de graphique. Donc voila, c'est clairement cet aspect hard boiled, ce coté assez immoral, et finalement assez jouissif, qui m'a laissé sur une certaine impression de satisfaction. N'empêche que sur le plan de la mise en scène, pour moi ca a (presque) tout du film faussement surdoué.
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- Localisation : Avec Milla en train de casser du zombie ...
Marrant caEt il dit surtout ça parce qu'il a failli se faire descendre pendant le tournage.
C'est pas à Tiruana que y'a 300 femmes disparues sans que la police bouge car elle trempe la dedans. C'est clair que c'est peut être pas au coeur de Mexico mais c'est clair aussi que je vais pas la bas sans prendre mes précautions.
Sinon j'ai pas trouvé ca plus immoral que pas mal de films des années 70. J'aurais vraiment aimé que Dieu soit moins présent où alors qu'il le rejettre comme un ange déchu. là il est fait un espèce de prophète christique. J'appelle pas ca immoral. c'est presque Politiquement Correct vu que les ricains doivent souvent prendre les mexicains pour des trous de balles. Alors un ricain, catholique qui leur fout une balle dans le cul ne doit que leur plaire.
Bon j'ai pas vu le film mais Mexico City j'ai vu... l'année où j'y étais deux politiciens se faisaient flinguer dans la rue juste avant des élections, les flics ont essayé (et réussi) de me soutirer du fric pour regarder ailleurs, c'est une ville énorme, chaude, où on passe de quartier friqué à des bidonvilles qui connaissent une nuit permanente à cause de la pollution, les gens y conduisent comme des dingues, les taxis sont tous en Coccinelle et pour s'amuser on peut s'envoyer des volts dans les pognes (choc électrique on appel ça, très populaire)... bref c'est l'Amérique Centrale, guère plus délirant je suppose que Los Angeles, version South Central ou Compton par exemple, mais bon du point de vue d'un ricain de Beverly Hills, oui sûrement c'est "very special"
[Mode chipotage ON]diablo a écrit :sinon aussi la guerre des étoiles pour la base des rebelles dans l'opus 1 (de 77) région de Cancun (cite maya ou olmec je ne sais plus).
C'est le temple de Tikal au Guatemala et non le site de Cancun au Mexique qui a été utilisé dans le premier StarWars
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