[Poliziesco] Milano trema / Polices parallèles de Sergio Martino (1973) : ze best
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[Poliziesco] Milano trema / Polices parallèles de Sergio Martino (1973) : ze best
Je le tiens, celui que je considère comme le meilleur Poliziesco que j'ai vue jusqu'à présent : c'est celui-là!
DVD z2 italien de chez Alan Young Pictures. (sorti en dvd edition double avec Milano odia)
Milano trema : La Polizia Vuola Giustizia
DD 5.1 italien, Italien mono, anglais mono
s/t : italiens
scope 2.35:1 avec trasnfert 16/9
commentaires de Sergio Martino
et
commentaires d'Ernesto Gastaldi
bande annonces
critiques d'époques
bio-filmo de Martino et Merenda.
Le DVD est su-perbe. très belle édition (malgré quelques petites griffures d'époque ça et là). edition très complète, beau transfert 16/9 et des commentaires du réalisateur & du scénariste -pour qui comprend l'italien, seul hic- très riches en enseignement (mêm si Martino se perd en conjectures, parfois!)
Côté film, on assiste à un lien hybride entre le film à suspense (genre giallo) et le poliziesco. Martino refera le coup deux ans plus tard avec Morte Sospetta di una Minorenne.
Le scénario est plus travaillé que la moyenne des polizieschi : plus fouillé, avec des personnages qui existent vraiement et surtout des sous-entendus politiques non négligeables. Attention, on est pas non plus dans de la dénonciation à la Francesco Rosi ou Elio Petri mais le film tente de s'approcher de cette veine de dénonciation du fascisme rampant. Ce qui dénote du ton du poliziesco all'italiana, plus enclin à foncer dans le sens des thèses de la droite conservatrice de l'époque. Ce désir d'autojustice (du style, la police ne peut plus rien, il faut employer les mêmes audaces que les gangsters) qui est au coeur du poliziesco, se retrouve ici au coeur de l'intrigue. mais loin des facilités conservatrices des films avec Maurizio merli, par exemple, il existe un embryon de réflexion sur le sujet. Et même si le film effectue quelques raccourcis, le ton reste plus réfléchi que des opus plus trash et plus réac comme Milano odia d'Umberto Lenzi.
Merenda joue le role d'un inspecteur tête brulée, révoqué pour ses méthodes musclées. Son meilleur ami , le commissaire Buono, est assassiné en pleine rue. l'enquete ne menant nulle part, Merenda souhaite plus que tout le venger décide de s'immiscer dans une bande de malfaiteurs dirigé par Il Padulo (Richard Conte), avec de curieuses ramifications fascisantes. Il fait la rencontre d'une jeune fille désabusée (Martine Brochard, impeccable), petite amie d'un des gangtsers, et va se retrouver rapidement emmélé dans une histoire qui va le dépasser.
Une poursuite en bagnole assez stupéfiante (et une cascade finale incroyable), quelques scènes d'actions musclées (et son cortège de gratuité : une femme enceinte, une fillette sont tuées, entre autres), des dialogues acérés et, surtout, une intérprétation sans faille de chacun des protagonistes. La présence de Gastaldi et un Martino derrière la caméra font hisser ce poliziesco sans aucune peine au dessus de la mélée habituelle. Plus d'ambition, moins de facilités dans le propos et une réelle envie de s'élever au-dessus du conventionnel : la critique de l'époque le remarqua et le film garde encore aujourd'hui tout son impact (à remettre également dans le contexte d'une Italie en 1973 en proie au terrorisme qui battait son plein).
Et puis bon, on a droit à Luc Merenda en boxer blanc, Luc Merenda torse nu et Luc Merenda à poil, obligé de se dénuder devant Richard Conte et ses acolytes. Je n'ai pas encore bien compris l'utilité de la scène mais je n'en demandais pas tant
DVD z2 italien de chez Alan Young Pictures. (sorti en dvd edition double avec Milano odia)
Milano trema : La Polizia Vuola Giustizia
DD 5.1 italien, Italien mono, anglais mono
s/t : italiens
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et
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bio-filmo de Martino et Merenda.
Le DVD est su-perbe. très belle édition (malgré quelques petites griffures d'époque ça et là). edition très complète, beau transfert 16/9 et des commentaires du réalisateur & du scénariste -pour qui comprend l'italien, seul hic- très riches en enseignement (mêm si Martino se perd en conjectures, parfois!)
Côté film, on assiste à un lien hybride entre le film à suspense (genre giallo) et le poliziesco. Martino refera le coup deux ans plus tard avec Morte Sospetta di una Minorenne.
Le scénario est plus travaillé que la moyenne des polizieschi : plus fouillé, avec des personnages qui existent vraiement et surtout des sous-entendus politiques non négligeables. Attention, on est pas non plus dans de la dénonciation à la Francesco Rosi ou Elio Petri mais le film tente de s'approcher de cette veine de dénonciation du fascisme rampant. Ce qui dénote du ton du poliziesco all'italiana, plus enclin à foncer dans le sens des thèses de la droite conservatrice de l'époque. Ce désir d'autojustice (du style, la police ne peut plus rien, il faut employer les mêmes audaces que les gangsters) qui est au coeur du poliziesco, se retrouve ici au coeur de l'intrigue. mais loin des facilités conservatrices des films avec Maurizio merli, par exemple, il existe un embryon de réflexion sur le sujet. Et même si le film effectue quelques raccourcis, le ton reste plus réfléchi que des opus plus trash et plus réac comme Milano odia d'Umberto Lenzi.
Merenda joue le role d'un inspecteur tête brulée, révoqué pour ses méthodes musclées. Son meilleur ami , le commissaire Buono, est assassiné en pleine rue. l'enquete ne menant nulle part, Merenda souhaite plus que tout le venger décide de s'immiscer dans une bande de malfaiteurs dirigé par Il Padulo (Richard Conte), avec de curieuses ramifications fascisantes. Il fait la rencontre d'une jeune fille désabusée (Martine Brochard, impeccable), petite amie d'un des gangtsers, et va se retrouver rapidement emmélé dans une histoire qui va le dépasser.
Une poursuite en bagnole assez stupéfiante (et une cascade finale incroyable), quelques scènes d'actions musclées (et son cortège de gratuité : une femme enceinte, une fillette sont tuées, entre autres), des dialogues acérés et, surtout, une intérprétation sans faille de chacun des protagonistes. La présence de Gastaldi et un Martino derrière la caméra font hisser ce poliziesco sans aucune peine au dessus de la mélée habituelle. Plus d'ambition, moins de facilités dans le propos et une réelle envie de s'élever au-dessus du conventionnel : la critique de l'époque le remarqua et le film garde encore aujourd'hui tout son impact (à remettre également dans le contexte d'une Italie en 1973 en proie au terrorisme qui battait son plein).
Et puis bon, on a droit à Luc Merenda en boxer blanc, Luc Merenda torse nu et Luc Merenda à poil, obligé de se dénuder devant Richard Conte et ses acolytes. Je n'ai pas encore bien compris l'utilité de la scène mais je n'en demandais pas tant
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: [Poliziesco] Milano trema de Sergio Martino (1973) : ze
Excellent polar en effet, mais pendant l'hommage à Martino qui lui a été rendu à la cinematheque j'avais vu La ville accuse avec Luc Merenda, Tomas Milian et Mel Ferrer, qui est formidable...
Re: [Poliziesco] Milano trema de Sergio Martino (1973) : ze
je ne l'ai pas vu passer cette soirée, c'etait quand?MrKlaus a écrit :Excellent polar en effet, mais pendant l'hommage à Martino qui lui a été rendu à la cinematheque j'avais vu La ville accuse avec Luc Merenda, Tomas Milian et Mel Ferrer, qui est formidable...
en effet je confirme, c'est un trés bon polar, j'ai adoré, rien à ajouter à la chronique de superwonderscope
le deuxième disque n'est pas mal non plus avec thomas millan en grane forme.
sinon il fat ablument eccouter"berreta70", superbe comil des polar italien de cette éoque.
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je le réecoute depuis 2 jours car je me suis apperçu quela piste 14 est la musique de Napoli Si Ribella ... 8 min de pur bonheur
viewtopic.php?t=2199&highlight=merenda
pour Polices Parrallèles
Film: 5 Maurizio Merli sur 6
Action: 5 Tomas Milian sur 6
Nichon: 1 Barbara Bouchet sur 6
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Action: 5 Tomas Milian sur 6
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Pour reprendre le Superfly-o-meter :
Film: 4 Maurizio Merli sur 6
Action: 5 Tomas Milian sur 6
Nichon: 0 Barbara Bouchet sur 6
Ben j'en ai pas vu dans Milano trema, de nichons.
Sinon, le thème principaldes frères De Angelis est plutot bien fait. Je regrette que leurs satanées mélopées disco-scies-musicales pourrisent quelques scènes (notamment la mélodie dans la poursuite finale qui désamorce toute la tension! cautionner de tels choix musicaux dans une scène d'action me dépasse )
Film: 4 Maurizio Merli sur 6
Action: 5 Tomas Milian sur 6
Nichon: 0 Barbara Bouchet sur 6
Ben j'en ai pas vu dans Milano trema, de nichons.
Sinon, le thème principaldes frères De Angelis est plutot bien fait. Je regrette que leurs satanées mélopées disco-scies-musicales pourrisent quelques scènes (notamment la mélodie dans la poursuite finale qui désamorce toute la tension! cautionner de tels choix musicaux dans une scène d'action me dépasse )
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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C'est vrai que son role est curieusement décalé, pas exploitatif et plutot émouvant. Une des multiples surpises du filmSuperfly a écrit : pas de nichons mais la trés mélancolique Martine qui me fera toujours craquer
sacré Fly à propos, elle est française, elle? Vu qu'elle a commencé en France je serais tenté de dire oui mais bon?Superfly a écrit :...jai un mag où elle pose nue
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Des truands s'évadent de leur wagon cellulaire en massacrant tout ce qui bouge sur leur passage ( le petit pano 180° avec le fugitif qui flingue un carabineri à droite puis un à gauche est Enaurme).
Pas de bol ça devait être un vendredi 13 l'inspecteur Canevaro se trouve sur leur passage.
1ère étape d'une justice muscléee où le plus facho des deux n'est pas celui qu'on croit ( même si les motivatiosn des badguys et leurs agissements m'ont semblé obscurs).
Le scénar assure un équilibre royal entre le polar politique et le divertissement musclé.
Je suis assez ignare dans ce domaine mais j'ai l'impression que ça se situe entre "la police a les mains liées" par exemple et "Big Racket".
Niveau réa même chose : pas mal de caméra épaule, quelques travellings. On est quand même assez loin de la stylisation d'un castellari.
Une scène m'a particulièrement marquée : celle de l'assassinat en pleine rue. du pur génie ,où comment la somme des points de vues subjectifs donnent un point de vue objectif. Brillantissime.
Interpretation impeccable de Merenda et de Conte.
martino insuffle une vitalité étonnante à tous ses persoannges pourtant archétipaux( les personnages de femmes pas vraiment indispensables sont incarnés avec un minimum d'effets et un maximum d'efficacité).
Musique superbe et thème envoutant de De angelis.
le dvd Néo est présenté dans un fourreau qui n'est pas sans rappelé la série noire.
Niveau sonore c'est du 2.0 en italien pour la version longue( 3 minutes enplsu). Une perte apparemment par rapport à l'édition italienne.
j'ai eu l'impression que l'image souffrait parfois d'un flou dans les 1ers plans(mais c'est peut être volontaire).
Suppléments : interview riche en anecdotes de Martino. Il souligne au passage la force du ciné populaire italien et regrette sa disparition.
Il emploie à plusieurs reprises un terme qui m'a paru très juste celui d'industrie du cinéma italien avec toutes les implications économiques que cela peut avoir.
PS: Monsieur Néo tu es beau
Pas de bol ça devait être un vendredi 13 l'inspecteur Canevaro se trouve sur leur passage.
1ère étape d'une justice muscléee où le plus facho des deux n'est pas celui qu'on croit ( même si les motivatiosn des badguys et leurs agissements m'ont semblé obscurs).
Le scénar assure un équilibre royal entre le polar politique et le divertissement musclé.
Je suis assez ignare dans ce domaine mais j'ai l'impression que ça se situe entre "la police a les mains liées" par exemple et "Big Racket".
Niveau réa même chose : pas mal de caméra épaule, quelques travellings. On est quand même assez loin de la stylisation d'un castellari.
Une scène m'a particulièrement marquée : celle de l'assassinat en pleine rue. du pur génie ,où comment la somme des points de vues subjectifs donnent un point de vue objectif. Brillantissime.
Interpretation impeccable de Merenda et de Conte.
martino insuffle une vitalité étonnante à tous ses persoannges pourtant archétipaux( les personnages de femmes pas vraiment indispensables sont incarnés avec un minimum d'effets et un maximum d'efficacité).
Musique superbe et thème envoutant de De angelis.
le dvd Néo est présenté dans un fourreau qui n'est pas sans rappelé la série noire.
Niveau sonore c'est du 2.0 en italien pour la version longue( 3 minutes enplsu). Une perte apparemment par rapport à l'édition italienne.
j'ai eu l'impression que l'image souffrait parfois d'un flou dans les 1ers plans(mais c'est peut être volontaire).
Suppléments : interview riche en anecdotes de Martino. Il souligne au passage la force du ciné populaire italien et regrette sa disparition.
Il emploie à plusieurs reprises un terme qui m'a paru très juste celui d'industrie du cinéma italien avec toutes les implications économiques que cela peut avoir.
PS: Monsieur Néo tu es beau
- fiend471
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le début tapait fort dans le style affreux transpirants et méchants ,
ce qui est bien et bon c'est le souffle de fin, l'enquête traine, voir l'infiltration j'étais pas fana, on sentait pas trop sur quoi ça allait aboutir. voire je me disais tout ça pour ça ? une petite affaire de bandits? ça manquait d'envergure.
puis la bonne chose arrive, avec l'homme de l'ombre derrière un autre plus puissant, et ça reprend du souffle et du sens. et là comme le héros on se dit, il est temps de régler les comptes.
j'en sors dopé par les 20 dernieres minutes, mais jusque là je trouvais ça un peu standard. disons en matière, perso d'autres films du genre m'ont plus épaté.
ce qui est bien et bon c'est le souffle de fin, l'enquête traine, voir l'infiltration j'étais pas fana, on sentait pas trop sur quoi ça allait aboutir. voire je me disais tout ça pour ça ? une petite affaire de bandits? ça manquait d'envergure.
puis la bonne chose arrive, avec l'homme de l'ombre derrière un autre plus puissant, et ça reprend du souffle et du sens. et là comme le héros on se dit, il est temps de régler les comptes.
j'en sors dopé par les 20 dernieres minutes, mais jusque là je trouvais ça un peu standard. disons en matière, perso d'autres films du genre m'ont plus épaté.
Cthulhu vs Macross Zero = my dream !
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Vu à l'instant , et c'est pour moi aussi du grand poliziesco : un scénario intelligent et trés bien construit , un rythme d'enfer ( malgré un petit battement vers le milieu du film , pendant l'infiltration ) , des persos bien fouillés et attachants , des scénes d'action terribles ( fusillade du début , poursuites en voiture ) , un théme musical entétant , bref du trés bon . J'ai adoré !
Par contre qui pourrait me dire quelles sont les fameuses 3 minutes coupées dans la copie française ?
Un dernier mot pour signaler que Luc Merenda est maintenant antiquaire à St Ouen !! Pour les Parisiens , jetez un oeil la prochaine fois que vous allez aux puces ...
Par contre qui pourrait me dire quelles sont les fameuses 3 minutes coupées dans la copie française ?
Un dernier mot pour signaler que Luc Merenda est maintenant antiquaire à St Ouen !! Pour les Parisiens , jetez un oeil la prochaine fois que vous allez aux puces ...