Collateral - Michael Mann (2004)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Hrundi V. Bakshi
Messages : 760
Inscription : lun. nov. 15, 2004 5:41 pm

Message par Hrundi V. Bakshi » lun. avr. 25, 2005 4:12 pm

Allan Theo a écrit :Le vrai pb etant :
Comment fait Niko13 pour tjs être aussi gentil et compréhensif, sérieux mec tu mérites tout mon respect (brother)
Faut que tu m’expliques ça 1 de ces 4 la.
C'est pourtant simple :
Image

Buralo66
Messages : 1988
Inscription : ven. avr. 30, 2004 11:23 am

Message par Buralo66 » lun. avr. 25, 2005 4:12 pm

niko13 a écrit :...et un boulot ou finalement tu passes le plus clair de ton temps a surfer (escroquant par la meme la World Company qui est persuade que tu continues a huiler les engrenages de la Machine...).:D
Toi aussi ? :D

Avatar de l’utilisateur
Allan Theo
Messages : 4703
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
Localisation : Paris

Message par Allan Theo » lun. avr. 25, 2005 4:13 pm

niko13 a écrit :De la tisane, des fibres (beaucoup), du zen...
Je ne te crois pas !
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."

Avatar de l’utilisateur
niko13
Messages : 4287
Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:10 am
Localisation : Laboratory Of The Utility Muffin Research Kitchen

Message par niko13 » lun. avr. 25, 2005 4:13 pm

Hrundi V. Bakshi a écrit :
Allan Theo a écrit :Le vrai pb etant :
Comment fait Niko13 pour tjs être aussi gentil et compréhensif, sérieux mec tu mérites tout mon respect (brother)
Faut que tu m’expliques ça 1 de ces 4 la.
C'est pourtant simple :
Image
Ben, par "tisane" tu avais compris quoi ?:D
What the fuck did I do ?

dario carpenter
Messages : 6014
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
Contact :

Message par dario carpenter » lun. avr. 25, 2005 4:20 pm

diablo a écrit :allez hop, pour les flemmards





Pour commencer je devrais dire qu'après la séance je suis resté 10 minutes athone, exangue, k.o, net, tué.
Dix minutes et encore je crois que je compte court. Toute la soirée le regard de Cruise m'a accompagné, obsédé.
C'est un insupportable pourtant. Il compte plus qu'il ne joue, un business à lui tout seul, un sourire de promotion, et bien entendu un acteur qui sait qu'une carrière hollywoodienne se relance à coup de grand rôle. Et pour Hollywood, un grand rôle, c'est celui où le travestissement sera roi, au point où le visage même de l'acteur disparait. C'est le triomphe de la bio plus vraie que nature et généralement ça vaut au Charlize Theron, De Niro, Brando, Kidman un statut à part. En faisant son Né un 4 Juillet, Cruise l'avait très bien compris. En dépit du ton habituellement outrancier de Stone, Cruise cassait son image acquise avec la post adolescence de Wonder Boy en utilisant les conventions hollywoodienne du travestissement, et en se "détruisant" physiquement. Ainsi il gagna ses premiers galons de "grand" acteur.
Mais Cruise, aussi paradoxale que ça puisse sembler, ou peut-être aussi génialement dans la gestion d'une carrière de comédien hollywoodien a cherché à dépasser ce même travestissement, en le rejetant et en utilisant sa propre personnalité comme matériaux malléable et déformant, ou plutôt grossissant de sa propre laideur intérieur. Ainsi dans Magnolia ce n'est plus seulement l'image du wonder kid qu'il travestit, il l'a détruit avec une violence inégalée, ou plutôt il la sublime jusqu'à l'hystérie, offrant de lui-même la pire image que l'on puisse avoir de Cruise, l'homme. Qui plus est en s'offrant le luxe de se déchainer sur l'image de la femme, en adaptant un personnage monstrueusement mysogine, et qui finalement se vomit en profondeur. Tout ce qui aurait pu lui valoir l'anathème de toute les ligues féministes d'Amérique... et finalement non, car il sera allé là au delà de la pur provocation, il nous aura pelé son âme en direct.

Et voilà Collatéral pour le même Cruise, aujourd'hui producteur, acteur, salarié à 20 millions de dollars, représentant de sa secte, croisant la route de nos politique. Cruise le détestable au sourire de requin, à la détermination agressive du business man, ce que dans les affaires on appel, un tueur.
Car on est obligé d'y penser à celui-là quand il rentre en scène, vérifiant son pager dans le taxi, à l'aise et tout à la fois autoritaire et déterminé, sûr de lui. On y pense et il n'y pas de hasard, c'est de ce point qu'il est sans doute partit pour fabriquer Vincent le tueur de Collatéral. De cette impitoyabilité qui chez Vincent confine à son maître-mot : l'indifférence.
A partir d'aujourd'hui vous pouvez oublier l'impavidité artificielle et narcissique de Delon dans le Samouraï. Oubliez tous les artifices qui tentèrent ailleurs de gagner à la cause du tueur au grand coeur ou pas. Oubliez tout et voyez le réel, dans ses yeux, dans ses gestes. Il n'est même pas froid ou mécanique, bien au contraire, il est profondément humain, un humain qui comme le dit Foxx est vidé de toute cet substance, ce sel qui fait ce que nous sommes. Car à vrai dire il y a longtemps que Vincent s'est retiré de notre monde pour vivre sur la brèche et jouir de l'extase des instants éphémères. Car comme le toxicomane, il vit sur le fil pour connaître ce qu'on trouve sur cette hauteur, à savoir l'instant parfait. Celui qui a 4h du matin nous fait tomber en extase devant le jeu transcendant d'un trompettiste, et à 5h croiser la route de coyote en pleine ville. Cet instant qu'on connait tous, un jour ou l'autre, à minuit ou l'aube et plus rarement en pleine journée, parfois au bout de l'épuisement, ou tout en haut de son ivresse... C'est pour ça que Vincent, conscient de la briéveté de la vie (et d'autant plus conscient qu'il est la mort en marche) vie, et tue. A l'instar de Miles Davies ou Coltrane, c'est la note parfaite qu'il quète, Davis avec un flingue, ce que ne remarque pourtant pas le trompettiste quand il lui parle de cet homme toujours là et en même temps absorbé par son art, alors qu'un sourire s'esquisse dans l'oeil du tueur car il est lui-même ainsi que son héro musicale. Et seul cet extrême l'intéresse. Sans jugement ni morale, sans l'once d'une émotion, c'est un moine au service de ce but, un moine assassin, mais comme il le dit lui-même : "ce n'est pas moi qui l'ai tué, c'est la balle et la chute". Vincent ne se dédouane pas, il est au delà de ça, il est comme ces patrons d'industrie qui ferment une usine et mettent des milliers de gens au chômage parce que la structure financière le réclame.
Oui Vincent vie pour ça et peut-être Tom Cruise aussi. Puisque mille fois on croit voir l'homme d'affaire sans doute féroce qu'il est jusqu'au moment où le tueur apparaît... et ici encore une fois on a sans doute jamais vu ça au cinéma. La caméra ne s'embarasse pas de plan de coupe, d'artifice pour palier aux manques de l'acteur comme dans le cinéma B classique, le geste est à la fois rapide et lent, fluide, précis, impeccable, inattendu, effrayant, tant et si bien que si on m'expliquait que Cruise a réellement commit un hit pour le rôle, je le croirais sans peine, et pire, sans jugement.
Parce que pour la première fois au cinéma, et en dépit de tout ce qui se dit partout, Cruise a fait de son assassin un être très humain. Et sans doute plus que jamais quand il tue, car non il n'y a pas d'incohérence de terminator où je ne sais quoi, il y a un homme au travail, et rien de plus, même pas un surhomme, mais un homme surentraîné. Comble du comble, Cruise ici dans sa gestuelle, donne à comprendre l'expression de la personnalité de son personnage, ce que Bruce Lee définissait comme le but ultime et nécessaire du pratiquant d'art martiaux. Ca s'appel la grâce.

Mais à côté voiçi le contre-point Jamie Foxx, l'être humain comme toi et moi, monsieur tout le monde. Lache, faible, raisonnable, peureux, effrayé et, dans le cas de notre homme, d'une honnêteté fondamentale.
C'est ce qui séduira Pinkett, sa première cliente. Pinkett a le sourire dure de l'american business women classique mais des yeux bavards. D'ailleurs ils sont tous très bavards les yeux dans ce film, même si on ne les distingue pas toujours, plus besoin de compter les plansse rapportant au regard, c'est fait pour. Et si un acteur (américain ou français je ne me souviens plus) disait que c'est dans le regard qu'on décèle la sincérité ou non du comédien, alors on peut dire ici que tous sont si habité par leur rôle qu'on pourrait croire que Foxx est un taxi à petit pied, et Jabier Barden, l'interprète de Jambon Jambon, est un parrain colombien dont la férocité affleure sans aucune grandiloquence, d'un simple regard.

Mais revenons à Max le taxi. Car sans lui, Tom Cruise ne serait qu'en roue libre, un monstre qui accapare tout l'écran (comme dans tant de ses films), sans lui, Vincent ne serait pour nous qu'un croquemitaine de plus, ou ce mort dont il parle au début et à sa fin et qui erra dans le métro sans que nul jamais ne le remarque. Pour oser un mauvais jeu d'esprit, Max c'est le sel sur la viande froide. C'est nous si on se prenait de courage, c'est nous si...
Si, et c'est là, ou plus que le scénario (basique somme toute, comme celui de Kill Bill par exemple) la mise en scène est géniale, si l'agneau n'apprenait pas du loup. Non pas à devenir comme lui, mais à percevoir une seconde le monde par ses yeux : éphémère, puis à mordre, mais à mordre par désespoir. Car c'est sans doute une part de profond désespoir (celui de ne pas pouvoir toucher à l'inaccessible grâce d'un jazzman par exemple) qui uni ces deux hommes. Celui qui pousse l'un vers l'absolu en devenant l'absolu des anathèmes, et l'autre, par le rêve, mais trop honnête pour accomplir son rêve.
Mais aussi classique que soit ce scénario, il n'y a rien de plus vrai que cette histoire. Et si je vous dit ça, c'est parce que justement, je l'ai vécu cette histoire.

Il ne s'appelait pas Vincent et n'était pas tueur. Ils étaient deux camés et moi un mec stone d'une vingtaine d'année planté avec sa bagnole à 3heures du matin aux Halles. Une bagnole qui ne démarrait pas. L'un des gus m'a proposé de faire démarrer ma voiture, en échange de quoi je les raccompagnait chez eux en banlieue. Mais évidemment c'était la voiture qui les tentait, avec ou sans moi, mais de préférence sans moi. Quand la voiture a démarré j'ai comprit que j'étais condamné à m'accrocher à mon volant et à subir une pression énorme pour ne pas donner prétexte à la violence. Ils cherchaient leur dose. Le mec derrière moi était en manque, alors j'ai commencé par faire ce qu'ils me disaient en tournant dans certain coin de Paris pour qu'il dégotte ce qu'ils cherchaient. Et pendant une nuit entière j'ai parlé. Parlé pour éviter les dizaines de chausse-trappe qu'on me lançait afin que je me souscrive à une image inacceptable, afin de refuser la déshumanisation que tentait sur moi mon voisin, et ce en lui parlant de ma conception de la vie (et des instant magique d'ailleurs). A l'aube j'étais poète, et épuisé, l'aube était poétique, ça m'a aidé. Et finalement... finalement je les ai ramené chez eux, le gars m'a promit qu'un jour on ferait un tour en bécane ensemble et m'a laissé une carte qui disait à peu près ceci : " c'est les circonstances qui font ce que nous sommes, et le destin qui fait ce que nous devenons."
Moi aussi j'ai apprit du loup, ne pas se laisser déshumanisé, et sans flingue et avec mille mots j'ai retourné le sort. J'avais peur, ce n'était pas tueur, mais croyez-moi, à ce moment là, ça m'a fait le même effet. Enfin, ici c'est bien deux solitudes (ou plutôt trois) qui se rencontraient au coeur de la nuit. Et cette même indifférence à mon égard qui déterminait ces deux camés.

Pourtant pas une seule fois Vincent ne déshumanise ses victimes, il s'est déshumanisé, plus rien ne peut l'atteindre et si ce soir là il avait été là, dans ma voiture, je serais sans doute mort, car je n'aurais rien pu lui apprendre. C'est aussi ce qui est saisissant ici, c'est qu'au fond ce tueur n'a plus rien à apprendre de personne et que tous apprenent de lui, flic, ou taxi, avocat et victime. Tous, et lui, du coup n'est plus rien... et mourra comme tel, d'où l'énorme sentiment de gachis qui nous enferme avec le générique de fin. Et c'est sans doute la seul peur de cet homme, son seul profond dégout, la solitude et l'indifférence (L.A par exemple lui inspire un énorme anonymat qu'il rejette) cette même indifférence dont est victime Max, lui qui ne l'est pourtant jamais même s'il en souffre constamment.

Alors que dire maintenant de la fameuse caméra, du filmage, des couleurs, que dire de ces cadrage exact qui saisissent au vol l'attitude d'un dispatcher fatigué, de ces alternances de plan qui vont de la caméra Dogma, à un genre de scope qui offre autant d'ampleur et de crudité aux scènes de meurtre que d'hypnose (grand thème cher au cinéma de Michael Mann) à celle du club de jazz, à des cadrages abstrait, sales, floues, qui débordent comme autant de canevas abstraits retraçant le chao électrique d'une ville la nuit. Une hallucinante véracité retravaillé sur la même base qu'elle fut exploré par des Friedkins dans les années 70 (voir French Connection) où sur le ciment d'une tradition de B movies, et par la technologie propre à notre époque, Mann rénove, rend plus lisible avec cette science consommé des alternances jusqu'au point où le spectateur se retrouvent comme un papillon de nuit tournoyant autour des néons. Allant jusqu'à se servir de ses acteurs même pour ajouter une dimension, une profondeur à sa caméra (ici acteur à part entière), et ainsi Cruise qui avance dans la nuit devient à la fois une terrifiante vision de froideur et de dureté, et Vincent, assassin iconique, à la fois hors et dedans l'image, ou bien lorsque utilisant l'architecture classique d'un réglement de compte comme on envoit des dizaines ces derniers années, revisitant tout d'un coup pour en faire un ballet sauvage, brutal, logique, dédié à la mort et à sa mécanique.

Et puis s'il fallait terminer par quelque chose on citerait la bande originale. Une fois encore, pour ceux qui n'ont pas oublié le final du 6ème Sens sur Ina Gada Da Vida, Mann donne par son choix musical tout un sens au mot hypnotique. De l'utilisation du jazz revisitant la musique classique, à l'impro, au rock, et surtout cette utilisation génialissime des sons des différentes radios qui ponctue la journée du taxi, comme autant de quartier de la ville, autant de parcour et au bout du compte, un lavage de cerveau grandeur nature. Et le comble c'est que Mann n'en reste pas moins toujours modeste dans sa synthaxe. En utilisant quelques allées retour au schémat classique du cinéma B (comme l'histoire du flic, personnage né pour mourir) il nous renvoit que sa "réalité n'est qu'après tout qu'une forme de... le format cinéma est alors expulsé et tout à la fois digéré. On sort de tout et on est dans tout, le Dogme, le scope, le thriller, le drame néo réaliste, un film existenciel, un nouveau genre de cinéma.

Maintenant si je vous disais que ce film mérite plus d'oscar que l'académie ne peut en distribué ça vous ettonerait ?
Moi non plus.
joli texte! :wink:

Avatar de l’utilisateur
DPG
Messages : 5335
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:03 pm
Localisation : Higher, toujours ailleurs

Message par DPG » mar. avr. 26, 2005 6:01 pm

Vous m'avez tenté en remontant ce thread, je me le suis refais en DVD. Toujours aussi bon, même si on est un poil moins immergé qu'en salle. Mais bon tuerie tout de même. :wink:
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "

dario carpenter
Messages : 6014
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
Contact :

Message par dario carpenter » mer. avr. 27, 2005 11:37 am

DPG a écrit :Toujours aussi bon, même si on est un poil moins immergé qu'en salle.
c'est vrai que c'est avant tout une pure expérience de cinéma... :wink:

Avatar de l’utilisateur
Phant0m
Messages : 753
Inscription : ven. avr. 30, 2004 4:41 pm
Localisation : 20 minutes dans le futur
Contact :

Message par Phant0m » jeu. avr. 28, 2005 9:35 am

Globalement inoffensif

Vu hier et je rejoins le camp des mouais bof.
Je suis pas un "Mann Basher", j'adore The Keep (malgrè ses defauts), Manhunter ou Heat, mais là non trop c'est trop.
La faute à un scénar' bateau, vu et revu mille fois, comme l'a dit quelqu'un precedemment le même scénar' filé à un inconnu aurait fait fuir les 3/4 du forum.
Alors oui visuellement ça pète, c'est beau, bien filmé, gros travail technique mais je n'ai pas pu oublié tout le long du visionnage la faiblesse du sujet.
Juste 2 exemples de choses qui me chiffonne : Max est plutôt "empoté" au début du film, mais quand il se fait passer pour Vincent au moment de récuperer les infos qu'il vient de foutre en l'air il se met en un clin d'oeil dans le rôle du tueur froid, pour redevenir quelques scènes plus loin aussi gauche, ca n'a pas fonctionné sur moi.
D'ailleurs lorsque Max détruit la mallette on peut penser que Vincent va le flinguer, et la scène suivante dans le taxi il plaisante :shock: wtf ?!!
Et la scène ou il explique qu'il a flingué son père à 12 ans mais non il déconne bwahahaha ! m'a fait penser à l'histoire que raconte Lambert à Adjani dans Subway (désolé :D :D )

Voila donc un scénariste, qui après la philo de bistro, nous invente la philo de taxi, où tout est cosmique mec tu vois, la vie, l'univers et le reste. Tu n'es qu'une poussière dans l'univers ce que tu fais n'a aucune importance profite de l'instant présent.
Et pour le coup de l'isolement dans les grandes cités déshumanisé US peuplées d'invidus fantomatique, Bret Easton Ellis décrit ça beaucoup mieux.

J'en veux vraiment à Mann d'avoir gâché son talent sur ce scénar' inepte.

Salut et encore merci pour le polar.




(3 références à Douglas Adams se "cachent" dans ce texte, sauras tu les retrouver ? :D :D :D )
"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"

dario carpenter
Messages : 6014
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
Contact :

Message par dario carpenter » jeu. avr. 28, 2005 2:32 pm

La faute à un scénar' bateau, vu et revu mille fois, comme l'a dit quelqu'un precedemment le même scénar' filé à un inconnu aurait fait fuir les 3/4 du forum.
et tu dis adorer "heat" qui propose un pitch tout de même ultra classique (grand flic recherche grand truand)... :wink:

Juste 2 exemples de choses qui me chiffonne : Max est plutôt "empoté" au début du film, mais quand il se fait passer pour Vincent au moment de récuperer les infos qu'il vient de foutre en l'air il se met en un clin d'oeil dans le rôle du tueur froid, pour redevenir quelques scènes plus loin aussi gauche, ca n'a pas fonctionné sur moi.
il ne se met pas vraiment "en un clin d'oeil dans le rôle du tueur froid",au début il bafouille devant les vigiles et le personnage de Félix,il se fait même rembarrer par le truand qui doute des capacités de Vincent/Max...mais bon,c'est vrai que c'est le deuxième moment précis du film où Max commence à réagir (après la scène de l'hôpital ou "héroiquement"-inconsciemment??-,il s'est barré avec la malette de Vincent)
Et la scène ou il explique qu'il a flingué son père à 12 ans mais non il déconne bwahahaha ! m'a fait penser à l'histoire que raconte Lambert à Adjani dans Subway (désolé :D :D )
:?:

Avatar de l’utilisateur
Phant0m
Messages : 753
Inscription : ven. avr. 30, 2004 4:41 pm
Localisation : 20 minutes dans le futur
Contact :

Message par Phant0m » jeu. avr. 28, 2005 2:47 pm

dario carpenter a écrit :et tu dis adorer "heat" qui propose un pitch tout de même ultra classique (grand flic recherche grand truand)... :wink:
Mais le développement l'est moins (classique)
Alors que dans Collateral tout est traité par dessus la jambe à grands coup de raccourcis un peu trop faciles.



Et la scène ou il explique qu'il a flingué son père à 12 ans mais non il déconne bwahahaha ! m'a fait penser à l'histoire que raconte Lambert à Adjani dans Subway (désolé :D :D )
:?:
Celle où il raconte son accident.


Et je rappelle que tu n'es pas objectif dès lors qu'il s'agit d'un film de Mann :wink:
"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"

dario carpenter
Messages : 6014
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
Contact :

Message par dario carpenter » jeu. avr. 28, 2005 3:39 pm

Phant0m a écrit :Celle où il raconte son accident.
j'avais compris,mais je ne trouve pas que cette scène soit comparable à celle que tu cites dans "subway"! :lol:
y a rien de mélo dans ce passage,le perso de Vincent s'est déshumanisé au point qu'il en vient à plaisanter sur son passé difficile (vu le personnage,on peut aussi penser que cette anecdote sur son enfance est fausse et fait partie de sa blague) ... :wink:

pour le reste,je peux comprendre qu'on soit gêné par certaines invraisemblances dans le déroulement du film,mais je ne qualifierais certainement pas le scénario d'"inepte"! :wink:

Avatar de l’utilisateur
White Snake
Messages : 595
Inscription : mar. mai 04, 2004 3:29 pm
Localisation : Cool World
Contact :

Message par White Snake » jeu. avr. 28, 2005 3:58 pm

J'ai trouvé la chose affligeante d'incohèrences et de bétises. Photographie hideuse. Interprétation de mauvaise (Jada, arrettes le cinéma !!!) à correcte (Jamie retourne au piano). Réalisation pleine de tics ennervants, comme à l'habitude avec Mann.

Bref, un film totalement accadémique (je suis étonné qu'il est pas rafflé quelques oscars, il était taillé pour) sans originalité, sans scénario, sans véritable cinéaste derrière la camère.

Pardon, si j'ennerve certains mais c'est vrai que ce film m'ennerve vraiment. Man on Fire est autrement plus réussi dans son genre à mon humble avis.
Image

Avatar de l’utilisateur
Blunt
Messages : 592
Inscription : ven. avr. 30, 2004 12:23 pm
Localisation : Paris
Contact :

Message par Blunt » jeu. avr. 28, 2005 4:06 pm

White Snake a écrit :Man on Fire est autrement plus réussi dans son genre à mon humble avis.
En dehors de leur appartenance au genre polar, les deux films n'ont vraiment rien à voir, tant dans le traitement que dans les ambitions, alors je vois pas l'intérêt de les comparer.

Avatar de l’utilisateur
niko13
Messages : 4287
Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:10 am
Localisation : Laboratory Of The Utility Muffin Research Kitchen

Message par niko13 » jeu. avr. 28, 2005 4:08 pm

"sans originalite", "sans scenario", "sans veritable cineaste"...
Punaise, qu'est-ce qu'il faut pas lire par ici !!!:D
What the fuck did I do ?

Avatar de l’utilisateur
Hrundi V. Bakshi
Messages : 760
Inscription : lun. nov. 15, 2004 5:41 pm

Message par Hrundi V. Bakshi » jeu. avr. 28, 2005 4:25 pm

Blunt a écrit :En dehors de leur appartenance au genre polar, les deux films n'ont vraiment rien à voir, tant dans le traitement que dans les ambitions, alors je vois pas l'intérêt de les comparer.
Certains croient peut-être qu'on parle de Collateral Damage.

Répondre