Miami Vice : The Movie - Michael Mann (2006)

[Manolito]

Oui, au cinéma, il y avait des plans nocturnes très bruités. Peut-être sciemment ? Quoique, dans la fusillade finale, on a des plans très clean mélées à des plans très sales, pas très top...

[Robert Zdar]

Donc je ne me suis pas retapé les 18 pages du sujet qui aurait pu tout à fait provoquer mon courroux

Donc j'ai adoré ce Miami Vice malgré certaines critiques que j'admets volontiers. Comme pour Collatéral on retient avant tout la réalisation. Par rapport à ce dernier, on voit que ça reste évidemment très maîtrisé mais les plans sont moins pensés en terme d'esthétisme. Le but du truc est de nous mettre au coeur de l'action. Certains plans larges de la ville ont un rendu un peu étrange du fait du la DV mais je ne trouve pas cela désagréable et renforce l'aspect documentaire.

Le scénar est tout à fait dans la lignée des séries 80's, je ne comprends pas que certains ne l'ait pas compris . Je le trouve même moins simplet que celui de Collatéral, avec des bonnes variations calme/vener.

Les critiques sur l'écriture me hérissent, surtout celles soulignant le peu de complicité entre Tubbs et Crockett et l'aspect pas assez buddy movie. Dans la première scène un de leur indic se suicide sous leur yeux et sa famille est massacré. Ils sont remontés comme des pendules dés le début du film, on est plongé dés le début dans le coeur de l'action sans scène "deux flics ami ami" où ils se grattent les couilles devant la télé.

La meilleure "preuve" de leur proximité est quand Farell demande son soutient devant leurs supérieurs et l'autre : "oui bien sûr, pose même pas la question". Tout est dit

Le personnage de Gong Li est aussi bien torché : certes elle agit comme une gamine avec Farell mais en même temps elle ne cache pas au boss sa relation et n'essaye pas de le convaincre quand il dit qu'il veut se débarrasser des deux flics.

Pour les points négatifs que je reconnais pourtant on a :

- 200 M$ pour ce film, c'est pas possible. Je pense que les types ont mal compris et ont ACHETE les bateaux et les avions c'est pas possible autrement
- Farrel dont certaines répliques sonnent faux
- Gong Li qui est souvent affreuse

Le gros point positif du film reste Mann qui réussi à faire un film quasi intimiste/expérimental avec des personnages antipathiques à la place d’un blockbuster de plus

J'ai relu la critique d'époque du mad et j'ai pas compris deux trucs : ils annoncent le film à 2h30 (le mien faisait 2h00 + environ 15 minutes de générique) et parlent de la mort d'un flic à la fin ??? (peut être ils voulaient dire au début)

[Capricornnoshura]

Le gros point positif du film reste Mann qui réussi à faire un film quasi intimiste/expérimental avec des personnages antipathiques à la place d’un blockbuster de plus

j'aurais préféré un blockbuster de plus perso...

Sinon a ce que je comprends, j'ai bien l'impression que tu parles de la version longue quand tu exposes l'intro du film ( du moins je ne me souviens de rien de tel) pour tenter de justifier l'absence de lien entre les persos...

mais cette scène n'est pas dans la version ciné, que beaucoup ont critiqué ici et à raison... ( et j'ai envie de dire que ça m'etonnerait que ça suffise à rendre les persos moins désincarnés)

maintenant s'il s'avère que je me plante et que la scène dont tu parles est bien dans la version ciné... ben j'accepte de me couvrir de ridicule

[dario carpenter]

La meilleure "preuve" de leur proximité est quand Farell demande son soutient devant leurs supérieurs et l'autre : "oui bien sûr, pose même pas la question". Tout est dit

et le plan final

Pour les points négatifs que je reconnais pourtant on a :

- Gong Li qui est souvent affreuse

[dog]

Le film m'avait paru un peu long au cinéma, surtout la partie centrale qui conclue les premiers deal mais comme Canal Plus le passe en boucle j'ai l'occasion de le voir et de le revoir et je dois dire que c'est du vrai plaisir. La façon que Mann a de tourner les scènes de nuit ou de mener une scène d'action (on sent que les acteurs sont bien coaché par des pros, pas d'amateurisme et d'esbrouffe, par exemple quand Jamie Foxx libère sa copine, c'est précis et net) donne une touche unique à ce polard comme c'était déjà le cas dans Collateral. Je regrette pourtant que le personnage du trafiquant ne soit pas assez fouillé, et cette histoire d'amour entre Gong Li et Farell fonctionne à mon sens un peu moyennement (ou alors elle s'étire trop longtemps). Pour le reste le duo Crockett/Tubbs fonctionne beaucoup mieux que dans la série, on sent plus qu'une amitié, une amitié professionelle qui repose sur la confiance. Comme le jeu de leur chef beaucoup moins sombre peut-être que son modèle de départ, mais qui ramène à nouveau à une forme de réalisme, une dureté plus aussi apparente mais qui se définit par exemple quand le type qui les solicite essaye d'arrêter tout en disant qu'il va en référer à sa hiérarchie. En une réplique on comprend qu'on a à faire à un vieux routier dur à cuir qui a une confiance totale en ses hommes (tout comme lorsqu'au départ il leur demande leur avis sur le déplacement des hors bords). Du reste l'équipe devient du coup plus crédible qu'elle ne l'était dans la série.

[Jérôme]

des propos surréalistes de Brett Ratner qui donne des leçons de mise en scène à Michael Mann

"Composer-producer Harold Faltermeyer's synth-pop Beverly Hills Cop anthem Axel F is set for yet another revamp - moviemaker Brett Ratner plans to bring the catchy tune back when he makes the fourth film in the franchise.

The instrumental has already been a massive hit twice - for Faltermeyer and Crazy Frog - and Ratner hopes to give the Grammy-winning tune another spin when he makes Bhc IV with Eddie Murphy next year.

The director says, "Why change that song? It'll be back but it'll be a whole new interpretation."

And Ratner tells Eonline.com that fellow moviemaker Michael Mann made a big mistake by not using the iconic Miami Vice theme for his 2006 Colin Farrell-starring remake of the classic TV show.

"I said to him (Mann), 'Why didn't you have it?' He said, 'We're doing something new.' That's like doing Mission: Impossible without the theme song." "

[dog]

Brett Ratner est un commerial, pas un cinéaste, il pense donc en terme de bénéfice financier, mémorisation, gimmik publicitaire et comme il fait de l'argent avec la franchise "jacky chan en amérique" il croit qu'il peut se permettre d'expliquer leur métier à des réalisateurs. Comme disait Audiard, les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.

[DPG]

En mm tps, n'exagerons pas ses propos, il ne donne pas non plus des leçons de mise en scène à Mann, juste il dit qu'il aurait repris le thème de "Miami vice" lui et qu'il en a parlé à Mann.

Mais bon, c Rattner, c le diable, c le mal, je sais....

[dario carpenter]

C'est vrai que les propos de Tarantino à l'encontre de "Miami Vice" et Mann sont plus méchants que ceux de Bret Ratner quand même!

Mais bon, c Rattner, c le diable, c le mal, je sais....

oui comme "Scream" et son réalisateur Wes Craven.

[niko13]

Mais bon, c Rattner, c le diable, c le mal, je sais....

Ben oui, et alors ?

oui comme "Scream" et son réalisateur Wes Craven.

Ben oui, et alors ?

[dog]

Bin DPG est un rebelle donc si tu dis du mal de ceux dont tout le monde dit du mal hop Brett Ratner, Beigbéder, Wes Craven ont un nouvel ami car DPG déteste ceux qui enfoncent des portes ouvertes et tirent sur l'ambulance, il veut en avoir l'exclusivité.

Bin désolé, autant les réflexions de QT sur Collatéral sont parfaitement connes et prouvent qu'il n'a pas compris certains enjeux du film (mais au moins il peut se permettre d'avoir un point de vue en tant que cinéaste lui même), autant les propos de Ratner démontre quand à lui comment il envisage le cinéma, à savoir comme un produit d'appel au merchandizing, puisque ce qui l'importe ce n'est pas la qualité du film, la volonté du réal, sa vision mais que hein il respecte les gimmicks musicaux mis en place sur une série télé qui n'ont pas du tout la même fonction puisque fabriqué pour une reconnaissance sonore immédiate entre deux pubs. Mais si Ratner avait un jour une révélation de cinéaste, si par exemple il faisait un jour un film et pas un objet promotionnel à vue exclusivement lucrative bin crois bien DPG que je serais ravis de ne pas te donner une nouvelle fois l'occasion de nous montrer combien tu as un esprit d'une extravagante liberté et ainsi pouvoir parler d'un réalisateur et non pas d'un vendeur de lessive.

[Dragonball]

Bin DPG est un rebelle donc si tu dis du mal de ceux dont tout le monde dit du mal hop Brett Ratner, Beigbéder, Wes Craven ont un nouvel ami car DPG déteste ceux qui enfoncent des portes ouvertes et tirent sur l'ambulance, il veut en avoir l'exclusivité.

Ben en même temps vu les conneries que tu racontes sur Brett Ratner, viens pas te plaindre après de te faire remonter les bretelles !

Traiter Brett Ratner de "Commercial", ouh la la, l'insulte !

Voilà la lsite des films et séries que Michael Mann a produit, et t'inquiète pas que dans le lot il doit y en avoir pas mal (Toute ?) pour lesquelles il a espéré toucher le jackpot, comme avec Miami Vice, sa série phare !

Frankie Machine (2010) (in production) (producer)
The Few (2008) (announced) (producer)
Public Enemies (2009) (post-production) (producer)

Hancock (2008) (producer)
The Kingdom (2007) (producer)
... aka Operation: Kingdom (Germany)
Miami Vice (2006) (producer)
... aka Miami Vice (Germany)
The Aviator (2004) (producer)
... aka Aviator (Germany)
Collateral (2004) (producer)
How to Get the Man's Foot Outta Your Ass (2003) (executive producer)
... aka Baadasssss! (USA: new title)
... aka Badass (USA)
... aka Gettin' the Man's Foot Outta Your Baadasssss! (USA: new title)
"Robbery Homicide Division" (executive producer) (12 episodes, 2002-2003)
... aka R.H.D./LA: Robbery Homicide Division/Los Angeles (USA: complete title)
- Absolute Perfection (2003) TV episode (executive producer)
- Vamonos Chica (2003) TV episode (executive producer)
- Hellbound Train (2003) TV episode (executive producer)
- Had (2002) TV episode (executive producer)
- Life Is Dust (2002) TV episode (executive producer)
(7 more)
Ali (2001) (producer)

The Insider (1999) (producer)
Heat (1995) (producer)
The Last of the Mohicans (1992) (producer)
Drug Wars: The Cocaine Cartel (1992) (TV) (executive producer)
"Miami Vice" (executive producer) (110 episodes, 1984-1990)
- Too Much, Too Late (1990) TV episode (executive producer)
- Leap of Faith (1989) TV episode (executive producer)
- Miracle Man (1989) TV episode (executive producer)
- World of Trouble (1989) TV episode (executive producer)
- Freefall (1989) TV episode (executive producer)
(105 more)
"Drug Wars: The Camarena Story" (1990) TV mini-series (producer)
... aka The Drug Wars: Camarena (Europe: English title: video title)

L.A. Takedown (1989) (TV) (executive producer)
... aka Crimewave (USA)
... aka L.A. Crimewave
"Crime Story" (executive producer) (44 episodes, 1986-1988)
- Going Home (1988) TV episode (executive producer)
- Escape (1988) TV episode (executive producer)
- Pursuit (1988) TV episode (executive producer)
- The Hearings (1988) TV episode (executive producer)
- Byline (1988) TV episode (executive producer)
(39 more)
"Private Eye" (1987) TV series (executive producer) (unknown episodes)
Crime Story (1986) (TV) (producer)
Band of the Hand (1986) (executive producer)
Thief (1981) (executive producer)
... aka Violent Streets (UK)

17 Days Down the Line (1972) (producer)
Jaunpuri (1971) (producer)

Source : IMDB

Quand à Jacky Chan, merci, mais il n'a jamais été réputé pour se laisser faire et on ne lui a pas mis un pistolet sur la tempe pour aller faire le guignol aux USA !

Aujourd'hui, il doit probablement ce faire plus de fric que dans toute sa carrière HK, et à mon avis, il ne s'en plaint pas trop !

[arioch]

des propos surréalistes de Brett Ratner qui donne des leçons de mise en scène à Michael Mann

Exagérons pas, effectivement, il dit simplement que faire MISSION IMPOSSIBLE sans le thème musical, c'est naze. Et pour le coup, j'avoue que le bonhomme a raison. Un truc marrant, c'est qu'il donne des cours de comédie à Don Cheadle dans les suppléments assez surréaliste de COUP D'ECLAT (film que j'avais trouvé sympa, par ailleurs, car je suis une merde de beauf qui aime le cinéma commercial ! La honte ! ).

[dog]

C'est marrant des fois comment pour défendre un copain on est prêt à dire n'importe quoi et déraper dans le sophisme le plus absurde. Si tu connais un seule cinéaste américain qui ne soit pas en même temps une machine financière, franchement faut prévenir, à part peut-être Malick ou Paul Thomas Anderson et encore ça reste à voir vu la machinerie financière qu'il y derrière leur film. Le cinéma US est donc une industrie, bravo de l'avoir remarqué ! Quand à Jacky Chan qui est aussi une industrie à lui tout seul, un label même (au sens commercial pur puisque il existe tout un tas de produits dérivé sur sa personne) il fait absolument ce qu'il veut, et je suis même ravi pour lui dans la mesure où cela fait un moment qu'il tente de percer aux USA.
Maintenant ouh la la je "traite" Ratner de "commercial" ! Quel crime en effet. Alors pour vous laissez tout loisir d'enfoncer seul une porte ouverte, j'aimerais, au lieu de m'expliquer que je dis des conneries, ce qui est peu court et reste à prouver -parce que là tout de suite c'est l'effet inverse que tu me fais avec ton longue liste inutile-, que vous ayez l'obligeance de me démonter que Ratner a jamais fait preuve de la moindre inventivité dans ces films. Que ce qu'il réalise n'a pas été déjà été vu ailleurs, environs 11.000 fois, que bref ses films ont une personnalité. Personnellement j'ai vu trois ou quatre de ces films (et tous avec Jacky) et rien, strictement rien ne m'a surpris ne serait ce que d'un point de vue monage, cadrage, ou scénaristique. Mais je ne doute pas que je suis un con à qui on va bientôt démontrer que ah la la Ratner c'est du cinéma et pas un objet de promotion. De mon point de vue si tu n'es pas capable de faire le distingo entre le film le plus commercial de Mann (par exemple Miami Vice quoique ça reste à voir vu que hein il a pas utilisé le gimmick musical) ou même de Michael Bay (c'est à dire l'ensemble de sa filmographie) et les navets de Ratner alors je ne sais même pas pourquoi on discute, il est clair qu'on ne parle pas la même langue.
Quand à savoir si on peut faire un mission impossible sans le thème musicale, bah pour moi ça dépend de la démarche, personnellement je trouve justement qu'avec les missions impossible, la seule chose qui colle avec la série... c'est la bande son.

[Dragonball]

Bon, visiblement tu viens de te faire plaquer par ta copine ou de te faire virer de ton boulot donc on va arreter là.

De toute façon, dès tes premières phrases, tu admets que ce que j'ai dis est vrai, donc ça me suffit !