Je rejoins la cohorte des spectateurs satisfaits. le fiml remplit parfaitement son contrat de film catastrophe, avec (enfin) le fait de ne pas développer un film sur 2H30. Dix minutes d'intro (avec une superbe scène d'ouverture via une musique tip top de Klaus Badelt) et c'est parti pour ne plus s'arreter.
Vous êtes là pour voir un bateau se faire renverser par une déferlante et voir l'aventure des survivants? Vous allez l'avoir et on ne va pas vous faire poireauter une heure avant l'action. En ce sens, Petersen a compris le mot d'ordre "film d'action";
Certaines morts sont plutot brutales (celle dans la cage d'ascenceur est même vraiment horrible à mon gout pour un film de ce calibre!) mais en même temps, comme dit Kurt Russell, "il n'y a pas de justice" en cas de vie ou de mort.
ce qui m'intéressait, c'était de savoir si le scénario allait suivre le code de bonne conduite maéricain, à savoir: le sens du sacrifice au bon moment (en cas :kikiva faire sa Shelley Winters?), celui qui a péché va devoir payer en comprenant sa faute, etc.
On a bien droit à une scène à la Shelley (mais pas aussi dramatiquement rraumatisante!), mais le code de survivance habituel se voit gratifié de quelques variantes inhabituelles :
Et, enfin, après toutes ces années, on tient
SPOILER
le premier survivant gay dans ce type de film réalisé par une major! D'habitude, les minorités sont là pour faire bonne figure et sont rapidement expédiées ad aptres pour faire place aux vrais héros... ce fut le cas des noirs, des asiatiques... et c'est maintenant le cas de la communauté gay et lesbienne qui, enfin, survit via le personnage de Rchard Dreyfuss
END SPOILER
Un vrai concentré de scènes spectaculaires ouvertes alternant avec, comme l'ont noté plusieurs, avec la claustrophobie (la scène du couloir d'aération est très réussie). Les scènes d'eau s'engouffrant dans le bateau sont elles aussi très impressionnantes.
On notera quelques (bien sur) incohérences, au hasard :
SPOILER le fait de balancer la boutielle rouge dans le canal d'évacutaion final avec les hélices et, negligemment après que tout ait pété, Josh Lucas regarde vite fait ce qui s'est passé END SPOILER
En choisissant de resserer l'action, le scénario en patit inévitablement. Il demeure ici fonctionnel, ne jouant que sur les surprises des survivants et sur la mise en avant des scènes d'action lors de la remontée vers la surface. Ceci evite aussi, pour le bon cote des choses, de jouer sur l'inévitable coté sentimentaliste hollywoodien avec tragédie romantique à la clé assez insupportable genre Titanic, par exemple.
100 minutes sous pression.
SWS dit : XX