The Heart Is Deceitful Above All Things / Le Livre de Jeremie - Asia Argento (2003)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
The Heart Is Deceitful Above All Things / Le Livre de Jeremie - Asia Argento (2003)
2003 - Asia Argento
Avec Asia Argento, Dylan Sprouse, Cole Sprouse, Peter Fonda, Ben Foster, Marilyn Manson, Ornella Muti.
(Tout d'abord je tiens à préciser que je vais pas être tendre avec ce film, donc tout ceux qui avait déjà apprécié son film précédent, Scarlet Diva,vont surement ne pas être d'accord avec moi, m'enfin c'est qu'un avis de spectateur ...)
J'ai pu assisté hier à la projection du dernier film d'asia argento, qui par son seul nom, avait remué les foules, de mémoire cela faisait longtemps que je n'avais pas vu la queue devant le Noga Hilton aussi important, beaucoup venus se repaitre du dernier film sensation, de la princesse Trashie, donc en gros beaucoup de badeaux et peu de cinéphiles ...
Un point aussi a signaler, que j'ai trouvé vraiment insultant pour les spectateurs, Madame Argento et son Cast n'ont pas daigné venir assister à la projection et présenter leur film alors que tous le font .. ceci à été remarqué par un grand nombre de journalistes, m'enfin passons, l'oeuvre se suffit à elle même...
Entrons dans le vif du sujet, le film, m'enfin ...
Donc comme Scarlet Diva, on note des les premières images un sens profond de la réalisation et du montage, si si, surtout pour tout ce qui peut être le plus trash.
Sarah (Asia Argento), jeune junkie qui s'etait vu son enfant pris par le service social de sa ville, à l'age de 15 ans, décide à 23 ans de le récupérer au prés de sa famille d'accueil (brave famille qui à toujours gaté le petit Jerermiah). On rentre dans le vif du sujet des les premières secondes, on voit cette mère qui n'a absolument pas la fibre maternelle recuperer ce jeune garçon et des les dix premières minutes, le maltraiter.
Elle lui fait comprendre que son ancienne famille ne voulait plus de lui, qu'elle l'avait donné au flics, qu'ils ne pensait plus a lui et qu'ils ne l'ont jamais, histoire de le convaincre à sa cause. Suite à une fugue, et pour mieux assoir son autorité, Sarah, va décider de démenager et de quitter son ancien appartement pour parcourir les états Unis au gré des rencontres masculines qu'elle fera. Et là on rentre dans le glauque et le malsain, la mere prend des drogues, en fait prendre à son petit pour qu'il reste calme, le trimbale dans ses virées noctures ou elle baise (excusez ce language mais pas d'autre mot là) avec n'importe qui lui tombera dessus et aura un peu d'argent. jeremiah va connaitre alors différent "peres", tout aussi violent l'un que l'autre, subissant humiliation et martyr, allant jusqu'à la pédophilie ...
Bon là suite je ne vais pas vous la raconter car j'ai tout bonnement quitté la salle, excédé par ce ramassis de scènes Trashs, cherchant bien sur à choquer et à provoquer la sensation (fessée à la ceinture, viol du gamin, utilisation des poubelles pour se nourrir), tous ceci allant bien sur crescendo.
Certain me diront c'est tiré d'un bouquin (que je crois autobiographique), ouais, m'enfin, y a manière de le montrer et de le mettre en scêne, sans chercher à choquer sans cesse et que l'on vienne pas me dire qu'il y a un message derriére cette m****.
0/5
Avec Asia Argento, Dylan Sprouse, Cole Sprouse, Peter Fonda, Ben Foster, Marilyn Manson, Ornella Muti.
(Tout d'abord je tiens à préciser que je vais pas être tendre avec ce film, donc tout ceux qui avait déjà apprécié son film précédent, Scarlet Diva,vont surement ne pas être d'accord avec moi, m'enfin c'est qu'un avis de spectateur ...)
J'ai pu assisté hier à la projection du dernier film d'asia argento, qui par son seul nom, avait remué les foules, de mémoire cela faisait longtemps que je n'avais pas vu la queue devant le Noga Hilton aussi important, beaucoup venus se repaitre du dernier film sensation, de la princesse Trashie, donc en gros beaucoup de badeaux et peu de cinéphiles ...
Un point aussi a signaler, que j'ai trouvé vraiment insultant pour les spectateurs, Madame Argento et son Cast n'ont pas daigné venir assister à la projection et présenter leur film alors que tous le font .. ceci à été remarqué par un grand nombre de journalistes, m'enfin passons, l'oeuvre se suffit à elle même...
Entrons dans le vif du sujet, le film, m'enfin ...
Donc comme Scarlet Diva, on note des les premières images un sens profond de la réalisation et du montage, si si, surtout pour tout ce qui peut être le plus trash.
Sarah (Asia Argento), jeune junkie qui s'etait vu son enfant pris par le service social de sa ville, à l'age de 15 ans, décide à 23 ans de le récupérer au prés de sa famille d'accueil (brave famille qui à toujours gaté le petit Jerermiah). On rentre dans le vif du sujet des les premières secondes, on voit cette mère qui n'a absolument pas la fibre maternelle recuperer ce jeune garçon et des les dix premières minutes, le maltraiter.
Elle lui fait comprendre que son ancienne famille ne voulait plus de lui, qu'elle l'avait donné au flics, qu'ils ne pensait plus a lui et qu'ils ne l'ont jamais, histoire de le convaincre à sa cause. Suite à une fugue, et pour mieux assoir son autorité, Sarah, va décider de démenager et de quitter son ancien appartement pour parcourir les états Unis au gré des rencontres masculines qu'elle fera. Et là on rentre dans le glauque et le malsain, la mere prend des drogues, en fait prendre à son petit pour qu'il reste calme, le trimbale dans ses virées noctures ou elle baise (excusez ce language mais pas d'autre mot là) avec n'importe qui lui tombera dessus et aura un peu d'argent. jeremiah va connaitre alors différent "peres", tout aussi violent l'un que l'autre, subissant humiliation et martyr, allant jusqu'à la pédophilie ...
Bon là suite je ne vais pas vous la raconter car j'ai tout bonnement quitté la salle, excédé par ce ramassis de scènes Trashs, cherchant bien sur à choquer et à provoquer la sensation (fessée à la ceinture, viol du gamin, utilisation des poubelles pour se nourrir), tous ceci allant bien sur crescendo.
Certain me diront c'est tiré d'un bouquin (que je crois autobiographique), ouais, m'enfin, y a manière de le montrer et de le mettre en scêne, sans chercher à choquer sans cesse et que l'on vienne pas me dire qu'il y a un message derriére cette m****.
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- Allan Theo
- Messages : 4703
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Je crois que tu as était clair, n'empêche tu as titillé ma curiosité
Bon si je tombe dessus j'irais le voir, mais on peu pas dire que je n’ai pas était prévenu.
Bon si je tombe dessus j'irais le voir, mais on peu pas dire que je n’ai pas était prévenu.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
- kill bill
- Messages : 1299
- Inscription : mer. mai 05, 2004 8:48 am
- Localisation : après le Crash de Devildead
Au vu du résumé de Bunman, il apparait que Scarlet Diva était bien un film bien sage et soft...
Pour les amateurs, les fans ou les masos, le film est projeté à Paris dans le cadre de la reprise intégrale de la programmation de la Quinzaine des Réalisateurs au Foum des Images.
Dates de projos :
- vendredi 28/05 à 14h30
- samedi 29/05 à 20h (m'est avis que cette séance sera plus qu'archi complète...)
Pour les amateurs, les fans ou les masos, le film est projeté à Paris dans le cadre de la reprise intégrale de la programmation de la Quinzaine des Réalisateurs au Foum des Images.
Dates de projos :
- vendredi 28/05 à 14h30
- samedi 29/05 à 20h (m'est avis que cette séance sera plus qu'archi complète...)
"Hey terrorist ! Terrorize this !"
Euh non j'ai pas trouvé Scarlet Diva soft et sage, juste chiant et long .. lol
mais sinon elle se faisait du mal qu'a elle ..
Pour Wynona Rider ... je ne suis pas resté jusqu'a sa prestation, mon avis n'est que sur une partie du film mais cela m'etonnerai que cela ait évolué vers un conte par la suite
mais sinon elle se faisait du mal qu'a elle ..
Pour Wynona Rider ... je ne suis pas resté jusqu'a sa prestation, mon avis n'est que sur une partie du film mais cela m'etonnerai que cela ait évolué vers un conte par la suite
un article de libé sur le sujet
http://www.liberation.fr/page.php?Article=206317
http://www.liberation.fr/page.php?Article=206317
J'ai beaucoup apprécié Scarlet Diva, du cinéma indépendant underground comme je l'apprécie, fort, métaphorique, sincère et putassier.
Asia Argento a une forte personnalité et un style. Elle l'impose à nouveau dans Le livre de Jérémie, un film dur, touchant et sans concession, malgré de grosses maladresses narratives. J'avais complètement oublié le sujet du film en allant le voir, donc ce fut la (re)découverte d'une histoire malsaine et délicate (comment pervertir un gamin en 10 leçon). La caméra d'Asia filme à fleur de peau avec une vivacité et une âpreté qui m'a séduit. J'aime énormément son nouveau film, autant que le premier. D'autant qu'elle casse du cureton pendant tout son film. J'aime son message. Tout a été dit pour ceux qui n'ont pas apprécié la diva écarlate. Vous pouvez fuir.
XXX
Asia Argento a une forte personnalité et un style. Elle l'impose à nouveau dans Le livre de Jérémie, un film dur, touchant et sans concession, malgré de grosses maladresses narratives. J'avais complètement oublié le sujet du film en allant le voir, donc ce fut la (re)découverte d'une histoire malsaine et délicate (comment pervertir un gamin en 10 leçon). La caméra d'Asia filme à fleur de peau avec une vivacité et une âpreté qui m'a séduit. J'aime énormément son nouveau film, autant que le premier. D'autant qu'elle casse du cureton pendant tout son film. J'aime son message. Tout a été dit pour ceux qui n'ont pas apprécié la diva écarlate. Vous pouvez fuir.
XXX
Le film le plus déglingué de l'année (et oui, je suis prophète a mes heures ).
A l'image de ses personnages, asia argento opte pour une réalisation éclatée, kinétique et boulimique (s'autorisant même de brèves incursions dans l'animation). Le film a tendance a partir dans tout les sens, et c'est pour cela qu'on l'aime. Si le film affiche en effet un glauque a toute épreuve, dans les situations qu'il décrit tout du moins, il n'est pas sordide.
Le regard de la réalisatrice se veut ironique et féroce, ne sombrant jamais dans la complaisance et le discours social qui auraient facilement pu plomber le film.
Malgré ce que pourrait laisser penser le synopsis, on rigole souvent, devant cette satire d'une Amérique pathétiquement religieuse (même si les références bibliques parsemant le récit paraissent parfois un peu lourdes) et paumée.
Narrativement, le film ne m'a pas vraiment paru maladroit. Structuré en saynètes, comme autant de mecs improbables, substituts de pères de substitution et loosers patentés, la narration ne fait que renforcer cet aspect road-movie foutraque et speedé (comme la musique punk appreciée par le personnage d'asia argento).
D'ailleurs, ce livre de jérémie étonne finalement la ou on l'attendait le moins : dans sa description poignante et sincère d'un attachement envers et contre tout. Difficile de s'identifier a cette mère foncièrement amorale, pourtant, force est de reconnaître qu'a l'issue de la séance, le courant est passé. Comme "ma mère" de honoré, le film semble ainsi nous rappeler que l'attachement d'un enfant a sa mère, c'est sacré, et que rien ne peut le déruire.
xxx
A l'image de ses personnages, asia argento opte pour une réalisation éclatée, kinétique et boulimique (s'autorisant même de brèves incursions dans l'animation). Le film a tendance a partir dans tout les sens, et c'est pour cela qu'on l'aime. Si le film affiche en effet un glauque a toute épreuve, dans les situations qu'il décrit tout du moins, il n'est pas sordide.
Le regard de la réalisatrice se veut ironique et féroce, ne sombrant jamais dans la complaisance et le discours social qui auraient facilement pu plomber le film.
Malgré ce que pourrait laisser penser le synopsis, on rigole souvent, devant cette satire d'une Amérique pathétiquement religieuse (même si les références bibliques parsemant le récit paraissent parfois un peu lourdes) et paumée.
Narrativement, le film ne m'a pas vraiment paru maladroit. Structuré en saynètes, comme autant de mecs improbables, substituts de pères de substitution et loosers patentés, la narration ne fait que renforcer cet aspect road-movie foutraque et speedé (comme la musique punk appreciée par le personnage d'asia argento).
D'ailleurs, ce livre de jérémie étonne finalement la ou on l'attendait le moins : dans sa description poignante et sincère d'un attachement envers et contre tout. Difficile de s'identifier a cette mère foncièrement amorale, pourtant, force est de reconnaître qu'a l'issue de la séance, le courant est passé. Comme "ma mère" de honoré, le film semble ainsi nous rappeler que l'attachement d'un enfant a sa mère, c'est sacré, et que rien ne peut le déruire.
xxx
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- Messages : 6016
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
- Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
- Contact :
vu cet après-midi et j'ai bien aimé...
Asia évite avec bonheur le misérabilisme et la complaisance,et la force et la singularité de son film viennent du fait que l'on adopte le point de vue du pauvre gosse...en outre,l'interprétation générale est excellente!
bref,allez le voir,tant qu'il lui reste deux écrans...
Asia évite avec bonheur le misérabilisme et la complaisance,et la force et la singularité de son film viennent du fait que l'on adopte le point de vue du pauvre gosse...en outre,l'interprétation générale est excellente!
bref,allez le voir,tant qu'il lui reste deux écrans...
Sonic Youth ou LE groupe branchouille à la mode du moment, mais passonsBattosai a écrit :branchouille, pas branchouille. Tout le monde s'en fout !
Le fait est qu'il s'agit d'un film original et percutant. Alors bon, si tu préfère te focaliser sur l'aspect branchouille (au passage, on peut difficilement qualifier sonic youth de branchouille), dommage pour toi
Sinon moi je m'en fous, j'irai pas voir, pas besoin que ça soit branchouille ou brocouille ou grosscouilles ça m'intéresse pas