La Mala Educacion - Pedro Almodovar (2004)
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- Allan Theo
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La Mala Educacion - Pedro Almodovar (2004)
Syno:
Deux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l'amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années soixante. Le père Manolo, directeur de l'institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes.
Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.
Très beau film que voila, une interprétation sans faille, une mise en scène et une plastique irréprochable, mais bon, j'ai regardé ce très bon film sans vraiment m'y intéresser plus que ça, peut être que le sujet ne me parle pas, je suis loin de la montagne russe de sentiment qu'avait était Hable Con Ella à sa vision.
Content d'avoir vu un bon film, mais déçus de ne pas retrouver la grâce et la puissance émotionnelle qu'avait pus toucher Almodovar dans sa précédente oeuvre.
Dernière modification par Allan Theo le lun. mai 17, 2004 6:59 pm, modifié 1 fois.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Oui, très bon, comme tout les dernier almodovar.
La réalisation, la photo, le jeu des acteurs (les deux acteurs principaux sont excellents !), tout est extrêmement soigné.
Le scénario est également assez intéressant et complexe. Film noir, cinéphilie, (mélo)drame, almodovar navigue sans problème entre les différentes strates du récit.
Maintenant c'est clair qu'ne ce qui me concerne c'est un peu inférieur a hable con ella. Même si la mauvaise éducation est plus ludique, il est un peu moins précieux et raffiné...
La réalisation, la photo, le jeu des acteurs (les deux acteurs principaux sont excellents !), tout est extrêmement soigné.
Le scénario est également assez intéressant et complexe. Film noir, cinéphilie, (mélo)drame, almodovar navigue sans problème entre les différentes strates du récit.
Maintenant c'est clair qu'ne ce qui me concerne c'est un peu inférieur a hable con ella. Même si la mauvaise éducation est plus ludique, il est un peu moins précieux et raffiné...
- Oeufs Interdits
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J'ai pas trouvé ça terrible... c'est bien filmé, bien écrit et bien joué... mais finalement, peu d'émotion ont filtré.
Reste que j'ai adoré le dernier mot de la dernière lettre d'ignacio....très simpsonesque.
J'ai bien aimé aussi le générique de début qui "déchire".
Post scrotum : L'affiche est vraiment moche et peu représentative du film.
Reste que j'ai adoré le dernier mot de la dernière lettre d'ignacio....très simpsonesque.
J'ai bien aimé aussi le générique de début qui "déchire".
Post scrotum : L'affiche est vraiment moche et peu représentative du film.
Y'a pas de quoi en faire un flan
J'en sors aussi assez déçu. Autant, j'avais été enthousiasmé par "parle avec elle", autant celui-là m'a laissé indifférent. Cela commence très bien, et puis Almodovar complique la donne et se disperse dan,s de ombreux personnages et sous-intrigues tarbiscotés, qui font perdre de vue le sujet initial (l'enfance des personnages) et dissipe l'émotion. Pas mauvais ni vraiment ennuyeux, mais il donne l'impression d'un certain gachis.
- Filippo Tommaso Marinetti
- Messages : 10
- Inscription : sam. mai 01, 2004 11:12 am
Ah ça fait plaisir de ne pas etre le suel a ne pas avoir aimé, je me suis fait taper dessus quand j'ai explqiué aux gens qui m'avainet accompagné a la seance que c'etais sans doute un bon film mais que je ml'etais passablement emmerdé.
C'est tres joli, le serso sont charismatiques, les deux acteurs principaux jouent tres bien, et almodovar sait filmer. Tout est reuni pour faire un bon film et malheureusement on a du mal a s'y attacher. Je n'ai pas vu l'utilité de faire se confondre realité et fiction dans le film qui est lui meme une fiction. L'intrigue est bonne mais pourrait etre mieux ficelée.
J'ai un peu honte de juger ainsi parceque c'est bien le seul film de almodovar que j'ai pu voir en entier (j'avais payé ma place je me devais de rester). sinon je me suis toujours emmerdé avant la fin...
Quant a la lecture autobiographique du film je ne m'y risquerais pas, ce serait une transcription fictionnelle du passé de Almodovar, les ecoles franquistes par lesquelles il est passé durant son enfance, la decouverte de l'homosexualité, la transexualité, etc..
Un film que je ne reverrais sans doute pas.
C'est tres joli, le serso sont charismatiques, les deux acteurs principaux jouent tres bien, et almodovar sait filmer. Tout est reuni pour faire un bon film et malheureusement on a du mal a s'y attacher. Je n'ai pas vu l'utilité de faire se confondre realité et fiction dans le film qui est lui meme une fiction. L'intrigue est bonne mais pourrait etre mieux ficelée.
J'ai un peu honte de juger ainsi parceque c'est bien le seul film de almodovar que j'ai pu voir en entier (j'avais payé ma place je me devais de rester). sinon je me suis toujours emmerdé avant la fin...
Quant a la lecture autobiographique du film je ne m'y risquerais pas, ce serait une transcription fictionnelle du passé de Almodovar, les ecoles franquistes par lesquelles il est passé durant son enfance, la decouverte de l'homosexualité, la transexualité, etc..
Un film que je ne reverrais sans doute pas.
"Plus on communique moins on parle"
Eugene Ionesco
Eugene Ionesco
Mauvais pour ma part.
Les cendriers rouges et tissus pêtants sont tous à leur place quand on connait Almodovar, aucune surprise de ce côté là. Il les met de côté par la suite, mais les donne comme repère dès les premières images. Faut pas se sentir obligé comme ca hein...
L'exercice de style tourne court, on s'ennuie aimablement, sans se passionner pour les motivations des personnages ce qui est quand même déjà une sacré performance vu le sujet, y avait pourtant de quoi faire...
Le plan avec le curé et le gamin qui chante Moon River désamorce en partie le tout, alors qu'il s'agit d'un des pivots centraux de l'histoire, les ZAZ auraient voulu nous concerner au drame qu'ils s'y seraient pas pris autrement.
résultat on fini par se retrouver étranger à cette trame tarabiscotée
Gael García Bernal n'emeut pas plus que ca. Francisco Boira est touchant dans sa dérive.
Talonne KIKA dans la contre-performance.
Les cendriers rouges et tissus pêtants sont tous à leur place quand on connait Almodovar, aucune surprise de ce côté là. Il les met de côté par la suite, mais les donne comme repère dès les premières images. Faut pas se sentir obligé comme ca hein...
L'exercice de style tourne court, on s'ennuie aimablement, sans se passionner pour les motivations des personnages ce qui est quand même déjà une sacré performance vu le sujet, y avait pourtant de quoi faire...
Le plan avec le curé et le gamin qui chante Moon River désamorce en partie le tout, alors qu'il s'agit d'un des pivots centraux de l'histoire, les ZAZ auraient voulu nous concerner au drame qu'ils s'y seraient pas pris autrement.
résultat on fini par se retrouver étranger à cette trame tarabiscotée
Gael García Bernal n'emeut pas plus que ca. Francisco Boira est touchant dans sa dérive.
Talonne KIKA dans la contre-performance.
Un film qui se veut riche et complexe, mais les différents niveaux de lecture enchevêtrés, ça a beau être ambitieux sur le papier, c'est pas toujours super bien maîtrisé. Pour la première fois, je découvre un Almodovar un peu perdu, qui manque de fluidité, et qui laisse place à quelque chose de très très froid. Bref, ça ne m'a pas convaincu à la première vision, je pense que c'est parce que j'en attendais vraiment autre chose. Je lui redonnerai sans doute sa chance.