Breakfast Club (1985) de John Hughes
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- rusty james
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Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
Carrément déçu ! J'me disais "chouette un Hughes que j'ai pas vu !". Mais malgré les têtes connues je n'ai pas retrouvé le charme de ses autres films. Ca commençait bien pourtant avec un vrai ton, un vrai talent d'écriture dont il a le secret. Je me suis pris à croire qu'il allait réussir son pari de réaliser son film dans un lieu unique (ou presque) mais j'ai du me rendre à l'évidence. Par la suite ça pédale dans la choucroute et ça manque singulièrement de charme. Il peine sacrément à défendre son point de vue, pas vraiment son fort de vouloir jouer les sociologues adolescent (alors que quand il ne cherche pas à le jouer, il le fait très bien sans le savoir). Sans doute le moins bon que j'ai pu voir de lui...
Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
Un film que j'aime regarder... pour en rire.
En groupe avec du pop-corn et des bonbons à bouffer.
J'ai remarqué qu'en général dans les œuvres pour ado des années '80, cinématographiques ou littéraires, la « morale » consiste à une incitation au conformisme.
Ainsi, les gros doivent perdre du poids, les rebelles doivent rentrer dans le rang, les excentriques doivent devenir des chicks et des beaux gosses, les cancres doivent devenir des génies, les fils à papa doivent trouver un compromis par le dialogue avec les parents s'ils veulent atteindre la liberté de choix... une opposition totale aux valeurs actuelles des romans/films pour ado qui combattent cette mentalité en affirmant qu'il faut s'accepter soi-même avant tout.
Je trouve cela fascinant à observer.
C'est un intérêt anthropologique.
Ainsi, on a droit à une fille moche, excentrique donc malheureuse, et malheureuse donc excentrique, qui a droit à une séance de relooking qui la transforme en chick, donc en fille heureuse. Oui oui. Elle est moche, on lui remonte le toupet, elle devient belle.
Elle se met à suivre la mode, elle se maquille, se fait des amis, et tous ses problèmes se règlent. C'est-y pas beau?
Ce film est un bijou dans le genre. Des heures de rigolade gratuites. Bon, au dépend des personnages, mais c'est de leur faute aussi.
Et que dire de cette musique.
À la base d'une des meilleures blagues de Futurama.
En groupe avec du pop-corn et des bonbons à bouffer.
J'ai remarqué qu'en général dans les œuvres pour ado des années '80, cinématographiques ou littéraires, la « morale » consiste à une incitation au conformisme.
Ainsi, les gros doivent perdre du poids, les rebelles doivent rentrer dans le rang, les excentriques doivent devenir des chicks et des beaux gosses, les cancres doivent devenir des génies, les fils à papa doivent trouver un compromis par le dialogue avec les parents s'ils veulent atteindre la liberté de choix... une opposition totale aux valeurs actuelles des romans/films pour ado qui combattent cette mentalité en affirmant qu'il faut s'accepter soi-même avant tout.
Je trouve cela fascinant à observer.
C'est un intérêt anthropologique.
Ainsi, on a droit à une fille moche, excentrique donc malheureuse, et malheureuse donc excentrique, qui a droit à une séance de relooking qui la transforme en chick, donc en fille heureuse. Oui oui. Elle est moche, on lui remonte le toupet, elle devient belle.
Elle se met à suivre la mode, elle se maquille, se fait des amis, et tous ses problèmes se règlent. C'est-y pas beau?
Ce film est un bijou dans le genre. Des heures de rigolade gratuites. Bon, au dépend des personnages, mais c'est de leur faute aussi.
Et que dire de cette musique.
À la base d'une des meilleures blagues de Futurama.
La poussière du grenier, et les trésors qu'elle recouvre.
Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
C'est étrange car ce n'est pas du tout le message du film. Pourtant, il est explicité très clairement à la fin du film. L'exemple que tu cites, concernant le personnage d'Ally Sheedy, est là pour le démontrer. Ce sont 5 jeunes que tout oppose, que rien ne peut relier en dehors du fait qu'ils sont TOUS mal dans leur peau. La nana qui devrait être heureuse d'après ton exemple car elle est la reine du lycée, elle n'est pas heureuse. Le sportif n'est pas heureux. L'intello n'est pas heureux. Le bilan du film, c'est la perception que l'on peut avoir des gens tant qu'on ne creuse pas, tant qu'on ne va pas au delà des préjugés. A vrai dire, ça ne parle pas vraiment de conformisme car justement tous les personnages sont "bloqués" par ce que la société voudrait qu'il soit.Mascha a écrit : J'ai remarqué qu'en général dans les œuvres pour ado des années '80, cinématographiques ou littéraires, la « morale » consiste à une incitation au conformisme.
"Fuck The World", Rambo
Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
ils ne veulent surtout pas ressembler a leurs parents, c'est leur angoisse.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
C'est sorti aux USA... et c'est beau :
http://www.blu-ray.com/movies/The-Break ... 81/#Review
Comme d'hab' chez Criterion : zoné et sans sous-titres français.
http://www.blu-ray.com/movies/The-Break ... 81/#Review
Comme d'hab' chez Criterion : zoné et sans sous-titres français.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
Il est surtout ressorti en salles la semaine dernière, au moins à Paris !
- Jérôme
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Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
comme dit dans la critique de blu-ray.com, le master 4k était déjà sur la réédition Universal qui est zone free. Et elle avait pas mal de bonus aussi.Machet a écrit :C'est sorti aux USA... et c'est beau :
http://www.blu-ray.com/movies/The-Break ... 81/#Review
Comme d'hab' chez Criterion : zoné et sans sous-titres français.
Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: Breakfast Club (1985) de John Hughes
Cette fin décembre 2017 n'a pas vu la ressortie salle de Breakfast club, mais de La folle journée de Ferris Bueller.Manolito a écrit :Il est surtout ressorti en salles la semaine dernière, au moins à Paris !
Côté spleen adolescent, tu as dû confondre avec le Rose bonbon (Pretty in pink) de Howard Deutch, production John Hughes pour sa part, ressorti le même jour.
Fin de l'apparté