Le Nouvel hollywood de - Peter Biskind -

[Maxcrom]

Voil, j'aimerai avoir des avis sur ce bouquin sorti un petit moment dèja, retraçant le parcours et la déchirure du hollywood des grands studios faisant place aux jeunots barbus, Spielberg, Coppola, Lucas, etc.............

Je n'en ai pas entendu que du bien, on repproche son style d'écriture , et beaucoup de raccourcis , mais bon, j'attends vos avis, si quelqu'un l'a lu.

[DPG]

Je ne l'ai pas encore lu, mais "de ce qu'on m'en a dit" c'est pas specialement bien écrit, le point de vue est parfois très discutable, mais ça regorge d'anecdotes, et sur ce plan là c'est passionant si on s'interesse à cette période. Mon coloc l'a donc je le lirai bien un jour...

A noter que le meme auteur vient de sortir un autre bouquin où il s'interesse notamment à Miramax et à l'obsession (et les combines qui vont avec) des frères Weinstein pr les Oscars.

[qwerty]

Un must à mon avis.
Généreux, truculent, fouille-merde, désacralisant,mythologique( ouais carrément!).Vivant. On a vraiment l'impression de vivre les années 60 et 70 avec les "jeunes turcs".
Bien sur il ya à boire et à manger.
Les avis de Biskin sur le films produits à l'époque n'engagent que lui, le livre est parfois un digest de vieilles interviews.
Son admiration pour la Nouvelle Vague peut agacer.
Mais à côté de ça on a des portraits plus vrais que nature:Dennis le mégalo Hopper, Warren Beatty,Coppola.
On peut redécouvrir certaines gloires et déchéances: Robert Towne,Hal Ashby, Peter Bogdanovich, Marcia Walker( madame Lucas qui soutint plus que de raison et contribua à la réussite de son mari),la liste n'est pas exhaustive.


A noter qu'il semblerait que la version française soit légérement raccourcie par rapport à l'américaine.
En tous cas un bouquin qui donne envie de voir des films et c'est bien là l'essentiel.

[Prodigy]

J'ai beaucoup de mal avec les bouquins soi-disant inspirés de faits réels et qui collent des pensées dans la tête de leur "personnages", leur font dire des trucs rapportés par X ou Y sans aucune crédibilité, et font un peu des procès d'intention à tout va basé sur des on dits sans beaucoup de fondement. Restent des choses assez intéressantes, mais le côté people/cul/machin baise avec machine (ou machin ) m'a franchement géné, c'est plus du Gala que du travail de journaliste documenté et sérieux, à mon avis en tout cas. Rajoutons que je me suis bien fait chier au milieu du bouquin, que le style est pas formidable et qu'au final pour quiconque s'intéresse vraiment aux années 70 et à cette époque là y'a pas grand chose de neuf à découvrir, bref, très dispensable à mon avis

[haxandreyer]

Disons que pour le côté anecdote, c'est bien marrant. Et probablement que parfois l'auteur en rajoute un peu. Cependant, à la vision d'interviews/documentaires sur certains sujets, il ne ma paraît pas loin de la réalité.

Ce qui en fait un livre intéressant, c'est son côté historique. Il nous explique bien comment une nouvelle génération a pris Hollywood d'assaut, rêvant de cinéma d'auteur et de liberté. Et comme toujours, une fois en place, ils n'ont pas été meilleurs et ont bien évidemment renié leurs idéaux.

Finalement, les derniers Vrais bonhommes sont ceux que nous continuons à aimer : Friedkin, Scorsese, voire même Coppola (peut-être parce qu'il s'abstient, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose).

Et les autres, les bouffeurs de dollars à la popularité plus controversée : les nouveaux empereurs Lucas et Spielberg, qui sont désormais au cinéma ce que MacDonald est à la gastronomie.

[Dragonball]

Et les autres, les bouffeurs de dollars à la popularité plus controversée : les nouveaux empereurs Lucas et Spielberg, qui sont désormais au cinéma ce que MacDonald est à la gastronomie.

Cool, ça manque d'amimation en ce moment !

cependant, je te trouve un peut dure avec Mac Donadls, ses Hamburgers ont un gout bien plus naturel que les nouveaux films de Lucas !

[Prodigy]

Et les autres, les bouffeurs de dollars à la popularité plus controversée : les nouveaux empereurs Lucas et Spielberg, qui sont désormais au cinéma ce que MacDonald est à la gastronomie.

C'est pas aussi simple, les "grands" dont tu parles ont eux-même oeuvrés pour la destruction du cinéma qu'ils ont construit et ont tout autant sinon plus vendu leurs culs aux studios que les Spielberg et cie. Ta phrase est un peu simpliste.

[Maxcrom]

les réponses confortent ce qu'on m'avait dit , à lire à l'occasion mais pas indispensable. Ce qui me permet de rebondir avec la question suivante.

Existe t'il un bouquin faisant réferrence sur cette période du ciné ricain 60-70 et ses grandes fractures ?

[haxandreyer]

Bien sûr que ce n'est pas indispensable, mais c'est un bon bouquin qui se lit facilement et qui remet quelques pendules à l'heure.

Quant à Prodigy, je suis intéressé par tes arguments concernant Scorsese, Friedkin ou Coppola. Je ne vois pas trop leur poids industriel.

[Prodigy]

Qui t'as parlé de poids industriel ? Je parle d'auteurs qui ont conduit, avec leurs oeuvres (Cimino avec la Porte du Paradis, Coppola avec Coup de coeur, Friedkin avec Sorcerer, par exemple) à détruire le système qu'ils avaient érigé. Et ils ont tous vendu leurs culs aux studios, par la suite. Faire de Spielberg et Lucas les grands méchants ça me paraît simpliste, voilà tout.