Les romans de Mario Mercier

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igorfx
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Les romans de Mario Mercier

Message par igorfx » jeu. mai 03, 2007 9:31 pm

On a déjà évoqué sur ce forum les deux films de ce réalisateur "différent"... je veux parler de la Goulve et de la Papesse.

Suite à un article paru dans un Trash Times sur Mario Mercier, et qui évoquait, avec beaucoup d'éloges, sa courte carrière de romancier, j'ai voulu en savoir plus et me suis provoqué ses oeuvres.

La première et la plus marquante, est le Journal de Jeanne, paru en 1968 et qui, à l'époque fit scandale... et c'est vrai que le roman est un pur délire, jamais atteind à mon sens : il mélange poésie, sadisme, érotisme, onirisme, le tout se déroulant dans une autre réalité et merveilleusement écrit... j'engage tous les curieux à lire ce court roman, il est unique.

Ensuite, il enchaîna avec un recueil de nouvelles, La cuvée de singes que je trouve moins inspiré car le format des nouvelles ne s'adapte pas vraiment à son "monde"....

Le troisième roman est plus classique dans sa narration : le Nécrophile. Néanmoins, j'ai eu beaucoup de plaisirs à le lire. Mais on n'y ressent pas le style poétique et coloré de Mercier.

Enfin, en 1976 paru "L'odysée fantastique d'Arthur Dement" qui renoue en partie avec le monde du Journal de Jeanne, en un peu plus assagi mais la qualité est authentique.... c'est merveilleusement écrit avec des superbes passages totalement oniriques, irréels, fantasmatiques...

Ensuite, il arrêta les romans pour se consacrer à des livres sur le chamanisme et la spiritualité que je n'ai pas lu... mais ils m'intéressent moins....

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fairfax
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Message par fairfax » jeu. mai 03, 2007 10:08 pm

Le journal de Jeanne est effectivement un pur délice. Ce journal très intime ne se raconte pas. Il se dévore, tout l'univers de Mercier est organique. Etrange et très recommandable.

J'ai également en stock L'odyssée fantastique d'Arthur Dément mais toujours pas lu. Ca viendra après un Bukowski (un autre style).
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.

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