R.I.P. J.G. Ballard

[betelgeuse]

L'écrivain britannique J.G. Ballard, célèbre pour ses livres "Empire du Soleil", adapté au cinéma par Steven Spielberg, et "Crash", adapté par David Cronenberg, est mort dimanche 19 avril des suites d'une longue maladie à l'âge de 78 ans, a annoncé son agent.

Pour ceux qui ne connaissent pas, je recommande le sulfureux Crash et ces 2 autres titres qui en font la "Trilogie de béton" mettant en exergue une humanité fragile dans un monde sur-urbanisé, un homme qui à créée sa propre jungle et son propre ennemi : lui-même !

L'ile de béton
http://www.librys.fr/ys/james-graham-ba ... beton-7108
IGH
http://www.librys.fr/ys/james-graham-ballard/igh-2778

ses romans apocalyptiques méritent aussi le coup d'œil :
Le vent de nulle part
http://www.librys.fr/ys/james-graham-ba ... nulle-part
Sécheresse
http://www.librys.fr/ys/james-graham-ba ... eresse-819

[KX69]

effectivement Crash! est un bouquin vraiment marquant. J'y repense souvent. Le lien fait entre la jouissance sexuelle et le crash automobile apparait si evident, si convaincant que c'est finalement assez perturbant. J'ai lu deux ou trois autres bouquins que j'ai bien apprécié.

[Jarlow]

Oh merde !

L’écriture de Ballard m’a vraiment marqué, un des écrivains les plus importants du XXeme siècle dans ma perspective, je n’ai pas tout lu (le bonhomme était productif) mais il y a tant de choses parlantes dans ses romans et ses nouvelles… « Crash » reste certainement le plus marquant, Ballard invente beaucoup au niveau de la langue et condense les obsessions de la société occidentale dans un tunnel apocalyptique impressionnant. « Secheresse » est mon préféré, je trouve ce livre vraiment très beau, le récit de l’homme seul par excellence… une façon de décrire le désert marquante… « Le Monde Englouti », dans le même genre, est pas mal non plus, avec ses hôtels désertés au milieu de la jungle et ses personnages d’intellos / alcoolos désabusés qui attendent la fin de l’ère humaine. Et dans ses nouvelles, « L’homme saturé » est l’équivalent littéraire le plus crédible à un trip d’acide, ce qui n’est pas rien. Chapeau.