Une célébrité de la chanson et de la télé se réveille un matin dans un Los Angeles où plus personne ne le reconnaît. Il doit vivre comme un fugitif...
K Dick signe avec ce roman un récit au postulat tout à fait prometteur et aux développements et rebondissements toujours intéressants. Il s'éloigne parfois de son récit, avec ces portraits successifs de femmes rencontrées, mais il ne lasse jamais le lecteur. Curieusement, l'explication donnée pour ce postulat ainsi que sa résolution narrative m'ont un peu laissé dubitatif. Même si elles ne sont pas inintéressantes non plus, l'explication aurait mérité plus de développement. Cela dit, un roman mi-Noir, mi-dystopie de bonne tenue.
Lu dans sa première édition française chez Le masque science fiction, sous le titre énigmatique (même après avoir lu le livre !) "Le prisme du néant", dans une traduction réputée tronquée.
Plusieurs fois rééditées, il va ressortir sous le titre "Coulez mes larmes, dit le policier" cet automne en librairie...
Une adaptation au cinéma a été envisagée à fin des années 2000, avec achat des droits, mais sans aboutir.