Un chouette thème central jazz-funk sous influence disco, époque oblige – on retrouve d’ailleurs un peu les même envolées de violons que sur son score pour le Visitor de Giulio Paradisi – distillant une certaine mélancolie en accord avec la tonalité générale du film, relativement posée pour un opus Lenzi / Merli. Les morceaux d’action et pistes à suspense alternent ainsi, et parfois mélangent, rythmiques coup de poing typiques de leur auteur et intermèdes plus lyriques incluant une mélodie sicilienne, reprise sur les pistes 3 et 15 sous forme de chant. Personnellement, j’avoue avoir un petit faible pour le morceau 10, reprise du thème central dans une version slow, avec piano solo sur nappes de synthé.
Partition pas très subtile, sans doute un peu répétitive, mais avec ses bons moments. Recommandé toutefois prioritairement aux fans de Micalizzi, qui savent à peu près à quoi s’attendre.
Il s’agit apparemment du premier volume d’une série consacrée à l’édition de bandes originales des films d’Umberto Lenzi. A paraitre bientôt, d’après le livret-poster de cet album tiré à 1000 exemplaires : Roma a mano armata, également composé par Franco Micalizzi. Et c’est le label italien Beat Records qui régale.