Un album relativement court que ce Taking Woodstock, puisque ne dépassant pas les 30 minutes. Il me semble toutefois qu’il n’y a guère plus que ça de musique originale dans cette semi-réussite/échec d’Ang Lee, marquant sa seconde collaboration avec Danny Elfman six ans après Hulk. Sans doute pas un opus majeur pour ce compositeur. Mais j’avoue préférer ce modeste ouvrage a bien des compositions plus imposantes écrites ces derniers temps par le père Elfman. C’est d’ailleurs le premier score d’Elfman que j’achète depuis Hulk, en fait.
Ce qui me botte là-dedans, c’est qu’on y retrouve un peu de la fraîcheur des premiers travaux de ce compositeur, mais sans non plus qu’il y ait redite. Entre ballade folk, rock psychédélique et passages plus planants, cette composition offre, côté instrumentation, une place de choix à la batterie et plus encore à la guitare, classique tout autant qu’électrique. A ce titre, et sans être un spécialiste d'Elfman, je rapprocherais bien cette composition de celle de Dead presidents, mais sur un mode nettement plus "relax". Plus quelconques sont les 3, 4 morceau intimistes à la clarinette, censés probablement évoquer musicalement les origines juives du héros.
Livret plutôt sommaire en termes d’informations, du moins pour le label La-La Land. Mais il s’agit là d’un titre récent, et donc, je suppose, toujours plus délicat à commenter. A noter que l'album est actuellement proposé à 9.95 $ chez Screenarchives (et que, par conséquent, j'aurais mieux fait d'attendre une quinzaine avant de l'acheter
)