De toute les groupes de metal apparu durant les années 90, 3rage against the machine" est probablement un des plus marquant, un des plus originaux et un des plus engagés.
Le première album, "Rage against the machine", fût un véritable choque à l'époque, brulôt incandésscant de 10 titres tous plus rageurs les uns que les autres, avec en première ligne "Killing in the name on" et "Freedoom".
RATM n'étant pas un groupe très préssé, le second album, "Evil Empire", se fera attendre près de 4 ans. Je me souviens qu'a l'époque, si j'avais tout de suite accroché au titre phare de l'album ("Bulls on parade"), l'album dans sa globalité m'avait paru au début moins accéssible que le premier. Cette impréssion c'était néamoins estompé après quelques écoute, l'album s'avérant en fait aussi bon que le premier, même si un peu moins brute.
En 1998 sort "Live And Rare", premier live officiel du groupe (Il me semble qu'il n'a longtemps été disponible qu'au Japon). C'est un album sympa mais loin d'être indispensable, les Bootlegs de RATM se comptant par dizaine et étant souvent de très bonne qualité. C'est d'ailleurs uniquement sur ceux ci que l'on peut entendre les speech rageurs de Zack De La rocha entre les morceaux et bien avec le groupe jouant en arrière plan, comme dans le très vindicatif "Hadda Be playing on a juke box).
Très sympa, surtout que le groupe se montrait malheureusement beaucoups moins expréssif lors de ses concerts en France, enchainnant les morceaux sans généralement s'adresser au public.
Le troisième album "The Battle of Los Angeles" sort en 1999 et s'avère lui aussi excellent, avec un mélange de rage et de mélodies fonctionnant parfaitement et un Tom Morello toujours aussi éfficace et inventif.
Lorsque Renegades sort, en 2000, on sait déjà que le groupe à splitté suite au départ de Zach de la Rocha (qui était quand même un gros casse couille !). L'humeur est donc plutôt morose et l'album n'est de plus constiuté que de reprise, ce qui est toujours assez énervant même lorsque celle ci s'avèrent efficace.
La fin assez rapide de RATM aura cependant permis au groupe de partir en pleine gloire au contraire de groupe comme Korn qui n'en finissent plus d'agoniser.
Le groupe aura en tout cas marquer les années 90 et l'histoire du metal.
De la rebellion pour ados quand même. Si on parle d'engagement politique, ben justement UDS c'est quand même autrement plus revendicatif et engagé.
