Né dans une famille de musiciens, Sorn est naturellement doué pour la musique. Il joue du xylophone, dont il obtient des sonorités divines. Alors qu'il est encore un enfant, son frère ainé est battu à mort par des musiciens rivaux et il est dorénavant interdit de de jouer cet instrument par la famille. Sorn désobéit pourtant aux ordres de son père et joue en secret la nuit dans un temple abandonné. Son père l'autorise finalement à être formé, et au fil des compétitions, il approchera la cour du Roi de Siam.
"The Overture", film thaïlandais, a tout de la bête de festival : une histoire sur le dépassement de soi afin d'être le meilleur, l'originalité d'être un film sur le xylophone
, le côté fresque historique servie en plus avec plein de gros mouvements de caméra pour se faire mousser. Le film a été de toute façon produit dans le sens de plaire au public occidental (on s'en rend compte dès le générique d'ouverture, écrit en thaï et en anglais, tel un film HK). Toute la construction du film est d'un classicisme ultra-rigide, on a droit à tous les clichetons du genre, et tout est bien expliqué clairement. Mais à force de vouloir de vouloir faire des courbettes à ce public occidental, le film se transforme en parodie involontaire, voire même en nanar édifiant. 
Il y a une bonne poignée de moments purement hallucinants de niaiseries, tellement appuyés que ça en devient rapidement hyper drôle, pour peut qu'on fasse preuve de second degré. Les séquences de combat de xylophones en elles-mêmes sont plutôt bonnes, mais c'est ce qu'il y a autour qui donne matière à moquerie. Le découpage de certaines scènes est à mourir de rire. Techniquement, le montage est très bon (le réalisateur s'est d'ailleurs occupé du montage lui-même), mais ce sont les idées qu'il y a derrière qui sont poilantes (la rencontre avec la fille à la cour du Roi détenant la palme). Les métaphores sont complètement foireuses (genre Sorn a droit à son gros moment d'indécision, et en regardant les cocotiers bouger, il a une illumination ). A la manière d'un Ong Bak, auquel "Overture" est souvent comparé, on aurait tendance à se faire chier en dehors des scènes d'action, très mal écrites et mises en images. Mais "Overture" relève encore plus du nanardesque que Ong Bak à ce niveau là. Et donc on passe quand même un bon moment si on a l'ouverture (oh oh 
) d'esprit nécessaire.
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