Réalisé en 1973 Diaro segreto da un carcere femminile est le premier film que tourna Rino Di Silvestro.
Condamnées à l'enfer traine derrière lui la réputation d'être un des meilleurs exemples de WIP, oeuvre injustement surestimée.
Sur l'eternel trame de l'innocente incarcérée à tort suite à une affaire de drogue, Di Silvestro nous plonge ds l'enfer carceral feminin.
Mais l'enfer promis par le titre est quelque peu decevant.
Si l'ouverture du film est plutot alléchant, de beaux fouillages vaginaux et des doigtés rectals rejouissants sur des prisonnières par de reveches gardiennes, la suite pourra decevoir l'amateur d'ignominies carcerales.
Le problème vient surtout du fait que ds la version présentée chez CHOC PRODUCTION le film est amputé de bien 10 mn et est ainsi exempt de ttes les scènes saphiques particulièrement hot ici.. suite d'ébats lesbiens mouillés et de founes joyeusement tripotées et dévorées ainsi que de belles petites punitions sadiques.
Réputé ccomme étant l'un des + erotique, on ne peut ainsi en juger puisqu'il ne reste rien.
Recurrent du cinéma de De Silvestro, les scenes de douches sont nombreuses et le réalisateur se fait un plaisir de filmer gratuitement et complaisemment des culs, laids, flasques, fermes, boutonneux ou superbes ce qui deviendra sa marque de fabrique par la suite.
Condamnées à l'enfer s'il le laisse voir ss desagrement manque singulièrement de force. Le réalisateur s'attache surtout comme ds Les déportées de la section spéciale SS à montrer non pas l'horreur des prisons mais la detresse des detenues.
Qques belles scènes comme celle où les prisonnères écoutent avec grde tristesse une chanson larmoyante au son d'une guitare et mandoline comme seuls les italiens savent en faire ou la tres belle séquence où Lola met le feu à sa celule, hypnotisée pr les flammes, dansant comme en transe au dessus du feu.. scène quasi onirique où la jeune fille semble s'etre transformer en incube volant par dela les flammes alors que l'hysterie gagne la prison.
Le reste du film ne reserve guère de surprises: Rivalités entre detenues, trahisons le tout orchestré par des gardiennes lesbiennes et sadiques aux faciès patibulaire.
Eric apprécie surtout la gifle hallucinante que Irene met à la gardienne chef, faisant voler son chignon strict en eclat, l'humiliation la faiasant eructer de haine ou la bagarre sauvage des detenues où telles des furies elles se tirent les cheveux, dechirent leurs culottes et se roulent à terre en une masse hysterique.
Diaro est surtout interessant pour son prodigieux casting:
l'eternelle brune du ciné rital ANITA STINDBERG, la blonde EVA CZEMARYS au visage anguleux, habituée aux giallis mais ici trop snob pour etre credible, la rousse et tjs tres sale PAOLA SENATORE ds une masturbation délicate ou de torrides ébats à l'infirmerie, la fragile JENNY TAMBURY, les yeux bleux revolver de la rondouillarde GABRIELA GIORGELLI et surtout...

OLGA BISERA, specialiste lesbienne ds le rôle de la gardienne chef à la coupe hallucinante comme seules les kapos SS et les matronnes peuvent en avoir.. olga, froide et rigide se donnant à tout ce qui porte foune ds de très sales exploits.

Un casting de reve!
OLGAAAAAAAAAAA.. une garce comme j'aime!!! Olga je t'aime!!



Gentillet WIP, mieux vaut visionner le film ds sa version integrale italienne avec sa cohorte de scenes torrides et ses qques rejouissantes brutalités.
Cette VF donne une assez mauvaise image du film qui dèjà à mes yeux est loin d'être le meilleur du genre.
L'Italie a fait 1000 mieux

Tout sur l'un des + tragiques destins du ciné bis, celui de la malheureuse Paola Senatore ici même:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=275
Et celui de la tamburi:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=499