Amateurs et connaisseurs de la Seconde guerre mondiale, Spielberg a réussis à en tirer une majeur parti de ses meilleurs films comme 1941 ou La liste de Schindler.
Oeuvre de "maturité" comme l'est La liste de Schindler ou La couleur pourpre, L'empire du soleil prend pied dans le quartier anglais de Shangai, pendant la seconde guerre. Lors d'une panique générale, un jeune garçon, Jim, se retrouve paumé et erre dans la ville vide, à la recherche d'une aide. Après quelques peripeties il se retrouve dans un camp avec d'autres américains.
Avec "Le tombeau des lucioles", L'empire du soleit est l'un des rares films a me mettre les larmes malgré la dixième vision. Surement du à ce splendide final, ou sous la musique fabuleuse de John Williams, le spectateur semble vivre en quelques instants t la libération de ce poid que fut la seconde guerre mondiale. Un film magique, ou je me suis retrouvé par moment aussi paumé et apeuré que Jim, incarné par Christian Bale, alors très jeune. Un chef d'oeuvre invisible en zone 2, mais dispo en zone 1 avec ce qu'il fauthttp://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/B ... 83-4732950
Je fus plutot déçu de cet EMPIRE DU SOLEIL.Il y a des séquences réussies (le gosse soldat japonais,l'"évasion de Bale" (y'a bien ça non,parce que j'en suis plus sur))mais l'ensemble est plutôt lourd et bien trop long.L'interprétation de Christian Bale m'avait également déçu,le gosse montrant néanmoins une sublime conviction à jouer l'affamé déchirant le cellophane autour de la bouffe (il le fait au moins cinq fois dans le film).Enfin,on ne va pas jeter à la pierre à celui qui allait etre Trevor Retznik...
Un film plutôt moyen pour moi,un Spielberg oubliable car se recherchant une respectabilité de façon trop grossière(bon c'est pas PEARL HARBOR,quand même faut pas déconner)
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
Plutôt déçu par cet "Empire du soleil" que j'avais raté en son temps. C'est certainement le Spielberg le plus "Leanien", qui semble piocher à la fois dans "Le pont de la rivière Kwai" et "Le docteur Jivago" (pas vraiment les Lean les plus réussis pour moi) pour peindre une grande fresque historique. Si le début est intéressant, à partir du moment où l'on arrive dans le camp de prisonniers, le film s'enlise sérieusement. Les clichés se multiplient, le personnage de l'enfant hyper-malin devient agaçant, sa fascination pour les Kamikaze nous dépasse rapidement, les tenants et les aboutissants du personnage de Malkovich restent totalement flous. Apparemment, beaucoup de choses ont été coupées dans le camps, qui est pourtant toujours la partie la plus longuette du film.
Et puis Spielberg semble passer complètement à côté du sujet de la guerre sino-japonaise, pourtant le front le plus sanglant de la seconde guerre mondiale derrière le front est allemand - mais comme il n'y avait pas d'américains ou d'occidentaux, le sujet reste très mal connu dans le cinéma que nous connaissons... On a l'impression de se voir décrire tout ce qui est en marge de l'action, de l'histoire vraiment intéressante. Les japonais passent à la limite pour des gens assez énervés, mais pas plus que ça (en même temps, il est exact que les prisonniers civils occidentau n'ont pas été les captifs les plus maltraités par les japonais), alors que, là aussi, la Chine a été le théâtre d'atrocités absolument épouvantables... Evidemment, la fin est émouvante, mais avant, c'est tout de même un film lent, écrasé par une musique complètement envahissante ; je ne suis pas un anti-John Williams primaire, mais là, ça ne s'arrête pas pendant deux heures, à grands coups de choeurs rapidement gavants. Il y a des tours de force, heureusement, comme l'attaque aérienne, la découverte des troupes japonaises retranchées dans la campagne ; mais aussi du Spielberg assez lourd, comme la découverte du Zéro au milieu des étincelles, ce qui tourne aurtour de la bombe atomique, qui est vraiment souligné trois fois au stylo rouge. Bref, un film moyen , que j'aurais aimé aimé, mais qui semble daté, "entre deux périodes" pour Spielberg, se contentant d'un regard trop superficiel et sage pour provoquer l'émotion...
Passe en ce moment sur TPS Home Cinéma, dans une belle copie (1.85, VM anglaise, Dolby Stéréo d'origine)...
