
Bon bah voila donc le Ozon nouveau, un film par an à ce rtyhme-la et le garçon peut prendre sa retraite et vivre de ses rentes...

Voila, ça c'était pour la provoc', maintenant passons au film.
Romain (Melvil Poupaud), jeune photographe qui se la pète un peu quand même, apprend après avoir fait un malaise qu'il a un cancer généralisé et est condamné à court terme. Il décide qu'il ne se soignera pas et n'arrive pas a annoncer à ses proches (son fiancé, sa soeur, ses parents) la nouvelle mais se confie quand même à sa grand-mère (Jeanne Moreau). Petit à petit, s'enfonçant dans la maladie, Romain va décider de faire le bien autour de lui et de se réconcilier avec ses proches...
Voila quoi, tout est dit dans le résumé, pas grand chose à ajouter. L'interprétation est bonne, l'ensemble est fade et on a du mal à se sentir concerné par le destin de ce jeune homme. La faute à Ozon sans aucun doute qui, a force de distance et de ne pas vouloir rentrer dans les sujets qu'il initie, nous coupe de toute empathie. Contrairement à 5*2, que j'aimais déja moyen-moyen, je ne retiens aucune scène de ce Temps qui reste. Dommage mais bon, le garçon a encore la baraka dans le milieu critico-parisianiste, donc souhaitons-lui que son escroquerie dure encore longtemps...
