Keith Ritchie, un scientifique idéaliste est entré en contact radio avec une créature de Vénus, Zontar. Il tente en vain de convaincre de sa découverte son confrére et ami, le Dr. Curt Taylor. Ayant détourné un satellite artificiel lancé quelques mois plus tard, Zontar atterrit prés de la localité où réside Keith. Le vénusien stoppe l’approvisionnement de la ville en eau et en énergie provoquant la panique de ses habitants.
Keith, persuadé que Zontar va sauver la terre communique à l’extraterrestre les noms des personnes influentes de la ville dont celui de Curt. Zontar lance alors des « injectopods », des créatures volantes qui implantent des transmetteurs sur les humains, afin de prendre le contrôle de leurs esprits…
« Zontar the thing from Venus » est un remake du film de Roger Corman « It conquered the world » que Larry Buchanan réalise avec un budget rikiki pour la télévision.
Guère plus palpitant que son soporifique « Mars need Women » qu’il livre en 1967, Buchanan fait ce qu’il peut pour narrer cette invasion d’un extraterrestre mais sans le sou, il n’évite pas le bavardage.
L’intrigue puise son inspiration du côté de « l’invasion des profanateurs de sépulture » de Don Siegel, Zonar …euh pardon, Zontar prenant possession des humains grâce à des bestioles qui sont des homards avec des ailes de chauves souris apparemment animés par le procédé très spécial dit de la "canne à pêche motion"! Harryhausen n’a qu’à bien se tenir ! L’utilisation de lasers produit quant à elle une solarisation de l’image du plus bel effet.
Quant à Zontar, le truc venu de Vénus, il faut attendre une demi heure pour l’apercevoir brièvement. Il n’intervient quasiment que par l’intermédiaire de la liaison radio avec Keith Ritchie, le scientifique naïf voir idiot. Lorsque celui-ci demande à son ami Curt d’identifier le son émis par Zontar sur son récepteur, Curt pense qu’il s’agit de « jazz progressif ». La réplique est amusante.
Finalement, le machin venu de Vénus apparaît un plus longuement en fin de métrage et on peut alors apprécier ce monstre ressemblant à une chauve-souris géante avec un visage évoquant une pizza au trois fromages cramée. Buchanan jugeant sans doute que sa créature n’était pas crédible, ne s’appesantit pas. C’est bien dommage car elle constitue la seule attraction du film.
la copie disponible dans le coffret 50 Movie Pack Sci-fi Classics est trés médiocre.
