Si toi aussi tu te mets aux SS movies, ca va plus Dragon!!
Par contre, en te lisant, je me suis demandé un moment si on avait vu le même film. C'est donc conscienceux que je me le suis remater cette nuit et... je te trouve fort élogieux pour ce film. Point d'humour? glauque?
Love camp est hilarant d'un bout à l'autre derrière son aspect trash.
Réalisé en 1968 par Lee Frost, Love Camp 7 est un des pércuseurs du SS movies même si on en trouve trace au début des années 60 aux US pu e Scandinavie.
Remis dans son contexte d'alors, le film a pu eminemment choqué, cela est certain mais qu'en reste t'il aujourd'hui?? Une sorte de comédie entre Papa schultz et le nullissime Horreur nazies de Garrone.
D'une flagrante pauvreté, le camp 7 n'est autre qu'une chambre emenagée en cellule, un bout de studio, où s'étalent 5 malheureuses actrices et 4 officiers SS rougeauds et particulièrement patauds. Le décor ne change pas durant la petite heure que dure le film, on sent l'etroitesse du décor interchangeable. Le tout est mal filmé et ce qui donne le tournis c'est pas l'horreur inexistante ici mais ces angles de camera migraineux.
tout est si etroit que même la camera prend de la place donc...
C'est alors que le rire l'emporte à l'écoute des dialogues bêtifiants que débitent les actruers et les actrices qui semblent vraiment s'amuser. On sentirait presque le sourire sur le visage des actrices impassibles alors que certaines se font torturer. Tant et si bien qu'au bout de 5 mn on ne croit plus un seul instant à ce qu'on voit et à cette histoire d'espionnes infltrées en camp SS.
Inutile de dire que toutes les tortures sont quasiment hors champs et qu'il n'y a pas l'ombre d'un sévice visible si ce n'est de lègères marques.
Pour mettre l'eau à la bouche, on citera en réjouissances cette sublime torture du cheval d'arson, où le vagin d'une suppliciée est écrasé alors qu'elle est suspendue par dessus.. Un vagin écrasé, j'applaudis..
ce même vagin fouillé par l'obligatoire doctoresse ogresse en début de film lors d'une scène hilrante lle ausi tant elle est ratée. Mal filmé, on voit la bougresse fouillé le vagin avec son doigt.. a 5 cm du soi disant sex!!!!!!!!!

pdt que l'impertinente feint de se tortiller de douleur.
Niveau erotisme, nos 5 actrices se font toutes violer evidement pour la plus gde joie du spectateur...

mais soit hors champ avec qques cris et insultes ou si gentillement qu'on a l'impression d'une scène d'amour entre un chaud lapin et une frigide ... et ici on garde son pantalon bien sur!!
Quelques scènes de radieuses humiliations comme celle où une detenue doit lecher les bottes crotées d'un officier.. nouvelle salve d'applaudissements.... MAIS, que l'imagination du lecteur ne se laisse point emporter car c'est trés furtif d'une part et d'autre part, on ne voit pratiquement rien.. on imagine.
On ne parle même pas de l'orgie finale, 6 acteurs mal filmés, orgie qui ne dure que 30 secondes interrompue par l'arrivée des soldats francais massacrant tout ce beau monde dans élan d'hilarité generale.
Reste alors à compter le nombre de fois où les officiers emploient le mot Chienne, salope ou putain. Ca passe le temps et ca défoule!
Quant à la nudité, elle est ici omniprésente certes et totalement gratuite.. mais d'une sagesse extrême..
Le tout est joliment bercé d'une BO typique 60s particulièrement joyeuse et inédequate, et on pense encore plus à Papa schultz!!
On est donc a milles lieues des futurs SS movies transalpins des 70s et ce Camp 7 decevra fort les fans du genre. Mais du réalisateur de Black gestapo, on ne pouvait guère s'attendre à mieux.
Le vrai interet de love camp 7 est donc de le ressituer ds son époque et toute comédie certes malsaine mais comédie qu'il soit, on peut imaginer l'ombre sulfureuse qu'il traina en 1968 aux USA.
Pour les amateurs de SS movies et d'Eros-swastika, le dossier special sur le genre je le rapelle est sur ZoneBis:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=391