
Le peintre autrichien Gustav Klimt se rend à Paris pour présenter ses tableaux à l'exposition Universelle de 1900, et il y reçoit une médaille pour son oeuvre. Pourtant, à Vienne, son travail continue à faire scandale...

Grosse production européenne commandé au chilien Raoul Ruiz, "Klimt" met dans la peau du plus célèbre des peintres autrichiens John Malkovich et cherche à tout prix à casser le carcan du biopic classique. Pour ce faire, il se permet de nombreux glissements dans le surréel, les souvenirs ou la rêverie. Résultat, un beau fouillis, visuellement extrêmement soigné, doucement érotisant, mais qui ne parvient à convaincre que très rarement.

L'artificiliaté des dialogues et l'absence d'axes forts autour duquel pourrait s'articuler le film finissent par nous laisser assez inifférent à ce qui se passe, et ce plus de deux heures durant. On sent trop le gros travail de commande, sans réel propos ou justification...

Il est quand même intéressant à voir pour une chose assez étonnante : l'interprétation du pentre Egon Schiele par Nikolai Kinski, le fils de Klaus, dont la ressemblance avec son père, aussi bien dans le physique que dans le jeu est stupéfiante !