Alors, je suis allé voir ce fameux "wassup rockers" hier au paramount opera et je l'ai trouvé incroyablement vide et creux.
Une pauvre critique sociale digne d'un Mattei (tous les blancs sont riches et habitent beverly hills, tous les colorés sont pauvres et habitent south central...) associé à un pseudo-voyeurisme qui n'emoustillerait même pas Jack Lang.
Même la bande son est à chier, du trés mauvais punk rock.
La désagréable impression d'avoir été floué ...
Wassup Rockers - Larry Clark - 2005
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- Messages : 54
- Enregistré le : mar. juil. 19, 2005 2:05 am
- Localisation : Paris - France
- Contact :
-
- Messages : 1588
- Enregistré le : jeu. févr. 17, 2005 8:41 pm
- Localisation : là où il fait beau
C'est quoi la chanson qu'on entend dans la BA de Wassup Rockers?
Quand le type s fait flinguer contre un mur dans la BA y'a un morceau avec un me cqui braile HOI! HOI!
Y'a quelqu'un qu'a une idée sur ce que c'est?
merci d'avance
Quand le type s fait flinguer contre un mur dans la BA y'a un morceau avec un me cqui braile HOI! HOI!
Y'a quelqu'un qu'a une idée sur ce que c'est?
merci d'avance
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
-
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Aprés le summum atteint par Clark dans Ken park qui represente l'apotheose de son travail en tant que réalisateur, il revient à un cinéma plus sage, beaucoup moins trash même si ses préoccupations premières sont belles et bien présentes: l'adolescence et ses divers problémes.
On plonge cette fois dans l'univers de jeunes skaters latinos dont il nous fait partager une journée, du lever à l'aube et en une journée.
Clark nous brosse un tableau de leurs differents heurts avec et la société et la communauté black mais également les quartiers huppés de Beverley high.
Les ados latinos de Clark doivent faire face à une double discrimination : être latinos d'une part et non noir et d'écouter du punk et faire du skate au lieu d'ecouter du rap, eternel combat raciste entre rappeurs et skaters. Ceci se traduit donc par la difference de couleur de peau mais aussi de moeurs et de tenues vestimentaires.
Aux casquettes et baggy emagasine-merde des rappeurs, ils preferent les jeans mega moule-poutre ce qui parfois mérite d'être abattu froidement dans la rue d'un coup de revolver.
L'histoire met un certain temps à démarrer, on apprend à connaitre les personnages dans leur quotidien, une journée typique de ces ados.. skate, musique, sexe et le désarroi, l'envie d'être heureux même cantonnés dans ce ghetto et heureux ils semblent l'être.
Toute la 1ere partie est consacrée à ce quotidien, un peu à la façon d'un documentaire. Wassup rockers a beaucoup de similitudes avec Kids dont il pourrait être une gentille décalque latine.
La deuxième partie se situe à Beverly Hills lorsque nos skaters y débarquent invités par deux chaudasses dans leur magnifique propriété. C'est ce que sans doute Larry Clark a fait de plus politique jusqu'à présent.
Le ton change cette fois, on approche la tragédie, le drame mais Clark ne perd pas cette emotion qui était présente jusque là.
A ce titre, la longue conversation dans la chambre entre la fille et le jeune Kiko est remarquable et particulièrement prenante, d'une sincerité hallucinante et d'une justesse incroyable.
De façon plus que simple et avec les mots et les regards adequates, elle explique concrètement les mécanismes et conséquences de cette ségrégation entre deux jeunes entierement à l'opposé mais qui pour une fois se comprennent.
La suite malheureusement renverse la tendance. La condescendance et l'apparente acceptation dans cet univers branché et huppé n'est qu'illusoire: ils ne sont pour eux que des singes savants dotés de paroles, une curiosité ludique voire sexuelle- le jeune gay voulant embarquer Jonathan ou la riche ivrogne quadragenaire emballant le plus jeune des adolescents. Perversité, peversité.
Le massacre final même si non fortuit n'en est que plus mérité et juste vu par l'autre bout de la lorgnette.
De retour chez eux à l'aube, ils retrouveront le ghetto et leur quotidien, le racisme black et leur skate comme si pour Clark, il n'y avait pour ces enfants aucune echappatoire.
Empreint d'emotion et bénèficiant d'un naturel etonnant de la part des jeunes acteurs, Wassup.. n'est que la vision meprisante de Clark du système américain. Il réalise là un film attachant et résolumment soft ce qui decevra les fans de Ken park notamment.
Pourtant on y retrouve tout l'univers de Clark même édulcoré.
Il filme ses adolescents avec un amour ostentatoire. La camera caresse leur corps à demi nu, leche chacune de leur courbe, s'attarde sur leur entre-jambe particulièrement mis en evidence dans leur jean moule-barre
, se fixe sur les fessiers nubiles, n'arrête pas de les déshabiller dans la plus pure tradition homo-erotisante.
On y retrouve par infimes touches le coté voyeur de Clark comme lorsque le jeune gay observe Jonathan uriner par le trou de serrure
. Clark ne filme pas ces ados, il leur fait l'amour, esthetisant au mieux chacun de ses plans, pour notre plus grand grand plaisir.
Pourtant si le sexe est bien là, s'il evoque par le biais de personnages la sexualité de ses gamins- la fille qui a 14 ans a couché avec plus de 19 garçons, le sex symbol incarné par Jonathan et les reflexions que suscite ses superbes fesses moulées dans son jean
, la frustration de Kiko qui à 13 ans est encore vierge
- il n'est cette fois pas explicite, aucun plan de nu integral, aucun kiki nubile
... l'imagination fera tout le reste.
Au credit du film, le naturel de ces jeunes acteurs et leur simplicité, l'emotion qu'ils dégagent dans leur jeu et lors de certaines séquences, cette beauté fragile.
Au Top Clark peut etre pas son meilleur film ou mon préféré qui reste Ken park, mais un film attachant, sincere et denonciateur.
Et comment ne pas tomber amoureux de Jonathan interprété par Jonathan Velasquez, le principal heros du film.. veritable ange tout droit sorti d'un film de Pasolini, etrange sosie de mon avatar..
Si j'étais cinéaste, je me reincarnerais en Clark!!
Magnifique jonathan..

Divin Jonathan..

Celeste Jonathan, a droite dans son beau jean moule tige qui laisse rever quant au contenu..

Angelique Jonathan

Jonathan a droite toujours.. Pff!! hot!

L'emouvante conversation sur le lit avec Francisco Pedrasa, le seul à avoir de breves séquence de nu..

Eric va faire de beaux rêves cette nuit!
On plonge cette fois dans l'univers de jeunes skaters latinos dont il nous fait partager une journée, du lever à l'aube et en une journée.
Clark nous brosse un tableau de leurs differents heurts avec et la société et la communauté black mais également les quartiers huppés de Beverley high.
Les ados latinos de Clark doivent faire face à une double discrimination : être latinos d'une part et non noir et d'écouter du punk et faire du skate au lieu d'ecouter du rap, eternel combat raciste entre rappeurs et skaters. Ceci se traduit donc par la difference de couleur de peau mais aussi de moeurs et de tenues vestimentaires.
Aux casquettes et baggy emagasine-merde des rappeurs, ils preferent les jeans mega moule-poutre ce qui parfois mérite d'être abattu froidement dans la rue d'un coup de revolver.
L'histoire met un certain temps à démarrer, on apprend à connaitre les personnages dans leur quotidien, une journée typique de ces ados.. skate, musique, sexe et le désarroi, l'envie d'être heureux même cantonnés dans ce ghetto et heureux ils semblent l'être.
Toute la 1ere partie est consacrée à ce quotidien, un peu à la façon d'un documentaire. Wassup rockers a beaucoup de similitudes avec Kids dont il pourrait être une gentille décalque latine.
La deuxième partie se situe à Beverly Hills lorsque nos skaters y débarquent invités par deux chaudasses dans leur magnifique propriété. C'est ce que sans doute Larry Clark a fait de plus politique jusqu'à présent.
Le ton change cette fois, on approche la tragédie, le drame mais Clark ne perd pas cette emotion qui était présente jusque là.
A ce titre, la longue conversation dans la chambre entre la fille et le jeune Kiko est remarquable et particulièrement prenante, d'une sincerité hallucinante et d'une justesse incroyable.
De façon plus que simple et avec les mots et les regards adequates, elle explique concrètement les mécanismes et conséquences de cette ségrégation entre deux jeunes entierement à l'opposé mais qui pour une fois se comprennent.
La suite malheureusement renverse la tendance. La condescendance et l'apparente acceptation dans cet univers branché et huppé n'est qu'illusoire: ils ne sont pour eux que des singes savants dotés de paroles, une curiosité ludique voire sexuelle- le jeune gay voulant embarquer Jonathan ou la riche ivrogne quadragenaire emballant le plus jeune des adolescents. Perversité, peversité.


Le massacre final même si non fortuit n'en est que plus mérité et juste vu par l'autre bout de la lorgnette.
De retour chez eux à l'aube, ils retrouveront le ghetto et leur quotidien, le racisme black et leur skate comme si pour Clark, il n'y avait pour ces enfants aucune echappatoire.
Empreint d'emotion et bénèficiant d'un naturel etonnant de la part des jeunes acteurs, Wassup.. n'est que la vision meprisante de Clark du système américain. Il réalise là un film attachant et résolumment soft ce qui decevra les fans de Ken park notamment.
Pourtant on y retrouve tout l'univers de Clark même édulcoré.
Il filme ses adolescents avec un amour ostentatoire. La camera caresse leur corps à demi nu, leche chacune de leur courbe, s'attarde sur leur entre-jambe particulièrement mis en evidence dans leur jean moule-barre


On y retrouve par infimes touches le coté voyeur de Clark comme lorsque le jeune gay observe Jonathan uriner par le trou de serrure


Pourtant si le sexe est bien là, s'il evoque par le biais de personnages la sexualité de ses gamins- la fille qui a 14 ans a couché avec plus de 19 garçons, le sex symbol incarné par Jonathan et les reflexions que suscite ses superbes fesses moulées dans son jean







Au credit du film, le naturel de ces jeunes acteurs et leur simplicité, l'emotion qu'ils dégagent dans leur jeu et lors de certaines séquences, cette beauté fragile.
Au Top Clark peut etre pas son meilleur film ou mon préféré qui reste Ken park, mais un film attachant, sincere et denonciateur.
Et comment ne pas tomber amoureux de Jonathan interprété par Jonathan Velasquez, le principal heros du film.. veritable ange tout droit sorti d'un film de Pasolini, etrange sosie de mon avatar..


Si j'étais cinéaste, je me reincarnerais en Clark!!
Magnifique jonathan..

Divin Jonathan..

Celeste Jonathan, a droite dans son beau jean moule tige qui laisse rever quant au contenu..


Angelique Jonathan

Jonathan a droite toujours.. Pff!! hot!

L'emouvante conversation sur le lit avec Francisco Pedrasa, le seul à avoir de breves séquence de nu..


Eric va faire de beaux rêves cette nuit!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
-
- Messages : 880
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:53 am
- Localisation : je sais plus
Pour ma part j'ai plus vu le film comme une sitcom décalée. C'est flagrant dans la seconde partie (la première servant de présentation des personnages) à Beverly Hills quand les ados passent de propiétés en propriétés en escaladant les murs et tombant à chaque dans les clichés hollywoodiens (la party chez le gay, la vieille bourgeoise bourrée qui finit mal
, le passage mortel chez Charlton Heston etc.).
Les acteurs ne sont pas des pros c'est vrai, quelques erreurs de script (quand jonathan abandonne son skate, on le voit dessus le plan d'aprés) mais les personnages sont tous bien vus je pense.
La zique à 99% hardcore colle parfaitement au film.
Seul reproche, on était que 2 dans la salle

Les acteurs ne sont pas des pros c'est vrai, quelques erreurs de script (quand jonathan abandonne son skate, on le voit dessus le plan d'aprés) mais les personnages sont tous bien vus je pense.
La zique à 99% hardcore colle parfaitement au film.
Seul reproche, on était que 2 dans la salle

-
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
J'avais noté cette erreurTubbytoast a écrit : Les acteurs ne sont pas des pros c'est vrai, quelques erreurs de script (quand jonathan abandonne son skate, on le voit dessus le plan d'aprés)
Seul reproche, on était que 2 dans la salle


Et Eric était seul dans son lit quand j'ai maté le DVD


Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
-
- Messages : 57
- Enregistré le : lun. nov. 19, 2007 4:29 pm