Escape from L.A. / Los Angeles 2013 (1996) John Carpenter

[Plisken]

Plisken... c'est moi

Plissken c'est Snake

[Renfield]

Plisken... c'est moi

Plissken c'est Snake

Oups...

C'est bon, j'édite et je corrige...

[arsenium]

Pour ma part, j'attendais vraiment une suite dans le "genre" de Escape from New York... Inutile de vous préciser dès lors que j'ai halluciné...dans le mauvais sens. Contrairement à ce que disait un intervenant du topic, le fait que Snake s'auto-parodie ne tend pas à l'"iconiser" selon moi. (Si on compare à d'autres héros récurrents/sagas, c'est rarement le cas : les star wars, ce bon vieux inspecteur harry, halloween, sûrement d'autres qui me reviendront après, tous sont restés dans la même veine...)

Bon, OK, les SFX c'est pas la faute à Carpenter apparemment, mais son film en pâtit gravement. Mais s'il dénonce tout un tas de choses déjà citées plus haut, je trouve que les habiller dans un blockbuster virant au portenawak (l'attaque en deltaplane m'a fait bondir ) ne sert pas à grand chose...J'aurais mieux accepté la chose s'il s'était cantonné à du spectacle, en laissant la diatribe dans son premier opus.

Pas aimé du tout, peut-être à revoir dans quelques années où mon souvenir du premier sera moins frais (dans le cas présent, une semaine d'intervalle seulement entre les deux.) mais j'en doute !

[rusty james]

Cà m'avais fait la même impression la première fois
Quand à Harry faut (???) que tu remates la dernière cible

[haxandreyer]

Un film avec du Tool (bonne période) dans la BO, ça ne peut-être qu'un bon film, non ?

[Fatalis rex]

Moi je rêve d'un ESCAPE FROM WASHINGTON qui reviendrait au 1er degré du 1er film. Kurt Russel m'a l'air encore en forme.

Bon sinon toujours pareil, Carpenter veut faire dans la satyre mais verse dans la parodie, là ou NY1997 balançait 100 fois plus mais sans être lourd dans le démonstratif. Le français qui joue le pseudo Ché Guévara est pathétique, le sidekick tout autant, on se demande ce que Snake vient foutre dans ce cirque ridicule à base de vieux babacool qui surfe sur des vagues de pétrole

[Le Poulpe Pervers]

Ben le sidekick c'est Steve Buscemi qui fait du Steve Buscemi hein

[arsenium]

Cà m'avais fait la même impression la première fois
Quand à Harry faut (???) que tu remates la dernière cible

Oui enfin c'est le dernier (oui ça se sent c'est clair), et en un opus (allez, maximum au deuxième), il était déjà culte comme personnage...

[Jérôme]

Le 14 septembre en Angleterre

[celia0]

Le bluray permettra d'apprécier pleinement les éblouissants effets spéciaux.

[Jérôme]

celia0, mauvaise langue

[Plisken]

Rien que pour le plus beau final du monde !

[comte vonkrolock]

C'est marrant comme la jacquette de ce BR épouse de nouvelles couleurs afin d'être en harmonie avec le nouveau boitier bleu

Affiche Originale


C'est du plus belle effet


Merci Jérôme

[Manolito]

Revu avec plaisir de "Los Angeles 2013". Je crois même que je le préfère à "New York 1997" revu aussi il y a peu. Le discours plus abouti, l'humour plus drôle (car il y a aussi beaucoup d'humour dans "New York 1997" contrairement à ce que pensent certains, mais il n'est pas aussi efficace). Cinématographiquement, c'est moins élégant ; mais le discours de Carpenter est ici très articulé et réfléchi, sans se donner l'air d'un pensum pour autant. Il assume à fond son statut de King de la série B américaine et signe un film coloré et bondissant qui ose tout, aligne une galerie gouleyante de guest star, des scènes d'action délirantes, des gags acerbes et un ton joyeusement frondeur. Quand l'original est cité, c'est toujours de façon habile et renouvelée. Je suis d'accord avec la personne plus haut qui le décrit comme une rencontre entre la série B d'action "New York 1997" et la comédie comic books "Jack Burton". Parfois un peu boiteux et bancal, "Los Angeles 2013" est un film qui vieillit bien mieux qu'on n'aurait pu le croire tant il était en avance à son époque. L'ultime plan de Snake soufflant la fumée de son cigare au visage d'Hollywood - qui aujourd'hui considère de classer "R" tout film où apparaîtrait un fumeur par exemple !

C'est hélas un film dont l'insuccès a grillé définitivement Carpenter auprès des majors et a accéléré sa progressive mise à l'écart du cinéma...

Vu sur le dvd US 2.35 4/3 qui est très médiocre : copie sombre, très mal définie, entaché d'un gros grain numérique, de couleurs peu naturelles et simplifiées à, compression douteuse. Il était temps qu'une nouvelle édition arrive cette année en bluray (des deux côtés de l'atlantique) !! La piste Dolby Digital est très convenable (dialogues un peu trop bas quand même)... Servi avec une bande annonce 1.85 4/3, présenté comme une fausse pub futuriste.

[Lord Taki]

J'adore la séquence où Snake se retrouve en face de 3 types et leur dit qu'ils vont se la jouer à la façon de ...

Et effectivement cette fin hallucinante, l'"init 6" de mes rêves. Vu en salle avec des SFX qui étaient déjà à la ramasse mais cela fait parti du charme du film.

Et cette musique! Je conserve précieusement le LD NTSC.