Source : WebAu printemps 1863, une troupe de soldats de l'Union est envoyée derrière les lignes confédérées dans l'intention de détruire une ligne de chemin de fer à Newton Station. La section est ménée par le Colonel Marlowe et un médécin-major que tout oppose. Le plan secret de la mission est découvert par une belle Sudiste que la troupe est dès lors obligée d'emmener, afin de s'assurer de son silence.
Un très bon Western signé John Ford.
L'affrontement entre John Wayne et William Holden, bien que classique, est très réussit, les 2 acteurs étant très charismatiques et interprétant leur role avec conviction.
De même, plus qu'un film de guerre, "Les cavaliers" est un film sur la guerre. Plus que les batailles, John Ford s'attache surtout à décire le quotidien d'une troupe de soldat du Nord progréssant en térritoire enemie, cotyant une population souvent hostile mais aussi parfois près a collaborer. Sur ce point, le film est donc très intéréssant.
Cependant, on peut regretter que celui ci deumeure très académique et bien timoré. Certes, John Ford décrit une guerre fratricide et ses conséquence sur les soldats et les populations, mais il se garde bien cependant de trop gratter là ou ça pourrait faire. mal
Aussi, dans "Les cavaliers", tout le monde est cheuvaleresque, remplie de belles valeurs, même dans la guerre. On est correcte avec les démoiselles et on épargne toujours les civils. Même les soldats ennemies sont traité avec le plus grand respect.
Une vision tout de même bien faux cul de l'histoire d'une des guerre les plus sanlgantes du 19ème sicèle, annonciatrice des boucheries a grandes echelles des conflits comtemporains.
Une séquence symbolise bien cette attitude assez contestable de john Ford. A un moment, un bataillon sudistes uniquement composé de jeunes garçons charge les soldats Nordistes. On ne verra rien du combat, le récit suggerant même que les Soldats Nordistes ont réussit à fuir sans encombre et qu'il n'y a eu aucune perte des 2 cotés. Cette scène s'en trouve donc considérablement amoindrie et d'une bienveillance un peu douteuse. Sécouer le public, le confronter à l'horreur de manière brutale et réaliste, ça peut aussi être bénéfique. Enfin bon, c'est vrai qu'on était en 1959 ......
Enfin, le film reste néamoins très agréable à visionner.