Il y a quelques années de cela, le monde est parti en sucette, les hommes dans leur soif de conquête se sont frités à grand coup de missiles causant ainsi la disparition d’un bonne partie de la population, la pollution des eaux, la destruction de la végétation et la disparition des lecteurs DVD… On est bien dans un post-apo quoi.
Outre cela, le climat s’est vu dégradé (le ciel est rouge, ce qui est mieux pour bronzer mais moins bien pour y voir clair), les eaux de pluie sont devenues toxiques et certains humains ont muté en une race agressive et meurtrière (ils ont des yeux d’albinos quand ils sont colères quoi).
Le gentil Baron Cawdor vit cependant tranquillou sur ses terres pourries et traite son peuple de gueux avec tous les égards, bien installé sur son trône en compagnie de sa maîtresse, ses 2 fils et sa fille… Jusqu’au jour où Harvey Cawdor, le fils aîné et ingrat décide de décimer sa propre famille pour prendre le contrôle et ainsi accéder au pouvoiiiiiiiiiiir !!! Le jeune Ryan, son frère cadet, échappe cependant au carnage (avec un œil crevé toutefois) et sera de fait condamné à vivre en fugitif des années durant…
Ryan grandit, s’épanouit, découvre son corps, laisse pousser ses poils de torse et devient finalement le sosie de Snake Plissken. Ca claque. Du coup, il est maintenant fin prêt pour prendre sa revanche et renverser l’horrible dictature imposée par son frère Ryan et sa cochonne de femme incarnée par la toujours aussi séduisante Traci Lords.
Bien entendu, il ne pourra pas y parvenir seul. C’est vraiment trop compliqué même quand on ressemble à Snake Plissken. C’est pourquoi notre héros devra faire équipe avec un jeune mutant albinos, un vieux qui sert à rien (mais qui est supposé drôle je pense) et une demoiselle gaulée mi-humaine mi-mutante. L’intérêt du « moit-moit » étant bien sûr qu’elle est gentille comme une gentille humaine mais qu’elle peut à la demande devenir méchante comme une méchante mutante. Trop forte cette fille…
Deathlands, c’est un téléfilm sympatoche sorti chez nos amis Belge en DVD (locatif) et dispo chez rueducommerce pour 75 centimes d’euros… Mais avant cela, c’est une série de bouquins de James Axler dont voici les jaquettes :





Ici, le héros est incarné par Vincent Spano, un mec qui expose sa beaugossité à grand coup de regard de braise. Bon, pour les besoins du film, il est borgne (on repassera pour le regard glamour) mais reste qu’il est assez charismatique et tient plutôt bien son rôle. Il en va de même du reste pour les seconds rôles, tous joués de manière plutôt convaincante. Mention spéciale à Jenya Lano dont le jeu s’avère tout simplement stupéfiant… Ouais. OK, j’ai bluffé. A dire vrai, je n’ai pas remarqué son jeu d’actrice, j’ai juste remarqué que chacune de ses apparitions provoquait chez moi un intérêt certain… Mais qu’importe, tout le monde est sympa et se la pète bien à l’écran.
Concernant le film en lui-même, il s’avère plus qu’honnête pour un post-apo aux moyens évidement limité. On sent une espèce de dimension « épique du pauvre », un peu à la manière de l’adaptation de « Ken le survivant » mais cette fois-ci réalisée avec de meilleurs intensions… Le film nous propose même une mini-chasse à l’homme distrayante, histoire de redonner un peu de pèche à l’ensemble. Les « crises » des mutants sont cheaps mais l’idée est bonne. La plupart des actions sont prévisibles mais l’ensemble est cohérent et fonctionne bien.
Par ailleurs, l’histoire de la famille Cawdor est assez intéressante et le caractère « déviant » de la nouvelle génération ajoute un petit côté malsain. Par exemple, le fils du Baron Harvey semble sexuellement très proche de sa mère (nympho et droguée) et ce en publique, sous les yeux même du Baron qui semble s’en taper le haricot comme de l’an 40… Etranges relations donc qui ne me choquent cependant pas plus que ça puisque la mère en question n’est autre que Traci Lords (magnifique et rayonnante mais je m’emporte…). Soyons logique : si ma mère était Traci Lords qu’elle se trémousse contre moi, je serai voir un gros pervers incestueux, soit un frustré incurable passant sa rage en tuant des petits animaux. Je ne vois vraiment pas comment il pourrait en être autrement…
Bref, vous l’aurez compris, un petit film certes, mais un film honnête que tout amateur de post-apo devrait apprécier à sa juste valeur, ne serait-ce que pour les bonnes idées qu’il propose, ses acteurs plutôt convaincants et ses quelques excès gores (les impacts au fusil à pompes font mal, très mal…).
La copie proposée par le DVD (locatif mais vendu quand même…) est de plus propre, 16/9 et 1.85, proposant la VO et la VF en 5.1. Que demande le poulpe ?
Allez, je suis cool, je vous mets la tof imdb de Jenya Lano :

Et celle de Traci Lords :
