Les douze salopards - 1967 - Robert Aldrich

[big john 33]

bein sur chef d'oeuvre au catsing de grande classe
il vient de ressortir en z2 avce un nouveai master 16.9 d'apres:
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd ... opards.htm
mais je ne le trouve pas sur le net
quelqu'un l'a vu sur le net ou ds des boutiques? et surtout quelqu'un peut confirme la présence de 16.9 absent sur le z1?
grcias

[rusty james]

J'en ai entendu parlé de la sortie de ce zone 2 mais je ne peux pas en dire plus malheureusement si ce n'est que j'espère bientôt pouvoir l'avoir en ma possession !!!!
Un de mes film préféré vu peut être 50 fois étant jeune mais il ne repasse plus à la TV ! Sont vraiment trop con, ils repassent les pseudo suite mais pas l'original !!!

[celia0]

La jaquette est differente: il s'agit d'un nouveau zone 2 ou il s'agit de l'edition sortie le 3 juin avec son format 2.20 aberrant?

[Jérôme]

il est 16/9 le Zone 2 mais on en parle déjà ici et il est dispo dans toutes les boutiques à 9.99.

viewtopic.php?t=1371&highlight=salopards

pour les prb du 2.20, c'est aussi ici :
http://www.dvdclassik.com/%7Edvdclass/p ... =salopards

[primagoo]

http://www.alapage.com/?donnee_appel=CCHEQ le lien qui permet d'avoir les fdp gratos et -5% sur le prix affiché, j'ai testé, ça marche...

[Jérôme]

nouveau collector en préparation. Attention quand même car le Zone 1 aura une nouvelle VF en québéquois, comme l'annonce la jaquette. mais les pbs de cadrages du précédent DVD devraient être réglés (le film était trop matted)

Warner Home Video have announced the Region 1 DVD release of The Dirty Dozen (Two-Disc Special Edition) for 23rd May 2006 priced at $26.99 SRP. Lee Marvin, along with Charles Bronson, Ernest Borgnine, Jim Brown, Trini Lopez, Telly Savalas, Donald Sutherland, George Kennedy, Clint Walker and John Cassavetes (nominated for a supporting actor Oscar(R)) head the all-star macho cast, which was directed by Robert Aldrich

The new DVD features a newly remastered print and, for the first time, a 16x9 format (enhanced for widescreen televisions). Bonus features include the DVD premiere of the 1985 sequel, "The Dirty Dozen: The Next Mission," with Lee Marvin, Ernest Borgnine and Richard Jaeckel reprising their original roles. There are also two new documentaries plus a vintage documentary and commentary by original novelist E.M. Nathanson, film historian David Schow and veteran military advisor Capt. Dale Dye with Jim Brown, Trini Lopez, Kenneth Hyman, Stuart Cooper and Colin Maitland.

Features on this two-disc set include:
Bonus Movie The Dirty Dozen: Next Mission - The 1985 sequel with Lee Marvin, Ernest Borgnine and Richard Jaeckel reprising their original roles
Commentary by cast members Jim Brown, Trini Lopez, Stuart Cooper and Colin Maitland, producer Kenneth Hyman, original novelist E.M. Nathanson, film historian David J. Schow and veteran military advisor to movies Capt. Dale Dye
Introduction by Ernest Borgnine
2 New Documentaries:
Armed and Deadly: The Making of The Dirty Dozen
The Filthy Thirteen: Real Stories from Behind the Lines
Marine Corps Combat Leadership Skills: Vintage recruitment documentary featuring Lee Marvin
Vintage Featurette Operation Dirty Dozen
Soundtrack Remastered in Dolby Digital 5.1
Theatrical Trailer
Languages: English (DD5.1) & French (Dolby Surround)
Subtitles: English, French and Spanish (Feature Film Only)




sony, de son côté, sortira un double feature avec deux autres téléfilms.

Sony Pictures Home Entertainment have announced the Region 1 DVD release of The Dirty Dozen (Double Feature) for 23rd May 2006 priced at $19.94 SRP. Starring Ernest Borgnine, Telly Savalas, Erik Estrada and Heather Thomas, this release contains the second and third “made-for-TV” sequels…

Made in 1987 and capitalizing on the classic original film’s appeal, The Dirty Dozen: The Deadly Mission centres around a “Dirty Dozen” team of convicted army prisoners enlisted by charismatic but controversial Major Joseph Wright (Savalas) for a dangerous mission. Major Wright and the Dozen must destroy a remote French monastery being used by the Nazis as a nerve gas manufacturing plant before the Germans make enough to use against the Allies.

The squad returns for another high-risk mission in The Dirty Dozen: The Fatal Mission, the third-sequel made for television in 1988. This time, Major Wright and the Dirty Dozen must thwart a Nazi scheme to establish a dreaded Fourth Reich by heading off a group of Nazi soldiers who are riding the Orient Express to Istanbul.

[celia0]

Je suis étonné que le doublage quebacoisne soitqu'en dolby surround,surtout s'il s'agit d'un nouveua doublage.
En tout cas, je suis trop habitué au doublage d'époque pour voir le film en VO.

[DPG]

Un remake est annoncé, je crois pas qu'on en ait parlé ici.

[Manolito]

Revu en hddvd (le film est aussi sorti à l'identique en bluray), un transfert HD souffrant d'être très inégal. Si 80 pour cent du film est impeccable, proposant un transfert très détaillé, au feeling très cinéma, bref, de la HD de haut standing, "Les douze salopards" en HD souffre de passage où la copie est en moins bon état et où la définition devient beaucoup plus quelconque, et même parfois entachés de halos de edge enhancement proéminent (la cagoule du pendu dans le prologue par exemple). Cela concerne certes des passages avec trucages optiques (fondus enchainés, sous-titres incrustés, génériques...), mais aussi des plans, scènes ou morceaux de scènes entières, sans réelle raison technique apparente (la scène de l'aéroport où Don Sutherland se fait passer pour un général). Des passages qui font qu'on regrette un peu ce qu'aurait été un transfert HD intégralement propre pour ces "Douze salopards" !

Le film avait été distribué en salles en stéréo et en 70mm 6 pistes. Il arrive donc logiquement en bluray avec une très bonne piste dolby digital 5.1, parfaitement homogène et propre, mettant particulièrement en valeur la musique et la scène d'action finale.

Je n'avais pas vu "Les douze salopards" depuis très longtemps, peut-être 20 ans. Il s'agit d'une grosse production assez spectaculaire, au ton indéniablement plus commercial que d'autres films d'Aldrich comme "Attaque". Pourtant, en fin de compte, il y a un vrai propos dans le film, , un esprit frondeur et rebelle, à la lisière de la comédie et du tragique. La vraie action guerrière ne commence qu'au dernier tiers du métrage, mais jamais on ne s'ennuie. Bien sûr on une distribution de stars qui dès le début du métrage (où l'on croise en quelques instants Lee Marvin, Ernest Borgnine, Robert Ryan et George Kennedy !) nous met un grand sourire aux lèvres, on a des comédiens remarquablement employés (Charles Bronson, Cassavetes, Savalas...). Enfin, le final explosif ne déçoit pas par son intensité et sa vivacité, définitivement marquée par la Aldrich Touch !

"Les douze salopards" ressortira au cinéma le 19 aout, pour accompagner la sortie du Tarantino...

[Manolito]

En préparation du Débarquement en Normandie, les Alliés ont l'idée de créer un commando de soldats condamnés à de lourdes peines pour accomplir une action commando désespérée derrière les lignes ennemies...

Après l'échec commercial du "Vol du Phénix", Aldrich persévère dans la même veine du film d'aventures de groupes, du film d'hommes, avec "Les douze salopards", film MGM qui lui offre un énorme succès commercial (plus gros succès au cinéma de l'année 1967 en Amérique du Nord !). Il lui donne l'occasion de retrouver Lee Marvin, déjà présent en officier corupteur dans "Attaque", son autre classique du film de guerre, et des fidèles de sa filmographie, comme Richard Jaeckael, Ernest Borgnine et surtout Charles Bronson, lequel tient ici le second rôle principal, à la veille de sa célébrité européenne que va lui apporter "Il était une fois dans l'ouest".

Aldrich brasse une distribution haute en couleurs, avec un chanteur (Trini Lopez) ou un sportif (Jim Brown), mais aussi avec des acteurs déjà confirmés comme John Cassavetes (qui y récolte une nomination aux Oscars) ou Telly Savalas. Il offre aussi une apparition remarquée à Don Sutherland qui va faire vraiment démarrer sa carrière, après des années de vaches maigres à galérer dans le Bis européen, notamment anglais.

Nous arrivons à la fin des années soixante, et le terrain qu'Aldrich a défriché en pionnier dans les années 50 commence à éclore, avec les succès des films de Leone qui doivent tant à son western cynique "Vera Cruz", les succès en cours ou proches de "Bonnie & Clyde", "La horde sauvage" et "L'inspecteur Harry". Le regard noir, désabusé et contestataire d'Aldrich, l'indépendant farouche, trouve enfin son écho à Hollywood.

A première vue, "Les douze salopards" est un film moins engagé que "Attaque", film au discours politique plus radical, moins divertissant, qui se ne complaisait pas dans un machisme amusé et la comédie militaire comme "Les douze salopards". Pourtant "Les douze salopards" n'est pas un film anodin, à commencer par son ouverture choc sur une exécution par pendaison d'un soldat américain par sa propre armée. Comme dans "Attaque", Aldrich ne s'intéresse pas au camps adverse, mais bien au côté disfonctionnel et humainement absurde de la guerre vu dans le camps des "bons".

En pleine guerre du Vietnam, "Les douze salopards" choque et crée la polémique en montrant des soldats américains se livrer à des opérations commandos d'un style alors attribué aux nazis (notamment en portant l'uniforme adverse pour tromper l'ennemi et l'attaquer en traître, tactique des SS lors de la bataille des Ardennes) et surtout par l'exécution non dénuée de sadisme de prisonniers désarmés, y compris civils, dans le dénouement.

"Attaque" était un film marginal en son temps, "Les douze salopards" prend le contre-pied complet des grandes messes commémoratives comme "Le jour le plus long". Il annonce d'autres grandes productions anti-guerre, en particulier comme "Un pont trop loin", chronique d'une défaite alliée. "Les douze salopards" est un film anti-guerre ambigue, qui ne masque à aucun niveau son côté commercial et divertissant, contrairement à un "Attaque" droit dans ses bottes en terme de ton.

Après les succès de "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" et "Chut, chut, chère Charlotte", "Les douze salopards" offre à Aldrich la garantie de son indépendance, lui permettant même d'acheter son propre studio de tournage.

Revu sur Apple TV en location VOD.

[fiend41]

plus instructif qu'il n'y parait... et le titre je l'ai souvent en tête à travers les années et X équipes de travail où j'ai l'impression de débarquer trop candide face à diverses personnalités et le niveau des supérieurs qui donnent les ordres sans piger de quoi il en retourne... "Desproges l'avait écrit.. En temps de paix, les riches auront le droit de prendre la sueur au front des pauvres et en temps de guerre, les pauvres auront le droit de prendre la place des riches... au front également"

donc avec le temps on réfléchit mieux ou pire, et ce film en est partiellement le constat : sur la hiérarchie militaire, tant d'incapables arbitraires presque arrogants et incapables suffisants, on n'est pas dans "Les sentiers de la gloire" mais ça pourrait évoluer ainsi avec Reisman et ses abrutis de chefs

je suis étonné que le réalisateur ait pu autant égratigner/moquer ces décideurs militaires..., mais il fallait quand même finir avec cette fin sirupeuse, après tant de gachis dans ces combats improvisés et foireux, où seuls les gars exemplaires moralement en ressortent vivants : abject

[Shinji]

Je n'avais pas revu ce film depuis un passage à la TV quand j'étais gosse ; je me souvenais surtout de Lee Marvin et de Telly Savalas ici flippant, ainsi que de la bataille au château.

J'ai donc redécouvert le casting, ainsi que toute la longue partie de préparation... sans oublier l'exécution de toutes les personnes coincées dans les caves à la fin !

Des saloperies il y en a eu du côté alliés, mais ces opérations d'attaques surprises en France ont été fait par les SAS sur des cibles militaires, pas par des repris de justice lors de commandos suicides...