Dolph (je dis Dolph parce qu'il n'a pas de nom dans le film) est un ancien agent des commandos spéciaux reconverti en tireur d'élite pour une agence gouvernementale secrète appelée : L'agence. Mais quand une de leurs missions top secrètes tourne mal, Dolph et sa charmante, mais fatale, complice deviennent une cible...

Il démarre plutôt bien ce petit Dolph Lundgren, situé dans la carrière du musculeux scandinave juste après The Shooter. Un beau générique, une première scène d’action rondement menée et hop, on est parti pour environ 1h30 de film d’action primaire très divertissant.
Pas vraiment sobre dans son esthétique de clip vidéo eighties, la réalisation de Russell Mulcahy retrouve cependant la patate d’Highlander et nous fait oublier la maigreur cadavérique d’un intrigue par ailleurs pas toujours très crédible.
Silent trigger (traduisez Assassin warrior en bon français) fonctionne donc pas mal à l’épate visuelle, parfois jusqu'au too much, mais ne faisons la fine bouche, on ne s'emmerde pas et on passe quand même un bon moment de détente au final.
Un Lundgren des plus recommandables en résumé.