Jean Seby a écrit :Je trouve que tu grossis le trait. Le héros du film refuse de toucher une arme. Toutefois, il n'est jamais présenté comme une petite nature. Il est seulement contre les armes.
Le mec est présenté comme un type qui se plaind mais qui a peur du patriarche. Il joue les rebelles en fumant en cachette, se la joue cool, et puis ils ferment sa gueule des que le patriarche est la. D'ailleurs, celui ci se fout bien de sa gueule. La scene du chapeau, ca le rend aussi tres con. Genre, sa femme qui se pointe avec un chapeau et lui qui maugree mollement. C'est une patte molle qui s'ecrase devant tout le monde sauf le fils de la famille, et encore, seulement dans une scene. Ca me refait penser a la scene de la climatisation qui le rend aussi tres con. Genre, il dit au mome, laisses tomber, j'ai essaye de reparer pendant des heures... Le mome le coupe et dit "Ca y'es c'est reparé !". En gros, le mome a repare un truc en 1 minute alors que l'autre n'y etait pas arrivé avant. Il est vraiment represente au debut comme un nunuche, un mou du gland. Et pas seulement comme un mec qui refuse les armes. D'ailleurs, a aucun moment il ne dit clairement qu'il est contre les armes. Par contre, le patriarche se marre genre "Ahaha, si on lui file, il va se tirer une balle dans le pied !". Et lui, il ferme sa gueule, le dos courbé, les mains dans les poches en donnant un coup de pied dans la poussiere. A un moment, on le voie se plaindre aupres de sa femme, discretement, et puis c'est tout !
Alors, voui, il s'en prend plein la gueule avant de rendre les coups. Mais c'est le cas de tous les films du genre du Survival au Rape & Revenge. Le principe meme de l'histoire necessites que le heros endure le maximum pour ensuite appliquer sa "revanche". Ici, oui, il va chercher son mome mais le fait qu'il defonce la gueule de plusieurs habitants du coin, ca ressemble essentiellement a une revanche. En soit, je m'en fous ! Ce n'est pas ce qui me gene. C'est vraiment, cette facon de balancer de la musique lyrico-industrielle sur son premier eclat de violence (Yeah, ayé !) et puis la fin vient enfoncer le clou, le mec qui revient, le chien en laisse, à la Mad Max, plan heroique de Western et même musique qui tend vers l'heroisation (ca se dit ?) du personnage. Et, de la, le cercle familial est reuni, certes amoindri, mais le meme plan se repete. Une ronde qui renvoie directement a la priere vue auparavant. Je sais pas, moi, je trouve ca enorme !
Par contre, pour vous rassurer, dans le survival APOCALYPTO, j'ai rien vu d'un film a l'ideologie religieuse nauseabonde comme j'ai pu le lire.
Et puis aussi, je ne deteste pas le film d'Aja. Je souleves un probleme que je trouves tres bete de sa part. Mais a force d'en parler, petit a petit, je vais effectivement finir par le detester !
