Shock to the System - Ron Oliver (2006)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21493
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Shock to the System - Ron Oliver (2006)

Message par Superwonderscope »

Image

Adaptation d'un roman policier de Richard Stevenson qui a la particularité d'avoir comme héros un détective privé gay, Donald Strachey, série de bouquins qui a obtenu un beaux succès aux USA. (Il s'agit de la seconde aventure adaptée en l'occurence, le premier film étant Third Man Out)

Donald Strachey (Chad Allen) est chargé par Paul Hale (Jared Keeso), d'enquêter sur un curieux institut, le Phoenix Foundation tenu par un certain Dr. Trevor Cornell (Michael Woods) et sa femme Lynn (Anne Marie Loder). Cet institut est réputé pour guérir les gays et les faire devenir hétéro, le toutà base de drogues d'hypnoses... et autre chose? Lorsque Paul est retrouvé mort et que la police conclut à un suicide, Strachey suspecte autre chose. Avec l'aide de la mère de Paul (Morgan Fairchild l'unique!), Strachey décide de s'enroler dans cette Phoenix Foundation, quitte à devoir se faire laver le cerveau.

Chad Allen (acteur dans The Pool 2, Do you wanna know a secret...) endosse pour la seconde fois le role du détective. Il est plus connu pour sa carrière TV depuis 20 ans (notamment dans Dr Quinn femme médecin dans le role de Mathhew Cooper) et est devenu depuis un des rares acteurs ouvertement gay à Hollywood -et qui réussit sa carrière. Il a par ailleurs monté un société de production & de théâtre.
Pour les plus pervers, c'était le jeune héros, fils de Mary Woronov, dans le très classe TerrorVision de Ted Nicolaou :D

Z1 disponible chez Regent Ent.

1.78:1
16/9
5.1
91 mn.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
kill bill
Messages : 1299
Enregistré le : mer. mai 05, 2004 8:48 am
Localisation : après le Crash de Devildead

Message par kill bill »

Y'avait déja un film intitulé Shock to the system avec Michael Caine, mais je crois que c'est pas la même histoire... :D
"Hey terrorist ! Terrorize this !"
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21493
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Message par Superwonderscope »

plus précisément, il s'agit de "A Shock to the System" de Jan Egleson (en VF Business oblige, je crois), un conte amoral réjouissant!

Et, non, ça n'a rien à voir :D
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21493
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Message par Superwonderscope »

Pour ceux qui connaissent les romans, l'adaptation est assez fidèle. Nous avons dorit à un whodunit plutôt réussi, laissant les nombreuses pistes du tueur nébuleuses jusqu'à la résolution finale inattendue.

Le film tackle bien évidemment les fameuses cliniques de "rééducation" des homosexuels, nombreuses aux USA. Sur les programmes de "reprogrammation" vers une sexualité "normale" via des sessions basées sur les doctrines religieuses de tout poil. L'intelligence de l'histoire est de ne pas en fair le bouc émissaire de l'histoire - ce serait trop facile. On se rend compte assez vite que le durecteur-gourou de cette clinique n'est en rien responsable directement de la mort du jeune en début de métrage. Le scénario joue beaucoup plus sur l'hypocrisie ambiante régnant dans ces sinistres endroits, el tout étant d'avoir un pouvoir -quel qu'il soit- sur les personnes qui y sont admises, de gré ou de force.

Surfant sur plusieurs pistes possibles, on y voit également évoluer le couple du détective et de son ami travaillant à la mairie de NYC. Qi en profite pour explorer le passé du détective. On en vient à assister à une scène assez douloureuse relatant un suicide. Peu importe si l'on esthétéro ou homo, la scène en question est plutot touchante sans verser dans un mélo bas de gamme. Chad Allen y est bon acteur sur le coup, convaincant, et on reste étonné de voir ce type de scène dans un tel produit.

La meilleure partie reste évidemment Morgan Fairchild en mère homophobe qui a fait interner son fils "pour son plus grand bien". Le pire dans sonpersoannge est qu'elle est persuadée de ce qu'elle avance, ce qui ne fait qu'ajouter à l'ambiguité ambiante du métrage.

Les participants au porgramme du Docteur Cornell (joué de manière énigmatique et échappant intelligemment à la caricature par Michael Woods) sont à la hauteur du suspense, aucun nétant tout à fait ce qu'il prétend être. Le scénario joue d'ialleurs beaucoup sur les faux-semblants et doubles personnalités. Il reprend ainsi les mécaniques des romans noirs américains., rappelant également au passage le persoannge de david Brandstetter des romans de Joseph Hansen.

Reste une série B au rythme agréable, aux dialogue parfois amusants car bien visés. Egratignant au passage à la fois les gays et les hétéros, leur perception réciproque, leurs manies et jugements tous faits.

La mise en scène demeure anonyme, trsè télévisuelle, s'accordant quelques plans hors norme (sur la violence et une scène sexy). mais ça reste très sage...le budget et le cahier des charges ne permettant pas grand chose, en fait. juste d'emballer le tout de manière professionnelle, mais peu passionnante.

Enfin un Columbo gay, somme toute... sauf qu'ici, Donald Strachey possède une vieille Toyota pourrie (un clin d'oeil à la vieille Peugeot de Peter Falk, justement), qu'il est beaucoup plus sexy et que nous ne connaissons pas l'identité du tueur dès le début.

Le dvd se complète d'un commentaire audio assez fun de Ron Oliver (qui estgay lui aussi, par ailleurs), d'un making of -où l'on voit la petitesse du budget!- et également d'un documentaire sur certaines approches de protestation contre ces cliniques dont les méthodes sectaires semblent avoir pignon sur rue. Via des fonds religieux, bien évidemment.

Il y a en fait un mixage 5.1 (pas formidable) avec des st anglais.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Répondre