Il y acvait très longtemps que je ne l'avais revu et je suis assez déçu.
Alors oui, Belmondo effectue des cascades spectaculaires, polit son image de "loner" mais au service d'une histoire et d'un scénario qui sont au final plutôt minces et pas très originaux aux vues des produits déjà sortis à l'époque.
Le scénario (co-production avec l'italie oblige?) s'inspire clairement (et parfois de manière grossière) des bandes italiennes de poliziotteschi et de giallo de l'époque. Ne serait-ce que d'avoir repiqué un twist de L'oiseau au Plumage de Cristal pour l'enregistrement de la conversation téléphonique. Ou encore le maniaque qui s'attaque aux femmes libérées sexuellement et qui les punit. Esquisse assez sommaire des personnages qui n'évite pas les facilités et les raccourcis... Minos et le grand sujet "du refoulement sexuel" : sa particularité physique n'y est pas étranger. Il n'y a qu'à voir la première scène avec léa Massari 'terrorisée' par le téléphone (exactement comme Michèle Mercier dans les 3 Visages de la Peur). C'est absolument ridicule! Pourquoi ne débranche-t-elle pas simplement la prise de terre? Ben non... faut que ça continue à sonner pour la suite de l'histoire... Idem pour les immigrés maliens trouvés sous le café de Dubillard (je crois que c'est lui?) : Bebel et Denner (excellent, lui aussi) découvrent la planque....Et... et ben rien du tout. Et la pauvre actrice porno qui possède bien sûr une sonnette avec son nom de scène
Il était intéressant de mélanger cette histoire de revanche personnelle et de tueur fou en plein Paris mais ça n'aboutit pas à grand chose, servant surtout à mettre en place l'action plutôt que de servir la progression du scénario.
Les dialogues de Francis Veber sont parfois assez hallucinants de platitude... il manque Audiard pour le plus d'originalité (j'ai vu Flic ou Voyou juste après, on sent la différence!). ca n'aide en rien le film.
Restent quelques scènes superbes, notamment celles des Galeries Lafayette (joli placement publicitaire, au passage!) avec les mannequins (Merci Bava, là aussi?). Bien évidemment, les scènes d'actions surnagent du reste - le metro, assez incroyable. Adalberto Maria merli, halluciné et froid. Charles Denner est bien servi par un personnage débonnaire qui sert la soupe à Bebel mais très attachant , c'est lui le plus réussi, d'ailleurs... amusant de voir Riosy varte à contre-emploi, aussi, mais c'est bien court. En fait, j'en avais un souvenir assez plaisant de spectacle policier à la français mais là , le film m'a paru terriblement daté, plutôt mou ( plus de deux heures, quand même) et surtout, manquant vraiment d'originalité.
Revu sur le Z2 Français
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