
Jean rencontre une jeune danseuse à un mariage. Le lendemain, il l'emmène se promener dans un cimetière. Ils font l'amour dans un caveau mais, quand ils sortent, la nuit est tombée et ils n'arrivent plus à retrouver la sortie. La jeune femme perd la raison...
Un Rollin un peu spécial, qui n'est en fait qu'une longue errance dans un cimetière entrecoupée de quelques bonds poétiques vers la fameuse plage récurrente dans la plupart des films de l'auteur. Avec quelques très, très beaux passages, un usage souvent excellent d'une musique planante digne de Popol Vuh et une interprétation remarquable de Hugues Quester, "La rose de fer" est une ballade macabre, une Nature Mote philosophant sur le thème : Les morts sont les vivants, et vice-versa". Dommage que tout cela m'ait paru assez répétitif et longuet...
Vu sur la VHS Iris (format oscillant entre le 1.6 et le 1.33, selon les plans), dont la duplication est passable (gros problème de gestion des contrastes).