Casino Royale (2006) Martin Campbell
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A la question "que fout Richard Branson dans ce film" (au controle à l'aéroport en effet, à environ la 43e mn du film) , réponse : placement produit. On voit atterrir un Boeing 777 de Virgin Atlantic juste avant.
Sinon, vu sur le DVD Z2 UK. Jolie copie. Son assez médiocre, hormis la chanson du générique qui déménage vraiment et la scène de l'avion. Le reste...
Bien apprécié et déçu en même temps. La première scène d'action est en effet ébouriffante, même si fondamentalement elle ne sert à rien dans la narration.
(Pour la petite histoire, l'acteur français Sébastine Foucan se retrouve... dans le dernier concert de Madonna en qualité de danseur/gymnaste sur la chanson Jump. je l'ai reconnu car il effectue un saut similaire dans le film & dans le show sur scène (un saut le long d'une table) ).
Après deux scènes spectaculaires, concentration sur la casino et ses intrigues. Curieusement, c'est là où j'ai trouvé le film le plus réussi. Même si campbell trouve un certain dynamisme dans les scènes d'action (on retrouve, avec les scènes en extérieur- les grues, p.ex), un vrai sens de l'espace grandiose , comme dans son GoldenEye et la scène de la parabole), il excelle dans celles des espaces plus confinés.
Problème, après le casino, c'est tentative de rebondissement sur une uatre et le film n'en finit plus de vouloir finir. C'estlà où j'ai décroché car dès la scène où le Chiffre gagne 15 m de $, on sait de suite qui a trahit et là, j'attendais péniblement la fin. J'ai toruvé que le film souffrait de cette écriture disjointe, qui cassait le rythme à force de vouloir lui donner un souffle d'action au finsih. En ce sens, si la scène vénitienne peut trouver des fans sur le spectaculaire, elle ne sert là aussi àrien si ce n'est de penser que la production a du se dire qu'il fallait quand même un peu d'action à la fin... alors ça ou autre chose, hein.
Eva Green... franchement, quelle potiche. les commentaires délirants sur elle me font rire vraiment. Elle ne fait rien. Trop maquilléee, trop enfantine...oui il y a une volonté de donner une nouvelle direction à la franchise. Mais là... rien de sulfureux. Elle est plantée là. Elle ne trouve son intéret scénaristique qu'à la fin, et encore.
Quelques dialogues font mouche (la scène dans le train), même si le règlement de compte sur la persoannlité de Bond rappelle l'échange entre M et Bond/Brosnan où M le traite de mysogine dépassé (je ne me souvien splus du dialogue exact!)... en tous cas, cela y fait furieusement penser.
Question aussi : ils ont un TGV luxe au Montenegro?
J'ai aussi découvert au générique que le réalisateur de Resident Evil Apocalypse était crédité de la réalisation & de la direction de la photographie de la seconde équipe.
La partition d'Arnold est toujours inscrite dans la droite ligne de ce que faisait John Barry sur les envolées de violons, les mélodies aux altérations légères. Mais bon, j'ai l'impression de toujours entendre les mêmes choses, aussi (ceci dit, je compte acheter la musique du film, histoire d emieux me rendre compte).
Daniel Craig est sexy, gaulé comme un dieu, il dégage un magnétisme masculin certain, mais je le toruve franchement pas beau pour le role. Et un acteur un peu limité. Il lui manque une certaine élégance. Mais j'imagine qu'il correspond à ce que le 21e siècle recherche...
Voilà, des sentiments mélangés. je suis content de l'avoir vu mais ce n'est pas, et de loin, mon Bond préféré. la volonté de renouveller le mythe est présente, mais beaucoup trop de scories pour emporter l'adhésion.
Sinon, vu sur le DVD Z2 UK. Jolie copie. Son assez médiocre, hormis la chanson du générique qui déménage vraiment et la scène de l'avion. Le reste...
Bien apprécié et déçu en même temps. La première scène d'action est en effet ébouriffante, même si fondamentalement elle ne sert à rien dans la narration.
(Pour la petite histoire, l'acteur français Sébastine Foucan se retrouve... dans le dernier concert de Madonna en qualité de danseur/gymnaste sur la chanson Jump. je l'ai reconnu car il effectue un saut similaire dans le film & dans le show sur scène (un saut le long d'une table) ).
Après deux scènes spectaculaires, concentration sur la casino et ses intrigues. Curieusement, c'est là où j'ai trouvé le film le plus réussi. Même si campbell trouve un certain dynamisme dans les scènes d'action (on retrouve, avec les scènes en extérieur- les grues, p.ex), un vrai sens de l'espace grandiose , comme dans son GoldenEye et la scène de la parabole), il excelle dans celles des espaces plus confinés.
Problème, après le casino, c'est tentative de rebondissement sur une uatre et le film n'en finit plus de vouloir finir. C'estlà où j'ai décroché car dès la scène où le Chiffre gagne 15 m de $, on sait de suite qui a trahit et là, j'attendais péniblement la fin. J'ai toruvé que le film souffrait de cette écriture disjointe, qui cassait le rythme à force de vouloir lui donner un souffle d'action au finsih. En ce sens, si la scène vénitienne peut trouver des fans sur le spectaculaire, elle ne sert là aussi àrien si ce n'est de penser que la production a du se dire qu'il fallait quand même un peu d'action à la fin... alors ça ou autre chose, hein.
Eva Green... franchement, quelle potiche. les commentaires délirants sur elle me font rire vraiment. Elle ne fait rien. Trop maquilléee, trop enfantine...oui il y a une volonté de donner une nouvelle direction à la franchise. Mais là... rien de sulfureux. Elle est plantée là. Elle ne trouve son intéret scénaristique qu'à la fin, et encore.
Quelques dialogues font mouche (la scène dans le train), même si le règlement de compte sur la persoannlité de Bond rappelle l'échange entre M et Bond/Brosnan où M le traite de mysogine dépassé (je ne me souvien splus du dialogue exact!)... en tous cas, cela y fait furieusement penser.
Question aussi : ils ont un TGV luxe au Montenegro?
J'ai aussi découvert au générique que le réalisateur de Resident Evil Apocalypse était crédité de la réalisation & de la direction de la photographie de la seconde équipe.
La partition d'Arnold est toujours inscrite dans la droite ligne de ce que faisait John Barry sur les envolées de violons, les mélodies aux altérations légères. Mais bon, j'ai l'impression de toujours entendre les mêmes choses, aussi (ceci dit, je compte acheter la musique du film, histoire d emieux me rendre compte).
Daniel Craig est sexy, gaulé comme un dieu, il dégage un magnétisme masculin certain, mais je le toruve franchement pas beau pour le role. Et un acteur un peu limité. Il lui manque une certaine élégance. Mais j'imagine qu'il correspond à ce que le 21e siècle recherche...
Voilà, des sentiments mélangés. je suis content de l'avoir vu mais ce n'est pas, et de loin, mon Bond préféré. la volonté de renouveller le mythe est présente, mais beaucoup trop de scories pour emporter l'adhésion.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope a écrit : Daniel Craig est sexy, gaulé comme un dieu, il dégage un magnétisme masculin certain, mais je le toruve franchement pas beau pour le role.
Tout à fait d'accord avec les deux premières propositions, beaucoup moins avec la dernière.
Superwonderscope a écrit :Et un acteur un peu limité. Il lui manque une certaine élégance. Mais j'imagine qu'il correspond à ce que le 21e siècle recherche...
Le personnage possède une certaine élégance qui, à mon avis, ne répond pas tant aux aspirations d'une génération qu'à un soucis de coller au plus près au protagoniste des romans. Ce James Bond demeure celui qui se rapproche le plus de son homologue de papier.
Pas d'accord, le James Bond papier est aussi assez élégant, civilisé, et même philosophe comme personnage ! Beaucoup plus que Craig dans "Casino Royale". Mais je pense qu'ils l'ont fait délibérément un peu "plouc" dans ce film pour le faire progresser vers plus de classe dans les films suivants. Il me semble que c'est le sens de l'épilogue, ou encore de scènes comme celles où, à l'hôtel, un touriste le prend pour un employé, etc...
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Je ne suis pas spécialiste de Ian Fleming, j'avoue que les romans m'emmerdent. Je ne me prononcerai pas sur le fond, donc, il ne s'agit que d'une interprétation d'un support papier existant. Pour ma part, Craig a un côté brut de décoffrage qui tranche, (pour reprendre une expression maintes fois citée!) avec les autres interprètes. Et son physique, je trouve un peu bouseux vs l'élégance et la classe d'autres. On ne vient aux gouts et aux couleurs, maintenant
Maintenant, de là à savoir si c'est volontaire ou non de le faire jouer comme une brute un peu décérébrée, je ne sais pas. Purquoi pas, après tout? L'idée de Manolito (avec la scène où on le prend comme un employé, en effet) predn tout son sens.
Maintenant, les producteurs voient-ils aussi loin concernant l'évolution de la psychologie de Bond pour les prochains épisodes? Ce ne sont que des financiers & des gestionnaires...
Maintenant, de là à savoir si c'est volontaire ou non de le faire jouer comme une brute un peu décérébrée, je ne sais pas. Purquoi pas, après tout? L'idée de Manolito (avec la scène où on le prend comme un employé, en effet) predn tout son sens.
Maintenant, les producteurs voient-ils aussi loin concernant l'évolution de la psychologie de Bond pour les prochains épisodes? Ce ne sont que des financiers & des gestionnaires...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Comme tu le signales, le James Bond littéraire connait une évolution d'ailleurs plus significative ici qu'au cinéma. En ce sens, "Casino Royal" demeure fort cohérent. La série s'inscrit ainsi dans une optique "naturaliste" qui, paradoxalement, expliquera et valorisera considérablement la "future classe" de l'agent. Outre son élégance ou sa civilité, James Bond fait correspondre son indéniable courtoisie à une certaine "froideur", voire inhumanité. De fait, le personnage reste particulièrement ambigu et ce depuis ses débuts au Septième Art.Manolito a écrit :Pas d'accord, le James Bond papier est aussi assez élégant, civilisé, et même philosophe comme personnage ! Beaucoup plus que Craig dans "Casino Royale". Mais je pense qu'ils l'ont fait délibérément un peu "plouc" dans ce film pour le faire progresser vers plus de classe dans les films suivants. Il me semble que c'est le sens de l'épilogue, ou encore de scènes comme celles où, à l'hôtel, un touriste le prend pour un employé, etc...
Pour moi, "Casino Royal" consacre la mort de l'homme "James Bond" (et oui messieurs, vous êtes TOUS plus ou moins des "brutes décérébrées") et la naissance CONSÉCUTIVE du mythe 007.Superwonderscope a écrit :Maintenant, de là à savoir si c'est volontaire ou non de le faire jouer comme une brute un peu décérébrée, je ne sais pas. Purquoi pas, après tout? L'idée de Manolito (avec la scène où on le prend comme un employé, en effet) predn tout son sens.
Maintenant, les producteurs voient-ils aussi loin concernant l'évolution de la psychologie de Bond pour les prochains épisodes? Ce ne sont que des financiers & des gestionnaires...
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Et c'est supposé vouloir dire quoi?mercredi a écrit :Pour moi, "Casino Royal" consacre la mort de l'homme "James Bond" (et oui messieurs, vous êtes TOUS plus ou moins des "brutes décérébrées") et la naissance CONSÉCUTIVE du mythe 007.
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Le James Bond du CASINO ROYALE de Ian Fleming, s'il a un certain savoir-vivre, relève aussi de la brute. Il évoque un agent des forces spéciales ou un tueur à gages dans sa façon de raisonner, dans son cynisme et son professionalisme : de mon point de vue, Daniel Craig est 100 fois plus proche du personnage qu'un Roger Moore en tout cas. Et Bond n'est jamais décrit comme "beau" dans le bouquin.
- rusty james
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"Casino royal" met en scène l'évolution d'un être perdant progressivement ses illusions, rêves, dilemmes (...) pour revêtir une "carapace mythologique", celle du James Bond parfait, lisse, élégant, en bref inhumain (invraisemblable) que nous apprécions tous. Le visage marqué de Craig va laisser place au masque civilisé, éternellement souriant (...) de ses successeurs. D'un être de "chair", James Bond devient un mythe.Superwonderscope a écrit :
Et c'est supposé vouloir dire quoi?
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Pas à 100% d'accord avec ce que tu avances. Auquel cas, on fait fi des aventures de George Lazenby (et la rupture finale) ou encore Timothy Dalton et ses tentatives d'approches plus réalistes. Il me semlbe que Permis de Tuer partait de ce principe aussi de perte de l'imagerie habituelle collée au héros-espion .
Et qui n'avaient rien de vraiment "civilisé" ou "éternellement souriant".
Maintenant, que le héros soit "beau" ou pas comme decrit dans le roman, j'avoue que cela ne me préoccupe pas. Comme je le disais, il s'agit d'une adaptation d'un support écrit. Donc une vision forcément subjective. Il s'agit du film dont je parle maintenant, et pas du livre. C'est tout du moins comment je le conçois.
Il y a aussi autre chose qui m'a fait tiquer. C'est le côté très jeu de plate-forme que prend le film. Les jeux d eniveaux entre les grues, sauter d'un espace à un autre, "accéder" à un niveau supérieur. Rebelote avec la scène finale et le tout qui descend par accoups. Ca fait très jeu video préparé à l'avance.
Et qui n'avaient rien de vraiment "civilisé" ou "éternellement souriant".
Maintenant, que le héros soit "beau" ou pas comme decrit dans le roman, j'avoue que cela ne me préoccupe pas. Comme je le disais, il s'agit d'une adaptation d'un support écrit. Donc une vision forcément subjective. Il s'agit du film dont je parle maintenant, et pas du livre. C'est tout du moins comment je le conçois.
Il y a aussi autre chose qui m'a fait tiquer. C'est le côté très jeu de plate-forme que prend le film. Les jeux d eniveaux entre les grues, sauter d'un espace à un autre, "accéder" à un niveau supérieur. Rebelote avec la scène finale et le tout qui descend par accoups. Ca fait très jeu video préparé à l'avance.
Dernière modification par Superwonderscope le mer. avr. 11, 2007 12:02 pm, modifié 1 fois.
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