Inoffensif Soul man l'est et ce malgré son sujet, l'integration des noirs dans notre société.
Un étudiant, Mark, dont le père refuse de payer son entrée à Harvard prend la place d'un jeune noir titulaire d'une bourse afin d'y être admis. Apres avoir avalé une surdose de pillules bronzantes, il devient noir mais n'avait pas prévu ni d'avoir un prof de couleur ni de tomber amoureux d'une noire a qui il va avoir du mal à cacher la vérité.
Miner signe là une comédie qui ne décolle jamais vraiment n'arrivant jamais à être originale malgré l'originalité du sujet. Miner se contente d'aligner des gags mille fois vus qui retombent assez vite car trop connus pour être drôles au même titre que les situations pour la plupart stupides ou toutes téléphonées perdant ainsi beaucoup de leur impact.
On a du mal ici à s'attacher aux personnages caricaturaux notamment au pauvre Mark devenu noir plus irritant qu'attachant, personnage interprété par le divinissime THOMAS HOWELL



Restent quelques bons passages qui auraient mérité d'être plus exploités comme la relation Mark / le prof et la relation Mark / sarah ainsi que les messages que semblaient vouloir faire passer le film, le racisme, la segrégation et la difficulté d'être noir dans un monde de blancs.
Ces rares instants sont les plus interessants mais Miner, sage et prudent, aborde cela en les effleurant, façon de dénoncer sans jamais dénoncer ni heurter ou déranger pas même par le biais du rire.
Ni vraiment drôle ni vraiment efficace, Soul man génére l'indifference et pourra enerver par son coté gentillement hypocrite.
Restent donc la présence du magnifique Thomas, Dieu d'entre les dieux sur qui moultes d'entre nous avons connu jadis nos premiers emois d'hommes, Thomas qu'on a connu plus inspiré et bien meilleur mais un Thomas en slip blanc made in 80s dés les premières images



Le juvénile Arye Gross et James Earl Jones, excellent en prof, sont de la partie.