Il me semble que la souris ressort de la bouche du chat, tant elle n'est pas comestible. Mais mes souvenirs me jouent peut-être des tours.ANTISOCIAL a écrit :Vincent Price en VO et Gérard Rinaldi en VF...
y a même un meurtre dans ce film, la souris complètement bourrée qui dit "ratigan le plus grand de tous les rats", et finit dans le gosier d'un chat... ah souvenirs...
Basil, détective privé - 1986 - Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker
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- tomfincher
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Re: Basil, détective privé - 1986 - Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker
Découvert avec plaisir, alors que je n'en attendais pas beaucoup.
On est dans une période de transition chez Disney, "Basil détective privé" a été réalisé vite, avec un budget inhabituellement bas pour un film d'animation de ce studio.
Mais l'approche du personnage de Basil est réussi, avec ce qu'il faut d'hommage respectueux à Holmes, de détails qui font mouche en ce sens (les observations, ces méthodes pour recueillir les cendres de cigarettes, l'usage de la chimie...). Evidemment, pour le fantasticophile, la présence vocale de Vincent Price (qui pousse la chansonnette) se savoure. Petite touche par petite touche, le portrait du Londres Victorien adapté chez les souris prend forme et fonctionne. Le final dans Big Ben est une vraie réussite spectaculaire. On peut reprocher quelques petites choses, comme le premier numéro musical qui ralentit le début du métrage. Mais une vraie réussite d'équilibre et de ton, film gentiment gothique qui trouve le ton juste pour concilier animation familiale et Sherlock Holmes, ce qui n'était pas gagné !
Vu sur Disney +.
On est dans une période de transition chez Disney, "Basil détective privé" a été réalisé vite, avec un budget inhabituellement bas pour un film d'animation de ce studio.
Mais l'approche du personnage de Basil est réussi, avec ce qu'il faut d'hommage respectueux à Holmes, de détails qui font mouche en ce sens (les observations, ces méthodes pour recueillir les cendres de cigarettes, l'usage de la chimie...). Evidemment, pour le fantasticophile, la présence vocale de Vincent Price (qui pousse la chansonnette) se savoure. Petite touche par petite touche, le portrait du Londres Victorien adapté chez les souris prend forme et fonctionne. Le final dans Big Ben est une vraie réussite spectaculaire. On peut reprocher quelques petites choses, comme le premier numéro musical qui ralentit le début du métrage. Mais une vraie réussite d'équilibre et de ton, film gentiment gothique qui trouve le ton juste pour concilier animation familiale et Sherlock Holmes, ce qui n'était pas gagné !
Vu sur Disney +.
Re: Basil, détective privé - 1986 - Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker
J'ai toujours été admiratif du travail des animateurs chez Disney. Tout ce talent et l'énorme besogne au service d'un univers sur papier, et sur cellulo.
Évidemment l'ordinateur modifiera la donne; même si la création de concepts "à la main" restera importante.
Avec Basil, on voit la nouvelle approche numérique qui pointe son nez dans l'animation traditionnelle.
J'avais vu ce film sur vhs avec mon fils, qui me parle encore de la séquence dans l'horloge avec tous les rouages mécaniques sur lesquels s'anime l'affrontement des deux principaux personnages. Un habile mélange du dessin à la main et de décors animés à l'ordinateur.
L'influence de l'animé japonais, et en particulier, celle d'un certain Miyazaki y est sans doute pour beaucoup dans ce passage spectaculaire, si on se souviens du fameux duel entre le héros et un méchant Comte à l'intérieur de l'horloge du Château de Cagliostro.
Et pour une fois, les numéros musicaux ne ralentissent ou n'étirent pas trop l'intrigue. Ce que j'appelle "l'effet Broadway" qui culminera avec les productions du style de La Belle et la Bête, Le Roi Lion...ou encore La P'tite Sirène. Je sais que ces derniers ont été de très gros succès. Mais avec moi, ça passe mal ces chansons et danses des protagonistes qui arrivent comme des feuilles de partitions dans la soupe. Que l'on prenne Ariel, Aladdin ou le jeune Hercule, on n'échappe pas à la complainte chantée qui exprime leur malaise de vivre, ou leurs espoirs déçus. C'est la recette qui marche, alors les pontes de Disney l'imposaient dans le récit, et à peu près toujours au même endroit dans les métrages. Heureusement, qu'arriva Pixar pour casser le moule.
Donc, une bonne note pour ce Basil de Baker Street...heu, non...Détective privé, plutôt. Un titre qui sera moins compliqué pour les petites têtes blondes.
Évidemment l'ordinateur modifiera la donne; même si la création de concepts "à la main" restera importante.
Avec Basil, on voit la nouvelle approche numérique qui pointe son nez dans l'animation traditionnelle.
J'avais vu ce film sur vhs avec mon fils, qui me parle encore de la séquence dans l'horloge avec tous les rouages mécaniques sur lesquels s'anime l'affrontement des deux principaux personnages. Un habile mélange du dessin à la main et de décors animés à l'ordinateur.
L'influence de l'animé japonais, et en particulier, celle d'un certain Miyazaki y est sans doute pour beaucoup dans ce passage spectaculaire, si on se souviens du fameux duel entre le héros et un méchant Comte à l'intérieur de l'horloge du Château de Cagliostro.
Et pour une fois, les numéros musicaux ne ralentissent ou n'étirent pas trop l'intrigue. Ce que j'appelle "l'effet Broadway" qui culminera avec les productions du style de La Belle et la Bête, Le Roi Lion...ou encore La P'tite Sirène. Je sais que ces derniers ont été de très gros succès. Mais avec moi, ça passe mal ces chansons et danses des protagonistes qui arrivent comme des feuilles de partitions dans la soupe. Que l'on prenne Ariel, Aladdin ou le jeune Hercule, on n'échappe pas à la complainte chantée qui exprime leur malaise de vivre, ou leurs espoirs déçus. C'est la recette qui marche, alors les pontes de Disney l'imposaient dans le récit, et à peu près toujours au même endroit dans les métrages. Heureusement, qu'arriva Pixar pour casser le moule.
Donc, une bonne note pour ce Basil de Baker Street...heu, non...Détective privé, plutôt. Un titre qui sera moins compliqué pour les petites têtes blondes.