Soldier Boyz - Louis Morneau (1995)

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manuma
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Soldier Boyz - Louis Morneau (1995)

Message par manuma »

Des détenus, tous issus de gangs des quartiers mal famés, ont été sélectionnés pour leur agressivité et leur violence afin d'effectuer une mission très spéciale au Viêtnam. Dirigé par Howard Toliver, un ex-marine, les mercenaires sont chargés de délivrer la fille d'un magnat de l'industrie, enlevée par des terroristes et retenue au Viêtnam. Malgré leurs différences, ils doivent bientôt faire équipe et rester soudés dans une région hostile où une mort certaine leur est promise. Mais en contrepartie, tous ceux qui arriveront à survivre à l'expédition auront gagné leur liberté à leur retour aux Etats-Unis. La chasse est ouverte

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Premier film de Louis Morneau tourné hors du giron de la firme Concorde de Corman, Soldier Boyz présente un cast plutôt sympathique et un pitch amusant, voire prometteur, même si pas exactement neuf – on remplace juste les salopards d’Aldrich et la bleusaille du Maître de guerre par des délinquants multi-récidivistes des quartiers chauds de LA et Marvin / Eastwood par Michael Dudikoff (3 fois rien, donc …). Et c’est parti pour 90 minutes d’action quasi non stop, de psychologie sommaire et de vannes à 2 balles.

Le film n’est pas crédible une minute (dès qu’on voit débouler Don Stroud en général borgne au début du film, on comprend que de toute façon ce ne sera pas le point fort du film) mais, contrairement à beaucoup d’autres Dudikoff de la période, ça reste agréable à suivre. On s’amuse à compter les clichés et les morts côté Viet, tous plus bêtes et grimaçants les uns que les autre. Le quota d’explosions plus ou moins utiles est respecté, ça saigne un peu lorsque les mitraillettes se mettent à parler. Bref, pas le temps de s’ennuyer un instant.

La réalisation de Morneau semble encore en rodage. Ca manque un peu de style et de personnalité, le réalisateur de Retroaction abusant notamment du ralenti dans la plupart de ses séquences d’action, sans doute afin de palier au manque de spectaculaire de celles-ci. Mais ce n'est pas grave là encore, l’ensemble, tourné aux Philippines, est bien troussé, exploitant globalement assez bien son petit budget.

A noter que le directeur de la photo, l’italien Mauro Fiore, travaille depuis sur des films d’une tout autre envergure (The Island de Bay ou le récent smokin’ aces).

Egalement connu chez nous sous le titre de Jungle Force.
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