avec Neville Brand, Clint Walker et Robert Urich. d'après une nouvelle de Theodore Sturgeon
... ou une forme de vie extra terrestre vient posséder un bulldozer sur une ile loin de tout. Et commence à tuer tout ce qui bouge.
film TV à la base, il semble que cette nouvelle ait influencé pas mal de trucs, entre Maximum Overdrive, the Car, Duel (auquel le film à l'air immanquablement de faire penser), Virus (avec J.L Curtis)...
il possède une petite réputation et on peut trouver qq copies du film sur DVD " on ebay".
Ca roule pour moi, en tous cas.
Killdozer - Jerry London (1974)
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Killdozer - Jerry London (1974)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Houla ... je ne suis pas passé loin du doublon ...

Le coup du bulldozer tueur, on ne me l’avait pas encore fait et j’avoue que j’étais assez curieux de voir ça. Signé Jerry London, qui nous offrira quelques années plus tard, pour le grand écran cette fois, le sympa bien qu’un poil ringard Rent-a-cop avec Burt Reynolds et Liza Minnelli en poule du luxe (mouais, je sais, Minnelli en call-girl, c’est un peu dur à avaler), Killdozer tente donc le pari fou de nous faire frissonner avec une histoire d’engin de chantier traquant et éliminant un par un quelques ouvriers d’un site de construction isolés sur une île déserte.
On sent un peu dans l’utilisation que fait Jerry London de son imposante machine – personnage à part entière du film - un désir de retrouver la combinaison gagnante de suspense et d’épouvante quasi irrationnelle du Duel de Spielberg, le camion tueur de Steven étant simplement remplacer ici par un bulldozer. Sauf que là, London inscrit dès le départ son histoire dans un cadre 100% fantastique. On y perd donc tout de suite beaucoup en subtilité. Et comme tout ce qui suit s’avère non seulement relativement linéaire mais également rarement convaincant dans sa succession de rebondissements misant systématiquement sur l’incompétence presque irréaliste de protagonistes un peu sourds, un peu aveugles, on a vite fait de prendre tout ça à la rigolade.
Passé la relative déception de ne pas se trouver devant un classique télé made in seventies du fantastique, on passe cependant un bon moment. Côté casting, les durs à cuire Clint Walker et Neville Brand honorent l’ensemble de leur présence, Gil Mellè nous tente encore une partition expérimentale pas toujours buvable à base de bruitage divers et variés et Albert Whitlock nous concocte en intro une jolie petite séquence de météorite venant s’écraser sur terre, qui sonne étrangement comme une répétition de celle d’ouverture de The Thing, qu’il signera 8 ans plus tard.
Et Killdozer le livre :

Violé par un bulldozer !!! bigre, ça doit faire mal, ça ...
Des ouvriers chargés de construire une piste d’atterrissage sur une île inhabitée du Pacifique déterre une étrange météorite. Celle-ci prend possession de leur bulldozer, qui devient alors autonome et tente de les éliminer les uns après les autres.

Le coup du bulldozer tueur, on ne me l’avait pas encore fait et j’avoue que j’étais assez curieux de voir ça. Signé Jerry London, qui nous offrira quelques années plus tard, pour le grand écran cette fois, le sympa bien qu’un poil ringard Rent-a-cop avec Burt Reynolds et Liza Minnelli en poule du luxe (mouais, je sais, Minnelli en call-girl, c’est un peu dur à avaler), Killdozer tente donc le pari fou de nous faire frissonner avec une histoire d’engin de chantier traquant et éliminant un par un quelques ouvriers d’un site de construction isolés sur une île déserte.
On sent un peu dans l’utilisation que fait Jerry London de son imposante machine – personnage à part entière du film - un désir de retrouver la combinaison gagnante de suspense et d’épouvante quasi irrationnelle du Duel de Spielberg, le camion tueur de Steven étant simplement remplacer ici par un bulldozer. Sauf que là, London inscrit dès le départ son histoire dans un cadre 100% fantastique. On y perd donc tout de suite beaucoup en subtilité. Et comme tout ce qui suit s’avère non seulement relativement linéaire mais également rarement convaincant dans sa succession de rebondissements misant systématiquement sur l’incompétence presque irréaliste de protagonistes un peu sourds, un peu aveugles, on a vite fait de prendre tout ça à la rigolade.
Passé la relative déception de ne pas se trouver devant un classique télé made in seventies du fantastique, on passe cependant un bon moment. Côté casting, les durs à cuire Clint Walker et Neville Brand honorent l’ensemble de leur présence, Gil Mellè nous tente encore une partition expérimentale pas toujours buvable à base de bruitage divers et variés et Albert Whitlock nous concocte en intro une jolie petite séquence de météorite venant s’écraser sur terre, qui sonne étrangement comme une répétition de celle d’ouverture de The Thing, qu’il signera 8 ans plus tard.
Et Killdozer le livre :

Violé par un bulldozer !!! bigre, ça doit faire mal, ça ...