...et de Zombie tout courtSuperfly a écrit :pareil mais en moins maitrisé .. quoique j'adore la fin ... avec la musique de L'Enfer des Zombies ...
Lucio Fulci en DVD ou BLURAY thread général
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- zombieater
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Je vois que l'on reparle des films, je remets donc mon msg passé inaperçu deux pages plus haut
Contrairement à vous, autant "L'au-delà" m'a fait l'effet d'avoir bien vieilli, autant j'ai trouvé que "Frayeurs" a aussi mal supporté le passage des dernières décennies que, par exemple, le premier "Halloween"; quand je l'ai (re)vu à l'occasion de sa réedition, il m'a laissé l'impresion d'une succession de scènes horrifiques, certes magnifiquement filmées, mais au détriment _ et même au mépris, dirais-je! - de tout scénario, de toute histoire! Et ce n'est pas la fin abrupte, sans plus de signification ni de liens avec les autres moments du film, qui arrange les choses... d'ailleurs je l'ai revendu peu après.
"L'au-delà", par contre, dégage toujours ce charme vénéneux _ sensation renforcée par sa localisation en Louisiane, où faunes et flores, dès qu'on sort un peu des agglomération urbaines, n'a rien à envier à celles des plus reculées contrées tropicales _ qui fait que les scènes d'errance des personnages, qui chez un autre cinéaste auraient été une preuve de manque d'inspiration, là au contraire exacerbent avec toujours autant d'intensité les sentiments d'angoisse, de moiteur, d'oppression qui nous étreignent dès les premières minutes du visionnage.
Plus généralement _ et là je parle pour ses détracteurs _ qu'il faut remettre ses films dans le contexte d'une époque désormais lointaine, où les effets spéciaux numériques n'existaient même pas dans les délires des réalisateurs, prendre également en compte le fait que Fulci a toujours fait ses films avec de petits budgets... on peut alors considerer qu'il s'en est fort honorablement tiré! Fulci etait avant tout un esthète, un cinéaste pour qui l'image primait sur tout _ je suis sûr que certains de ses plans, qui reviennent régulièrement pour ponctuer un de ses films, ont inspirés les dessinateurs chargés des décors de jeux vidéo tel "Resident Evil" _ et même parfois, hélas sur l'histoire!
Je m'explique: l'introduction systématique de scénettes sans lien direct avec l'histoire _ dans "Zombi 2" le combat entre le requin et le mort-vivant sous l'eau, dans "Frayeurs" le cadavre emergeant de sous les feuilles après la pendaison du prêtre, ou celui grouillant de vermine dans la maison où le simplet va jouer avec sa poupée gonflable _ finissent par tellement hacher celle-ci que l'oeuvre perd de sa cohésion et semble pour certains se résumer à une succession de scènes horrifiques, sans conséquences dans la suite du film, et sans logique apparente.
Ce fut certainement pour celà que Fulci privilégia des causes surnaturelles pour l'apparition de ses morts-vivants, contrairement à Romero ou Grau qui les prefèrèrent chimiques ou mécaniques. Surnaturel rimant par définition avec inexplicable, celà permet une plus grande latitude scénaristique ,au risque d'aboutir au final à un produit d'un esthétisme absolu mais totalement décousu en matière d'histoire contée, s'apparentant plus à une oeuvre d'art qu'à un film.
Je pense qu'il faut, pour les apprécier à leur juste valeur, voir les films de Fulci comme des documents, des jalons de ce qui a abouti au cinéma d'horreur actuel.
Contrairement à vous, autant "L'au-delà" m'a fait l'effet d'avoir bien vieilli, autant j'ai trouvé que "Frayeurs" a aussi mal supporté le passage des dernières décennies que, par exemple, le premier "Halloween"; quand je l'ai (re)vu à l'occasion de sa réedition, il m'a laissé l'impresion d'une succession de scènes horrifiques, certes magnifiquement filmées, mais au détriment _ et même au mépris, dirais-je! - de tout scénario, de toute histoire! Et ce n'est pas la fin abrupte, sans plus de signification ni de liens avec les autres moments du film, qui arrange les choses... d'ailleurs je l'ai revendu peu après.
"L'au-delà", par contre, dégage toujours ce charme vénéneux _ sensation renforcée par sa localisation en Louisiane, où faunes et flores, dès qu'on sort un peu des agglomération urbaines, n'a rien à envier à celles des plus reculées contrées tropicales _ qui fait que les scènes d'errance des personnages, qui chez un autre cinéaste auraient été une preuve de manque d'inspiration, là au contraire exacerbent avec toujours autant d'intensité les sentiments d'angoisse, de moiteur, d'oppression qui nous étreignent dès les premières minutes du visionnage.
Plus généralement _ et là je parle pour ses détracteurs _ qu'il faut remettre ses films dans le contexte d'une époque désormais lointaine, où les effets spéciaux numériques n'existaient même pas dans les délires des réalisateurs, prendre également en compte le fait que Fulci a toujours fait ses films avec de petits budgets... on peut alors considerer qu'il s'en est fort honorablement tiré! Fulci etait avant tout un esthète, un cinéaste pour qui l'image primait sur tout _ je suis sûr que certains de ses plans, qui reviennent régulièrement pour ponctuer un de ses films, ont inspirés les dessinateurs chargés des décors de jeux vidéo tel "Resident Evil" _ et même parfois, hélas sur l'histoire!
Je m'explique: l'introduction systématique de scénettes sans lien direct avec l'histoire _ dans "Zombi 2" le combat entre le requin et le mort-vivant sous l'eau, dans "Frayeurs" le cadavre emergeant de sous les feuilles après la pendaison du prêtre, ou celui grouillant de vermine dans la maison où le simplet va jouer avec sa poupée gonflable _ finissent par tellement hacher celle-ci que l'oeuvre perd de sa cohésion et semble pour certains se résumer à une succession de scènes horrifiques, sans conséquences dans la suite du film, et sans logique apparente.
Ce fut certainement pour celà que Fulci privilégia des causes surnaturelles pour l'apparition de ses morts-vivants, contrairement à Romero ou Grau qui les prefèrèrent chimiques ou mécaniques. Surnaturel rimant par définition avec inexplicable, celà permet une plus grande latitude scénaristique ,au risque d'aboutir au final à un produit d'un esthétisme absolu mais totalement décousu en matière d'histoire contée, s'apparentant plus à une oeuvre d'art qu'à un film.
Je pense qu'il faut, pour les apprécier à leur juste valeur, voir les films de Fulci comme des documents, des jalons de ce qui a abouti au cinéma d'horreur actuel.
- meltingman
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Mais non... on l'a vu et lu... Peut etre qu'il n'y avait rien à répondre... qu'on est tous d'accord avec toi...zombieater a écrit :Je vois que l'on reparle des films, je remets donc mon msg passé inaperçu deux pages plus haut
Au dela du "document" historique (ce que je trouve assez péjoratif), Fulci a porté le cinéma d'horreur vers un horizon qui lui était jusque là interdit : l'esthétisme et l'art. Tu le dis plus haut. Par contre je ne vois pas la différence que tu fais entre l'art et un film. Le cinéma n'est-il pas de une expression artistique ? Je te quote :zombieater a écrit :Contrairement à vous, autant "L'au-delà" m'a fait l'effet d'avoir bien vieilli, autant j'ai trouvé que "Frayeurs" a aussi mal supporté le passage des dernières décennies que, par exemple, le premier "Halloween"; quand je l'ai (re)vu à l'occasion de sa réedition, il m'a laissé l'impresion d'une succession de scènes horrifiques, certes magnifiquement filmées, mais au détriment _ et même au mépris, dirais-je! - de tout scénario, de toute histoire! Et ce n'est pas la fin abrupte, sans plus de signification ni de liens avec les autres moments du film, qui arrange les choses... d'ailleurs je l'ai revendu peu après.
"L'au-delà", par contre, dégage toujours ce charme vénéneux _ sensation renforcée par sa localisation en Louisiane, où faunes et flores, dès qu'on sort un peu des agglomération urbaines, n'a rien à envier à celles des plus reculées contrées tropicales _ qui fait que les scènes d'errance des personnages, qui chez un autre cinéaste auraient été une preuve de manque d'inspiration, là au contraire exacerbent avec toujours autant d'intensité les sentiments d'angoisse, de moiteur, d'oppression qui nous étreignent dès les premières minutes du visionnage.
Plus généralement _ et là je parle pour ses détracteurs _ qu'il faut remettre ses films dans le contexte d'une époque désormais lointaine, où les effets spéciaux numériques n'existaient même pas dans les délires des réalisateurs, prendre également en compte le fait que Fulci a toujours fait ses films avec de petits budgets... on peut alors considerer qu'il s'en est fort honorablement tiré! Fulci etait avant tout un esthète, un cinéaste pour qui l'image primait sur tout _ je suis sûr que certains de ses plans, qui reviennent régulièrement pour ponctuer un de ses films, ont inspirés les dessinateurs chargés des décors de jeux vidéo tel "Resident Evil" _ et même parfois, hélas sur l'histoire!
Je m'explique: l'introduction systématique de scénettes sans lien direct avec l'histoire _ dans "Zombi 2" le combat entre le requin et le mort-vivant sous l'eau, dans "Frayeurs" le cadavre emergeant de sous les feuilles après la pendaison du prêtre, ou celui grouillant de vermine dans la maison où le simplet va jouer avec sa poupée gonflable _ finissent par tellement hacher celle-ci que l'oeuvre perd de sa cohésion et semble pour certains se résumer à une succession de scènes horrifiques, sans conséquences dans la suite du film, et sans logique apparente.
Ce fut certainement pour celà que Fulci privilégia des causes surnaturelles pour l'apparition de ses morts-vivants, contrairement à Romero ou Grau qui les prefèrèrent chimiques ou mécaniques. Surnaturel rimant par définition avec inexplicable, celà permet une plus grande latitude scénaristique ,au risque d'aboutir au final à un produit d'un esthétisme absolu mais totalement décousu en matière d'histoire contée, s'apparentant plus à une oeuvre d'art qu'à un film.
Je pense qu'il faut, pour les apprécier à leur juste valeur, voir les films de Fulci comme des documents, des jalons de ce qui a abouti au cinéma d'horreur actuel.
C'est quoi un film ?s'apparentant plus à une oeuvre d'art qu'à un film
Et je me répète, la grande force de ses films est l'absence de scénario qui permet à l'art de s'exprimer et de toucher, non pas la raison mais le sensitif.
J'aime beaucoup Grau mais jamais son Massacre des morts vivants n'atteind la cheville des Fulci. Parce que là ou Grau nous effraie avec son histoire de machine agricole qui fait revenir les morts d'outre tombe (un pitch quand même assez basique), Fulci nous tétanise avec des apparitions fantomatiques imprévisibles qui nous renvoient à nos peurs les plus primales. A savoir, celles que l'on ne peut pas comprendre et s'expliquer. Pourquoi avons nous peur du noir ? Autant le zombie chez Grau fait peur parce qu'il est pas beau et qu'il bouffe salement, autant ceux de Fulci effrayent parce qu'ils peuvent se cacher partout, apparaitrent partout et que leurs apparitions (je pense à Frayeurs en écrivant ça) sont fugaces, et qu'on est jamais très sur de ce que l'on vient de voir, du pourquoi et du comment.
De plus, Fulci, en bon Italien, se joue de l'imagerie Chrétienne et de ses dogmes qui, même pour un athée, sont ancrés dans notre inconscient occidental. La malaise nait donc beaucoup plus facilement qu'il n'est pas didactique et qu'il nous renvoie à notre seule faculté d'analyse égocentrique.
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
- zombieater
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Bien, tu me rassures, je craignais qu'il n'ait été noyé sous les messages vengeurs contre l'indélicat!on l'a vu et lu
Je faisais simplement référence à l'académique distinction entre arts "impurs", dans lesquels l'oeuvre n'est pas exclusivement sa propre fin (l'architecture dont le but est de bâtir, certaines musiques comme la "dance" ou la "techno" dont la finalité est de faire danser les masses) et les arts "purs" comme la peinture ou d'autres genres musicaux (musique symphonique, heavy métal). Or le cinéma ou 7° art ayant, a priori, vocation de raconter une histoire, semblerait plutôt devoir appartenir à la première. D'où le fait que Fulci peut en déconcerter plus d'un... au club vidéo où j'ai mes habitudes je discute avec pas mal d'amateurs de films horrifiques, et j'ai pu constater qu'il avait bon nombre de détracteurs. Mais il est vrai qu'on nous a si longtemps imposé des versions tronquées que sa réputation a achevé d'en pâtir!C'est quoi un film ?
coffret Fulci
Le 20 janvier 2005, l'éditeur OneplusOne publiera un coffret comprenant six films de Fulci en éditions collector.
Frayeurs
L'au-delà
La maison près du cimetierre
La malédiction du pharaon
Nightmare concert
Voix profondes

Chaque film étant en édition collector, les bonus fourmillent à foison avec des commentaires audio, des documentaires, des courts-métrages, des bandes-annonces...
Est-ce que les éditions de Frayeurs, L'au-delà et La maison près du cimetierre sont les mêmes que celles éditées par Neo en 2004?
source : horreur.net
Frayeurs
L'au-delà
La maison près du cimetierre
La malédiction du pharaon
Nightmare concert
Voix profondes

Chaque film étant en édition collector, les bonus fourmillent à foison avec des commentaires audio, des documentaires, des courts-métrages, des bandes-annonces...
Est-ce que les éditions de Frayeurs, L'au-delà et La maison près du cimetierre sont les mêmes que celles éditées par Neo en 2004?
source : horreur.net
- Allan Theo
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BONNE ANNEE mon p'tit bonhomme !!!!meltingman a écrit :Ici.. la...non plus à gauche... voila pile poil.niko13 a écrit :(ou est-il encore passe d'ailleurs ?)
Et j'ai bien fait mes devoirs pendant les vacances, j'ai pris l'Enfer des Zombies (mais je l'ai pas encore regarde).
What the fuck did I do ?




