Deux naufragés, trois fuyards et leur ôtage voient leur destin converger vers une île maudite sur laquelle règne le démon, tandis que, quelque part en Allemagne, le démon insémine une femme.
Demon terror (Dämonenbrut en teuton) commence comme un film expérimental (succession de plans psychédéliques lors d'un réglement de compte). Il se poursuit dans une veine qui n'est pas sans rappeler le Hentaï (Bible black) ou certaines bandes dessinées (Morbus gravis 1 et 2 de Serpieri) avec ces tentacules qui prennent possession des corps des victimes de la concupiscence du démon. Il se termine en film de zombies assez standard, alternant des scènes gore pas mauvaises et la sempiternelle intervention de militaires dont on ne sait pas vraiment pourquoi ils débarquent sur l'île...
Ce film donne l'occasion à Bethmann de livrer sa vision de l'enfer, faite de souffrance et de plaisir mélangés.
C'est aussi l'occasion de revoir Katja Bienert, une égérie du film de genre des années 1970-1980 (Diamants du Kilimandjaro, Lilian la virgen pervertida, Linda, Killer Barbys vs Dracula), qui interprète Maria, personnage qui finira le film avec les crocs...
Le film recourt également à de parfaites inconnues, telles que Marion Ley (à la droite d'Andreas Bethmann sur la photo) et Anja Gebel (à sa gauche).

Un film qui me plaît bien, ne serait-ce que par ce mélange de genres, mais qui souffre d'un aspect parfois un peu trop "clipesque".