Westerns et contradictions matérielles
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Le déserteur de Fort Alamo" de Budd Boetticher (1953), entre mars et avril 1836, du Fort Alamo à la cuisante défaite du général Santa Anna, le mexicain...
Sur les scènes de Fort Alamo, rien à dire, mais sur celle de la ville de Franklin...on voit apparaitre des Colt Peacemaker de 1873...puis sur la piste avec les caravanes et les rénègats, des Remington Army de 1861, fort heureusement pas de carabines Winchester ou Henry des anées 1860's...qui auraient été aux côtés de fusil à 1 coup avec platine silex et baguettes pour les recharger...
Les premiers prototypes du Colt Paterson...à CINQ coups, dont aucune pièce les constituant n'étaient interchangeable, du fait de leurs fabrications artisanales, apparurent pendant l'été 1836, examinés et rejetés en 1837 par l'armée US...au profit des pistolets à 1 coup à platine à silex, au fionctionnement plus rudimentaire...Le seul contrat passé par l'armée avec Colt de Paterson sera pour la carabine développée à partir des révolvers, en très petit nombre en 1839, avant la fermeture de la première usine de l'armurier.
Sur les scènes de Fort Alamo, rien à dire, mais sur celle de la ville de Franklin...on voit apparaitre des Colt Peacemaker de 1873...puis sur la piste avec les caravanes et les rénègats, des Remington Army de 1861, fort heureusement pas de carabines Winchester ou Henry des anées 1860's...qui auraient été aux côtés de fusil à 1 coup avec platine silex et baguettes pour les recharger...
Les premiers prototypes du Colt Paterson...à CINQ coups, dont aucune pièce les constituant n'étaient interchangeable, du fait de leurs fabrications artisanales, apparurent pendant l'été 1836, examinés et rejetés en 1837 par l'armée US...au profit des pistolets à 1 coup à platine à silex, au fionctionnement plus rudimentaire...Le seul contrat passé par l'armée avec Colt de Paterson sera pour la carabine développée à partir des révolvers, en très petit nombre en 1839, avant la fermeture de la première usine de l'armurier.
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Ciel rouge" de Robert Wise (1948) juste après la guerre de sécession...Colt Peacemaker et carabine Winchester à l'unisson...bien, bien...
Après avoir vider le barillet de leurs révolvers à percussion, comment agissaient les utilisateurs sous préssion?
Rechargeaient-ils leurs armes avec poires à poudre noire et balles, puis amorces...avec les cartouches combustibles englobant les deux premiers ingrédients, introduits par l'avant du barillet à l'aide du refouloir, qui encrassaient encore plus les chambres, du fait de la combustion incomplète du papier...ou jetaient-ils leurs intruments devenu inutiles, rengainaient-ils?
Peut-être une 4° solution: changement de barillet...
Pour les Colt à carcasse ouverte, peu probable...une fois le chien mi-armé, il fallait retirer la clavette située en dessous du canon pour libérer l'axe du barillet, désolaridiser toute la partie avant de l'arme, canon compris...puis retirer le dit barillet vide...dans un chiffon le révolver était devenu un trois pièces...puis refaire l'inverse avec un barillet chargé! Total, au moins 3 minutes...
Pour les Starr, il fallait retirer l'axe situé sur la carcasse devant le chien après l'avoir mi-armé, faire basculer la moitié avant de cette carcasse avec le canon, axe et barillet vers le bas, puis remplacer ce dernier vide par un chargé...et faire l'inverse...beaucoup plus rapide et plus simple...mais vu le nombre de ces revolvers livrés, celà devait-être peu fréquent...
Pour les Remington, mi-armé le chien, qui libérait les crans de sureté, abaisser le refouloir, tirer l'axe du barillet, situé sous le canon, vers l'avant, puis éjecter le barillet de son logement dans la carcasse, en remettre un chargé, et remettre en ordre toutes les pièces...Une minute maxi pour les amateurs...comme Clint Eastwood le fait dans un Western italien!
Remington avait prévu un petit étui pour mettre plusieurs barillets chargés...
Fallait être courageux ou inconscient, surtout sous la mitraille de l'adversaire...
Après avoir vider le barillet de leurs révolvers à percussion, comment agissaient les utilisateurs sous préssion?
Rechargeaient-ils leurs armes avec poires à poudre noire et balles, puis amorces...avec les cartouches combustibles englobant les deux premiers ingrédients, introduits par l'avant du barillet à l'aide du refouloir, qui encrassaient encore plus les chambres, du fait de la combustion incomplète du papier...ou jetaient-ils leurs intruments devenu inutiles, rengainaient-ils?
Peut-être une 4° solution: changement de barillet...
Pour les Colt à carcasse ouverte, peu probable...une fois le chien mi-armé, il fallait retirer la clavette située en dessous du canon pour libérer l'axe du barillet, désolaridiser toute la partie avant de l'arme, canon compris...puis retirer le dit barillet vide...dans un chiffon le révolver était devenu un trois pièces...puis refaire l'inverse avec un barillet chargé! Total, au moins 3 minutes...
Pour les Starr, il fallait retirer l'axe situé sur la carcasse devant le chien après l'avoir mi-armé, faire basculer la moitié avant de cette carcasse avec le canon, axe et barillet vers le bas, puis remplacer ce dernier vide par un chargé...et faire l'inverse...beaucoup plus rapide et plus simple...mais vu le nombre de ces revolvers livrés, celà devait-être peu fréquent...
Pour les Remington, mi-armé le chien, qui libérait les crans de sureté, abaisser le refouloir, tirer l'axe du barillet, situé sous le canon, vers l'avant, puis éjecter le barillet de son logement dans la carcasse, en remettre un chargé, et remettre en ordre toutes les pièces...Une minute maxi pour les amateurs...comme Clint Eastwood le fait dans un Western italien!
Remington avait prévu un petit étui pour mettre plusieurs barillets chargés...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
Je vois bien Clint faire ça, mais dans Pale Rider, de lui-même.
Gna !
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Re: Westerns et contradictions matérielles
Je ne suis pas un fana des Westerns italiens...mais je les regarde tout de même, car de temps en temps, ils essaient de suivre la réalité matérielle et vestimentaire...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Le passage du canyon" de Jacques Tourneur (1946), à Jacksonville et les environs en 1856...Carabines Sharps et autres à un coup...et Remington New Model Army, dont la fabrication ne commença qu'en 1863...faisant suite au model Beals de 1860...
Dans les années 1850's, suite à une histoire de brevets entre Colt et Smith & Wesson, les seuls revolvers disponibles en calibre respectable étaient de la marque Colt, type Dragon de 3 types, en 44, descendant du célèbre Walker (2 kg chargé...40 cm de long...prévus pour les fontes des chevaux des Texas Rangers), un Navy de 1851 en 36, armes favorite de Will Bill Hickock, puis des Withney de même calibre prévus pour la marine...marque qui avait produit l'intégralité des Walker de Colt, et quelques armes plus ou mins originales de petits armuriers, confrontés aux avocats des grands, pour détournements des dits brevets ou payement des royalties...
En plus il faut ajouter le pistolet à répétition, un temps produit par Smith & Wesson en très peu d'exemplaires, cédé à Volcanic, dont l'un des principaux actionnaires était le futur armurier Winchester...Ces pistolets dont ils fallaient réarmer par un levier sous la culasse, peu pratique...étaient en fait l'ancêtres des futures carabines Henry...qui furent aussi brevetées, pour terminées brevetées sous le nom de Winchester...
Dans les années 1850's, suite à une histoire de brevets entre Colt et Smith & Wesson, les seuls revolvers disponibles en calibre respectable étaient de la marque Colt, type Dragon de 3 types, en 44, descendant du célèbre Walker (2 kg chargé...40 cm de long...prévus pour les fontes des chevaux des Texas Rangers), un Navy de 1851 en 36, armes favorite de Will Bill Hickock, puis des Withney de même calibre prévus pour la marine...marque qui avait produit l'intégralité des Walker de Colt, et quelques armes plus ou mins originales de petits armuriers, confrontés aux avocats des grands, pour détournements des dits brevets ou payement des royalties...
En plus il faut ajouter le pistolet à répétition, un temps produit par Smith & Wesson en très peu d'exemplaires, cédé à Volcanic, dont l'un des principaux actionnaires était le futur armurier Winchester...Ces pistolets dont ils fallaient réarmer par un levier sous la culasse, peu pratique...étaient en fait l'ancêtres des futures carabines Henry...qui furent aussi brevetées, pour terminées brevetées sous le nom de Winchester...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Les voleurs de trains" de Burt Kennedy (1972) 1865, juste après le conflit civil...Pas de problême, Colt Peacemaker et carabines Winchester, tous de 1873...volent aux secours des trains!
Rêglement de compte à KO armes...Déposant en 1836 son brevet sur les revolvers à barillets tournants, Colt exploita son monopole jusqu'en 1856, faisant même condamner Smitt & Wesson pour détournement de sa licence en 1951, pour son revolver à barillet Smith et Leavitt avec système Maynard...mais renvoya en 1856 dans ses foyers l'ingénieur Rollin White, détenteur du brevet d'un barillet pour cartouche métallique...qui fut de suite contacté par Smith & Wesson pour son exploitation, détenant de fait...le monopole de la fabrication j'usqu'en 1869...
Colt lorgna au début des années 1870's le marché juteux des carabines à répétition genre Winchester, mais ce dernier présenta un prototype de revolver aux armées US pour évaluation en 1876, bougrement plus moderne, pour faire pression...La rusticité du Colt Peacemaker était déjà battue en brêche par le revolver de Smith & Wesson American de 1870, à éjection simultanée des cartouches par brisure, le canon et le devant de la carcasse s'ouvrant vers le bas...
Withney qui fabriqua la totalité des revolvers Colt Walker dans son usine, collabora avec l'ingénieur Beals pour la mise au point d'une armes dans le milieu des années 1850's, mais Remington passa un contrat avec ce technicien pour fabriquer les fameux Remington Beals à partir de 1860, puis de la descendance de ce même armurier...
Des sentimentaux ces armuriers...comme les hommes de l'Ouest...
Rêglement de compte à KO armes...Déposant en 1836 son brevet sur les revolvers à barillets tournants, Colt exploita son monopole jusqu'en 1856, faisant même condamner Smitt & Wesson pour détournement de sa licence en 1951, pour son revolver à barillet Smith et Leavitt avec système Maynard...mais renvoya en 1856 dans ses foyers l'ingénieur Rollin White, détenteur du brevet d'un barillet pour cartouche métallique...qui fut de suite contacté par Smith & Wesson pour son exploitation, détenant de fait...le monopole de la fabrication j'usqu'en 1869...
Colt lorgna au début des années 1870's le marché juteux des carabines à répétition genre Winchester, mais ce dernier présenta un prototype de revolver aux armées US pour évaluation en 1876, bougrement plus moderne, pour faire pression...La rusticité du Colt Peacemaker était déjà battue en brêche par le revolver de Smith & Wesson American de 1870, à éjection simultanée des cartouches par brisure, le canon et le devant de la carcasse s'ouvrant vers le bas...
Withney qui fabriqua la totalité des revolvers Colt Walker dans son usine, collabora avec l'ingénieur Beals pour la mise au point d'une armes dans le milieu des années 1850's, mais Remington passa un contrat avec ce technicien pour fabriquer les fameux Remington Beals à partir de 1860, puis de la descendance de ce même armurier...
Des sentimentaux ces armuriers...comme les hommes de l'Ouest...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Pacific Express" de Cecil B. Demille (1939) de 1862 à 1869, jonction de la ligne de chemin de fer transcontinentale...Toute la panoplie des armes ce cotoient, carabines, pistolets et révolvers, y compris bien sur le fameux Peacemaker de Colt de 1873, Winchester...et quelques "Deringer" à cartouches mélalliques, puis une très belle carabine Henry...
Comment reconnaitre une carabine Henry des models suivants Winchester...c'est très simple, la carcasse de la culasse, le plus souvent en laiton, ne comporte pas sur le côté droit d'orifice de chargement de la cartouche, celle-ci étant charger par le bas, à la jonction du canon avec la carcasse...Le magasin contenant les cartouches est fendu sur toute sa longueur, entrainant un encassement excessif des balles et ressort...il n'y a pas d'affut en bois sous celui-ci, la douille vide étant éjectée quand on réarmaient avec le levier de sous-garde...comme les models postérieurs.
Comment reconnaitre une carabine Henry des models suivants Winchester...c'est très simple, la carcasse de la culasse, le plus souvent en laiton, ne comporte pas sur le côté droit d'orifice de chargement de la cartouche, celle-ci étant charger par le bas, à la jonction du canon avec la carcasse...Le magasin contenant les cartouches est fendu sur toute sa longueur, entrainant un encassement excessif des balles et ressort...il n'y a pas d'affut en bois sous celui-ci, la douille vide étant éjectée quand on réarmaient avec le levier de sous-garde...comme les models postérieurs.
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Les pionniers de la Western Union" de Fritz Lang (1941) non rérérencé dans la database, comme "Pacific Express" de 1939...pendant le conflit civil et peu après...Rien à dire, tout est respecté côté armement, Remington à percution, carabine à chargement par la culasse, absence des Henry...Absence également dans les salles de jeux de Deringer...
On voit même le héros du film retirer le barillet du revolver Remington d'un adversaire...
Les petits pistolets Deringer, seulement à percussion 1 coup, calibre 41...furent fabriqués par Henry Deringer de 1830 à sa mort survenue en 1868, à près de 25 000 exemplaires...et furent très souvent imités, y compris par de grands armuriers tels Colt, Remington, Winchester, Sharps et bien d'autres...
Avec l'apparition de la cartouche métallique, une multitude de petits pistolets à 1 canon, puis 2, 4 et 5 virent le jours, souvent très originaux, sous le nom de Deringer, fabriqués par une multitude de petits et grands armuriers, mais qui n'avaient rien à voir avec son créateur...on vit même l'utilisation de Colt...sans canon, et le retour de mini poivrières, sortes de mini "mitraillettes" de poing rudimentaires...
On voit même le héros du film retirer le barillet du revolver Remington d'un adversaire...
Les petits pistolets Deringer, seulement à percussion 1 coup, calibre 41...furent fabriqués par Henry Deringer de 1830 à sa mort survenue en 1868, à près de 25 000 exemplaires...et furent très souvent imités, y compris par de grands armuriers tels Colt, Remington, Winchester, Sharps et bien d'autres...
Avec l'apparition de la cartouche métallique, une multitude de petits pistolets à 1 canon, puis 2, 4 et 5 virent le jours, souvent très originaux, sous le nom de Deringer, fabriqués par une multitude de petits et grands armuriers, mais qui n'avaient rien à voir avec son créateur...on vit même l'utilisation de Colt...sans canon, et le retour de mini poivrières, sortes de mini "mitraillettes" de poing rudimentaires...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Terre sans pardon" de Rudolph Maté (1956), peu après le conflit civil...Quand on veut, on peut...Sur le matériel, revolver Remington et carabine à 1 coup chargée ar la culasse...mais aucune à répétition...Vu le nombre d'armes soldés à vil prix, il est tout de même étonnant de ne pas trouver les models adéquats, ou une copie pour les Western italiens...
Tous les revolvers utilisés pendant le conflit sont à simple action, Colt, Remington, et autres, il faut donc pour tirer une balle, armer le chien avec, soit le pouce de la main armée, ou la main inverse...une exception tout de même, pour la marque Starr, qui livra en premier des revolvers à double action, puis devant le sceptisisme des utilisateurs, compléta sa livraison en un nouveau model...simple action, plus rudimentaire et solide...
Revenons à "Vera Cruz", un brevet fut déposé en 1862 pour la mitrailleuse manuelle Gatling, vraisemblablement une évaluation fut faite par les services techniques de l'armée du nord, la première commande de l'armée US fut effective en 1866...L'intégralité de ces mitrailleuses furent fabriquée par l'armurier Colt!
Tous les revolvers utilisés pendant le conflit sont à simple action, Colt, Remington, et autres, il faut donc pour tirer une balle, armer le chien avec, soit le pouce de la main armée, ou la main inverse...une exception tout de même, pour la marque Starr, qui livra en premier des revolvers à double action, puis devant le sceptisisme des utilisateurs, compléta sa livraison en un nouveau model...simple action, plus rudimentaire et solide...
Revenons à "Vera Cruz", un brevet fut déposé en 1862 pour la mitrailleuse manuelle Gatling, vraisemblablement une évaluation fut faite par les services techniques de l'armée du nord, la première commande de l'armée US fut effective en 1866...L'intégralité de ces mitrailleuses furent fabriquée par l'armurier Colt!
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Will Penny" de Tom Gries (1968) non dâté pour l'action, mais certainement fin des années 1870's...Un peu de tout y figure, carabine à 1 coup et Winchester, revolvers Remington à percussion et Colt Peacemaker...et curiosité dans un Western, un pistolet à 1 coup Remington 1871 Rolling Block Army, tenu par Donald Pleasense de dos, les deux bras levés auprès de la rivière...
Breveté plusieurs fois de 1862 à 1864, par les ingénieurs de Remington, ce pistolet exeptionnellement robuste, avec très peu de pièces mobiles, d'un calibre dévastateur pour une arme de poing, fut fabriqué à l'origine pour un appel d'offre de la marine US, qui n'avait pas très confiance aux révolvers multi-coups, genre Colt Navy 1851, fut commandé par cette dernière...puis présenté à l'"Army" qui n'en voulu point...Il fut néanmoins fabriqué de 1872 à 1888 à environ 6000 exemplaires, et chambré en nombreux calibres, y compris le 22, sa carrière fut prolongée jusqu'au début du 20 siècles, sous le nom de "Target"...
Le système Rolling Block donna aussi la célèbre carabine Split Breech et Rolling Block, fabriquée de 1864 à 1902...à 1 million d'exemplaires,tant en modèles civils ou militaires, en différent formats...qui fut utilisée dans le monde entier, et très appréciée par les chasseurs de bison...dont Buffalo Bill...
Dans le bonus du DVD français, Charlton Heston, dans un interwiew, indique que toutes les armes utilisées dans ce film sont authentiques, contrairement aux autres Western, utilisant des copies...je crois qu'il savait ce qu'il disait...sur les armes!
Breveté plusieurs fois de 1862 à 1864, par les ingénieurs de Remington, ce pistolet exeptionnellement robuste, avec très peu de pièces mobiles, d'un calibre dévastateur pour une arme de poing, fut fabriqué à l'origine pour un appel d'offre de la marine US, qui n'avait pas très confiance aux révolvers multi-coups, genre Colt Navy 1851, fut commandé par cette dernière...puis présenté à l'"Army" qui n'en voulu point...Il fut néanmoins fabriqué de 1872 à 1888 à environ 6000 exemplaires, et chambré en nombreux calibres, y compris le 22, sa carrière fut prolongée jusqu'au début du 20 siècles, sous le nom de "Target"...
Le système Rolling Block donna aussi la célèbre carabine Split Breech et Rolling Block, fabriquée de 1864 à 1902...à 1 million d'exemplaires,tant en modèles civils ou militaires, en différent formats...qui fut utilisée dans le monde entier, et très appréciée par les chasseurs de bison...dont Buffalo Bill...
Dans le bonus du DVD français, Charlton Heston, dans un interwiew, indique que toutes les armes utilisées dans ce film sont authentiques, contrairement aux autres Western, utilisant des copies...je crois qu'il savait ce qu'il disait...sur les armes!
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Copper Canyon" de John Farrow (1949), juste après le conflit civil...Colt Peacemaker, carabine Winchester, tous deux de 1873...et non visible, mais prévisible pour l'action d'un adjoint du chérif au début du film, un Smith & Wesson à brisure, avec éjection simultanée de toute les cartouches métalliques...
Le Colt Peacamaker, adopté dès sa présentation en 1873, pour sa robustesse, sa finition et praticité, était tout de même assez rustique, un simple action, dont il fallait réarmer le chien manuellement pour faire tourner le barillet et tirer, puis éjecter une par une toutes les douilles vides avec un éjecteur manuel situé longitudinalement au canon...et remèttre une à une les nouvelles six munitions par la portière située à droite du barillet...Le Smith & Wesson paru en 1870, déjà plus élaboré, éjectait par brisure de la carcasse à l'avant vers le bas toutes les douilles en même temps, et perméttait un rechargement plus facile et rapide de ces munitions...Le Remington de 1875, reprenait la même rusticité que le Colt...
Divers petits fabriquants de revolvers incluaient déjà la notion de double action et rechargement par brisure, avec quelques originalités...
Le Colt Peacamaker, adopté dès sa présentation en 1873, pour sa robustesse, sa finition et praticité, était tout de même assez rustique, un simple action, dont il fallait réarmer le chien manuellement pour faire tourner le barillet et tirer, puis éjecter une par une toutes les douilles vides avec un éjecteur manuel situé longitudinalement au canon...et remèttre une à une les nouvelles six munitions par la portière située à droite du barillet...Le Smith & Wesson paru en 1870, déjà plus élaboré, éjectait par brisure de la carcasse à l'avant vers le bas toutes les douilles en même temps, et perméttait un rechargement plus facile et rapide de ces munitions...Le Remington de 1875, reprenait la même rusticité que le Colt...
Divers petits fabriquants de revolvers incluaient déjà la notion de double action et rechargement par brisure, avec quelques originalités...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Le premier rebelle" de William A. Seiter (1939) non répertorié dans le database...Pennsylvanie 1759...là pas de problème avec les revolvers...des mousquets et carabines à silex à plus longues portées...pas de pistolets du même type, qui bien qu'éxistant.
Pendant le conflit civil des années 1860's, aux côtés des révolvers à percussion, figurairent aussi en de nombreuses mains, dans les 2 camps, beaucoup de pistolets à un coup, soit à platine à silex dantant d'avant ou du début du siècle, dont un certain nombre furent modifiés en pistolets à percussion, ou des fabications directes à percussion, de tous calibres...très nombreux aussi étaient les armes personnelles.
Avant de s'équiper d'armes à barillets tournants, l'armée US avait comme armes de point des pistolets à un coup, models réglementaires à silex de 1836, une bonne partie modifiée pour la percussion, puis des models à percussion réglementaires de 1842, puis perfectionnés en 1855, qui furent aussi équipé de crosses d'épaules...en tout une bonne centaine de milliers de pièces, qui bien sur au début du conflit furent emportés avec "armes et bagages" dans chaques camps par les béliigérants...
Bien que leurs puissance de feux et précisions étaient certaines, les détanteurs de cette quincaillerie avaient le temps de se faire canarder par les détenteurs d'armes multi-coups, pendant qu'ils les rechargeaient...
Pendant le conflit civil des années 1860's, aux côtés des révolvers à percussion, figurairent aussi en de nombreuses mains, dans les 2 camps, beaucoup de pistolets à un coup, soit à platine à silex dantant d'avant ou du début du siècle, dont un certain nombre furent modifiés en pistolets à percussion, ou des fabications directes à percussion, de tous calibres...très nombreux aussi étaient les armes personnelles.
Avant de s'équiper d'armes à barillets tournants, l'armée US avait comme armes de point des pistolets à un coup, models réglementaires à silex de 1836, une bonne partie modifiée pour la percussion, puis des models à percussion réglementaires de 1842, puis perfectionnés en 1855, qui furent aussi équipé de crosses d'épaules...en tout une bonne centaine de milliers de pièces, qui bien sur au début du conflit furent emportés avec "armes et bagages" dans chaques camps par les béliigérants...
Bien que leurs puissance de feux et précisions étaient certaines, les détanteurs de cette quincaillerie avaient le temps de se faire canarder par les détenteurs d'armes multi-coups, pendant qu'ils les rechargeaient...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Fort Bravo" de John Sturges (1953), 1863, pendant le conflit civil...Il me semble avoir reconnu des carabines Joslyn à percussion, soit le modèle 1862 ou 1864, produites à 17 000 exemplaires pendant le conflit, de calibre 52, à la façon de déplacer la culasse de façon latérale...et des Colt...Peacemaker de 1873...même qu'à la phase cruciale du film, les participants mettent en commun leurs cartouches métalliques pour les deux types d'armes!!!!!
Les revolvers les plus fabriqués pour cette période, dans le camp nordiste, furent les Colt modèles Army de calibre 44, à carcasse ouverte, très réputés, dont la forme est facilement reconnaissable, très affinée par rapport aux productions précédentes de cet armurier...Pourquoi dans les western, n'y figurent-ils pas, puisque qu'une grande partie disponible fut soldée après les évènements, et qu'il existe pas mal de copies, souvent très fidèles...alors que les Remington ce taillent la pert du lion...
Les revolvers les plus fabriqués pour cette période, dans le camp nordiste, furent les Colt modèles Army de calibre 44, à carcasse ouverte, très réputés, dont la forme est facilement reconnaissable, très affinée par rapport aux productions précédentes de cet armurier...Pourquoi dans les western, n'y figurent-ils pas, puisque qu'une grande partie disponible fut soldée après les évènements, et qu'il existe pas mal de copies, souvent très fidèles...alors que les Remington ce taillent la pert du lion...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"The shadow riders" de Andrew V. McLaglen (1982) 1865, juste après le conflit...Carabine Sharps, revolver Remington à percussion...et Colt Navy et me semble-t-il Dragon...pour une fois...
Le revolver à percussion le plus puissant jamais fabriqué fut le Colt Walker calibre 44, à 1100 exemplaires en 1847 (40 cm de long, pesant 2kg, prévus pour le port en fonte de cheval), dont une bonne partie fut retournée pour cause d'explosion du barillet ou canon...fabriqués artisanalement et avec de l'acier de mauvaise qualité, dont aucune pièce n'était interchangeable...les chambres très profondes du barillet permettaient de charger une très grande quantité de poudre noire, qui ne convenait pas à la qualité de fabrication de l'arme...il arrivait aussi que toutes les chambres de combustion se déchargent...en même temps...avec tous les dégats pour l'utilisateur!
Les modèles suivants, les Colt Dragon, moins puissant, d'une ligne similaire, furent fabriqués dans les usines Colt de Hartford, en trois versions succèssives, à partir de 1848 jusqu'en 1861 en 19 000 exemplaires, pouvant être portés à la ceinture, les dimmensions et poids ayant grandement diminués...
Une très belle photo de Clint Eastwood avec une paire de copie du Colt Walker présente l'affiche du film "Joe Wales hors-la-loi"...les deux autres Colt sont d'autres modèles...
Le revolver à percussion le plus puissant jamais fabriqué fut le Colt Walker calibre 44, à 1100 exemplaires en 1847 (40 cm de long, pesant 2kg, prévus pour le port en fonte de cheval), dont une bonne partie fut retournée pour cause d'explosion du barillet ou canon...fabriqués artisanalement et avec de l'acier de mauvaise qualité, dont aucune pièce n'était interchangeable...les chambres très profondes du barillet permettaient de charger une très grande quantité de poudre noire, qui ne convenait pas à la qualité de fabrication de l'arme...il arrivait aussi que toutes les chambres de combustion se déchargent...en même temps...avec tous les dégats pour l'utilisateur!
Les modèles suivants, les Colt Dragon, moins puissant, d'une ligne similaire, furent fabriqués dans les usines Colt de Hartford, en trois versions succèssives, à partir de 1848 jusqu'en 1861 en 19 000 exemplaires, pouvant être portés à la ceinture, les dimmensions et poids ayant grandement diminués...
Une très belle photo de Clint Eastwood avec une paire de copie du Colt Walker présente l'affiche du film "Joe Wales hors-la-loi"...les deux autres Colt sont d'autres modèles...
Attention: message incompréhensible et cryptique...
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Re: Westerns et contradictions matérielles
"Rio Grande" de John Ford (1950)...guerre contre les indiens, fin des années 1870's...Carabines à un coup, à cartouches métalliques...sans doute des Springfield et Colt Peacemaker...
Les carabines à répétitions pendant le conflit ne furent que très minauritaires, ainsi que celles à chargement par la culasse, à cartouches combustibles ou métalliques, l'énorme majorité furent à chargement par la "bouche", soit à silex, mais surtout à percussion...
A la fin du conflit, la moitié de la production des carabines Spenser furent soldées sur le marché civil, entrainant la faillite de cet armurier, qui avait développé un nouveau modèle pour 1865, les carabines Henry, produites en petite quantité et revendues, n'inquiétairent pas Winchester qui sorti son modèle 1866...
L'armée quand à elle, pour des soucis d'économie, fit modifier une grande partie des carabines à un coup, pour la cavalerie et l'infanterie, produites à plus 2 millions d'unités dans ses arsenaux de...Spingfield...qui avaient déjà subi des améliorations succèssives...en carabines à un coup, chargement par la culasse, pour cartouches métalliques, et qui devint l'arme d'épaule standart de la cavalerie...jusque qu'au millieu des annèes 1890's...
La cavalerie, de ce fait, fut confrontée assez souvant à...des indiens, mieux armés qu'eux, avec des carabines Winchester et Spencer à répétitions, voir des Sharps, fournies par les contrebandiers...mis en évidence précisément dans ce film...et bien d'autres!
Les carabines à répétitions pendant le conflit ne furent que très minauritaires, ainsi que celles à chargement par la culasse, à cartouches combustibles ou métalliques, l'énorme majorité furent à chargement par la "bouche", soit à silex, mais surtout à percussion...
A la fin du conflit, la moitié de la production des carabines Spenser furent soldées sur le marché civil, entrainant la faillite de cet armurier, qui avait développé un nouveau modèle pour 1865, les carabines Henry, produites en petite quantité et revendues, n'inquiétairent pas Winchester qui sorti son modèle 1866...
L'armée quand à elle, pour des soucis d'économie, fit modifier une grande partie des carabines à un coup, pour la cavalerie et l'infanterie, produites à plus 2 millions d'unités dans ses arsenaux de...Spingfield...qui avaient déjà subi des améliorations succèssives...en carabines à un coup, chargement par la culasse, pour cartouches métalliques, et qui devint l'arme d'épaule standart de la cavalerie...jusque qu'au millieu des annèes 1890's...
La cavalerie, de ce fait, fut confrontée assez souvant à...des indiens, mieux armés qu'eux, avec des carabines Winchester et Spencer à répétitions, voir des Sharps, fournies par les contrebandiers...mis en évidence précisément dans ce film...et bien d'autres!
Attention: message incompréhensible et cryptique...