(sobrement intitulé en français : A l'épreuve des balles, et qui pour une fois trouve effectivement une explication claire et nette en cours de vision - un fait souvent rare dans les films de la soirée du lundi - bien que certains quand même est eu la bonne idée de le renommer également Ultime recours, qui tout de suite fait beaucoup plus crédible
)Steve Carver, comme l'a fait remarqué une des éminence grise de la soirée du lundi
, à fait ses débuts dans la blaxploitation et le W.I.P. (ou assimilé), ou les deux à la fois ou presque, comme dans le fameux The arena - La révolte des gladiatrices produit par Roger Corman. Pas de quoi perturber notre Steve Carver ici puisqu'on reste dans le gratin des productions vites faites... faites, puisque le film est produit par un autre pape du film bout de ficelle, à savoir Fred Olen Ray himself !
Dans le rôle principal on retrouve avec délice Gary Busey, un peu moins fou malheureusement peut-être que d'habitude (à l'exception d'une succulente scène de jeep cinglée dans les champs ou d'un tour de roue des supplices entamé à coup de grenade, si, si) - mais beaucoup plus jeune - ou encore Darlanne Fluegel (Simetierre 2, Haute sécurité, Deux flics à Chicago... rien à voir avec la Valéria de Conan donc
) et le terrifiant Henry Silva (le Jack Palance du pauvre) en méchant de service !Cà commence plutôt pas mal, façon buddy movie du pauvre, avec des jeux de mots à couper le souffle et surtout une bonne grosse fusillade dans un hangar comme on les aime. Ensuite on vire film de commando, une fois notre Gary "réactivé" tel un cyborg qui se serait échappé de Universal soldier. Malheureusement à quelques excentricités près (un char en carton, des hélicoptère façon Rambo III en plus cheap - on colle deux ailes en mousse sur un vulgaire hélico de base et c'est parti), le rythme chute grandement. Certes notre collectionneur de balle préféré et héros, continue à faire preuve de toute sa virilité sur la fin mais on sent bien que le coeur n'y est plus tout à fait.
Assez divertissant tout de même, on regrettera seulement le coup de pompe du milieu (une marque de fabrique chez Olen Ray, même si ici elle est moins flagrante, du fait que ce n'est pas lui qui réalise - pas de stock shot à gogo non plus
), sensé faire avancé l'histoire par des intrigues d'espionnage sans grand intérêt ("oh un traître !", "oh des russes !", "oh cet afghan méprisable va t'il violer la femme blanche ?").
et...
et...
et ?
