King Kong - 1933 : Ze best, l'unique, le plus beau, le plus fou, une merveille de rythme et d'efficacité ; la vitesse, la splendeur, la poésie de ce grand film tragique bénéficiant d'une ampleur inimitée... You can't beat the king !

Le fils de Kong - 1933 Une suite baclée à la va-vite par RKO, dans laquelle il faut attendre une bonne demi-heure de remplissage avant de voir débarquer des monstres... faible, mais on a quand même du mal à détester vraiment ! 6/10
King Kong contre Godzilla - 1962 - une fausse bonne idée de la part de la Toho, qui produit avec des moyens trop bas - paraît-il car les droits du personnage King Kong leur avaient couté une fortune - ce qui aurait du être un choc des titans. Résultat : une grosse nullité aux trucages abominables, consternant de laideur... Une honte ! 2/10
King Kong s'est échappé - 1967 - le second King Kong japonais remonte heureusement la pente. L'intrigue va vite, les trucages et les maquettes très "Thunderbirds" posent une ambiance de SF colorée irrésistible, bref, du très joli travail et un enchantement pour les yeux ! 7/10
King Kong - 1976 - le cinéma-catastrophe des années 70 dans ce qu'il a de moins bon : un scope sous-exploité, un rythme qui se traine, de l'humour déplacé, des SFX indignes du budget annoncé... Quelques séquences intéressantes et bonnes idées ne suffisent pas à rendre ce gros loukoum digeste... 4/10
King Kong 2 - le niveau des SFX remonte d'un cran, mais Kong se trouve livré pieds et poings liés à des scénaristes pris de délire ! On rit, on s'amuse, on s'émeut parfois devant les babillements de Kong et sa compagne... Mais qu'est-ce que c'est Kong ! 3/10
King Kong - 2005 - En dépit de toutes ces humiliations, King Kong revient encore et toujours. Une tentative honnête, avec un début très intéressant. Mais qui malheureusement s'effondre avec l'arrivée sur l'île. La poésie magique de la version 1933 et son ambiance Gustave Doré cèdent la place à des figurants grimaçants, à une jungle visuellement discutable et à une débauche de SFX sans âme. Certains visuels cartoonesques passent mal (les tyrannosaures) ; il n'en reste pas moins que King Kong n'a jamais été aussi crédible et que le dénouement est impressionnant - en salles, avec un grand écran, on a réellement le vertige ! Mais un projet qui se révèle, en fin de compte, pas vraiment utile... 6/10