1970 - L'équipe de football américain de l'Université de Marshall périt avec d'autres habitants dans une catastrophe aérienne. La ville ouvrière est dans un état de choc et le président de l'Université (david Strathairn) décide d'abandonner le programme. Mais 3 étudiants n'ayant pas pris part au voyage décident de changer la donne. Et le président de rechercher un nouveau coach, Jake Lengyel (Matthew McConaughey) afin de relancer le tout.
D'après une histoire vraie, le film aurait pu être un nième film de sport : l'équipe de losers qui défie les pronostics et devient championne, à la Hoosiers -auquel le film fait beaucoup penser. Sauf que McG décide de s'attarder d'abord sur le parcours de quelques individus par rapport à la tragédie. Le recruteur (Matthew Fox, excellent) qui a décidé au dernier moment de laisser sa place dans l'avion à l'un de ses amis afin qu'il fasse le trajet en voiture. Il ne se remettra jamais de son acte. Paul griffen (Ian McShame) qui a perdu son fils, et Annie (Kate Mara) qui a perdu du même coup son fiancé... des individus plus ou moins touchés gravement par la catastrophe. le film s'éloigne de son statut de drame sportif pour se consacrer au pur drame.
La seconde partie du film revient en un terrain plus connu en se focalisant sur la reconstruction de l'équipe via un coach inhabituel qui va bousculer les habitudes et les lois sportives, pour transformer l'équipe et la mener à la victoire. pas de spoilers ici tant il est acquis qu'ils vont gagner sur eux-même tout d'abord et contre un adversaire sportif d'autre part. c'est la construction de la montée dramatique qui intéresse et fort est de constater que cette montée en puissance s'avère réussie dans le match final. Beaucoup d'émotion -sans pathos- et une action qui rive sur l'écran.
A noter aussi une très belle reconstitution d'époque sans donner dans le ridicule ambiant. Superbe photo automnale aux teintes orangées dans les scènes intérieures.
Maintenant, le film a les défauts de ses qualités. A défaut d'etre un outcast, jake Lengyel est un personnage, un vrai. En rutpure avec sa ville d'adoption, on ne voit pas vraiment les obstacles qu'il a du passer pour faire reconnaitre sa vision. cette parie-là semble terriblement facile et tronquée. Une trop grande emphase dans la dramatisation (les inévitables ralentis sur les actions sportives), les larmes de circonstance et le fait d'un ville qui ne vit que par et pour son équipe de football. C'est une chose qui me dépassera toujours de vivre sa vie par procuration d'une équipe sportive, mais bon... c'est le film! Et enlevé le voile de cette tragédie, le film ressemble àbeaucoup d'autres dans sa narration et tombe dans, justement, la formule habituelle à la Hoosiers que le cinéma américain semble beaucoup apprécier
pour finir : l'accent de l'Ohio de M.MacConaughey est épouvantable (presque forcé) et il a mimé le coach jusqu'à prendre la bouche de travers en permanence. C'esten est presque genant et tranche beaucoup par rapport aux autres interprètes qui eux ne forcent pas le trait. Et Robert Patrick qui se croit dans The Faculty 2 au début du film.
Le DVD Z1 est de très belle facture, avec un 5.1 puissant (le caisson de basse pulse à plein régime dans les scènes de match) et une cipie magnifique
Des boni pour celles et ceux qui aiment le football américain et autre basball , avec près de 40 minutes de discussion entre "coachs de légende". Youpi. Mais aussi l'intervention du vrai jake lengyel et le film annonce.
2H12
2.40:1 - 16/9
5.1 avec st français