Inglorious Basterds - Avis page 7 et +

[Jérôme]

merci pour l'info.
Je guetterai Maggie lorsque je verrais le film, mais G.I Joe passe avant.

je sais, j'ai un drole de sens des priorités mais je suis super à la bourre dans mes séances de cinoche.

[MadXav]

Par contre toi tu vas être content vu que Tarantino est parait il déjà en train de bosser sur un nouveau montage du film

J'ai lu que la version présentée à Cannes était plus longue que celle sortie en salle. Qqu'un en sait plus ?

[Jérôme]

j'avais compris qu'à Cannes, le film faisait 2h27 et Imdb liste le film à 2h33 désormais, donc ce serait l'inverse ?

[Roderick Usher]

Perso je l'ai pas vu.

Mais bon, en même temps j'ai pas vu Mike Meyers ni Enzo Casteelari non plus ! (Et pourtant eux ils étaient là c'est sûr ! )

Mike Myers, c'est le mec qui file son ordre de mission au critique anglais, quand à Castellari, je l'ai pas vu....

[celia0]

ça y est je l'ai vu et c'est le meilleur tarantino que j'ai vu depuis longtemps même s'il me faudra une 2ème vision pour l'apprécier pleinement. Je confirme c'ets une film de table mais les dialogues sont ici bien écrits et sont justifiés. Tous les acteurs sont impeccables y compris mélanie laurent. Bizaerement, je n'ai pas remarqué d'esbrouffe ou de pedanterie tarantinesque typique mais un amour sincère de cinéphile avec ces affiches de cinéma ou l'utilisation de bobines de films comme arme contre le nazisme.
En somme, une très bonne surprise compte tenu de ce que j'en attendais.

Et non, je n'ai aucune arme braquée sur ma tempe à l'heure où j'écris ce texte.

[Manolito]

Vu hier au MK2 Bibliothèque où le film a deux grandes salles simultanément, les deux faisant apparemment complets tous les soirs ! Tarantino a toujours son public en France...

Pas de Maggie Cheung ni le plan du soldat courant en tirant à la mitrailleuse mitrailleuse.

Avec "Inglorious Basterds", Tarantino signe un film pour le moins curieux, et bizarrement vendu comme un film de guerre du genre "Douze salopards", alors que le commando mené par Brad Pitt n'a définitivement pas un rôle central. L'intrigue est beaucoup plus centré sur le personnage de Mélanie Laurent qui est certainement le fil conducteur. La construction du métrage est néanmoins fragmentée d'une façon rappelant "Pulp Fiction" : on passe d'une histoire à une autre, en oubliant certaines intrigues durant un bon moment avant d'y revenir. L'action est rare et, à part le final, est vive et intense après de longs moment de calme, un peu à la manière d'un "Rio Bravo".

Mais nous sommes avant dans un drame historique, quelque part entre "La nuit des généraux", "Le grand fusil" et "Papy fait de la résistance", que dans une vraie descendance du western ou du film de guerre au sens strict... A nouveau, le personnage féminin est très valorisé, nous ne sommes pas si loin de "Kill Bill" que cela. Les hommages et renvois au cinéma pop agacent encore par leur artifice et leur abondance, mais c'est là le style de Tarantino et il ne se refera pas. Parfois, c'est quand même irritant, j'ai trouvé (la chanson de Bowie et Moroder), ou inutile et gratuit (Rod taylor monstrueux en Churchill marmonnant)... Le film a déjà du mal à avancer, et on perd encore du temps dans ces enfantillages...

Nous avons effectivement un film tourné avant tout vers les dialogue, mais, cette fois, ce sont des vrais dialogues inscrits dans l'action et dans l'histoire, pas des divagations sur tel film, telle chanson de Madonna ou comment les français nomment leurs hamburgers. Il n'empêche que Tarantino s'y prend quand même les pieds avec des scènes dialoguées interminables, parfois gratuites. La scène de la taverne, qui ne sert à peu près à rien, à part à réunir un impressionnant casting de vedettes germanophones, est sans doute la plus symptomatique de cette tendance. Ce n'est pas qu'elle soit mal faite, mais on aimerait bien que le film commence au bout d'un moment, un film, qui nettoyé de sa graisse très abondante durerait environ 60 minutes !

Spoiler : :

Comme l'a relevé Celia0, nous sommes ici dans un style d'uchronie et d'histoire-fiction qui serait à sa place dans la rubrique cinéma fantastique". Le propos de Tarantino a le mérite de la surprise et de l'audace, mais souffre aussi d'une naïveté juvénile dans son propos par rapport au sujet abordé, d'une emphase sur le thème du "cinéma qui tue Hitler".

Malgré ses grandes inégalités, je ne nierais pas les qualités réelles de "Inglorious Basterds", son point de vue original, ses audaces, son excellente distribution européenne, son charme et sa singularité de production cosmopolite, ne choisissant pas la facilité. Je reste quand même sur l'impression d'un film trop long, parfois maladroit.

[farlane]

C'est juste une impression où l'acteur black qui incarne le projectionniste est particulièrement calamiteux ?

[celia0]

Oui je l'avais oublié celui là. C'est le seul dont le jeu m'ait choqué.

[farlane]

En dehors de cette petite parenthèse concernant le projectionniste, je dirais que je n'ai pas adhérer au dernier film de Tarantino.
Tout simplement parce que je me suis fait chier, et que pour moi c'est un sentiment extrèmement rédhibitoire dans l'appréciation globale d'un film.
Des dialogues sans intérêt, des scènes qui ne font pas avancer l'intrigue, de l'humour parfois malvenu, des acteurs très moyens... bref ! Je suis loin de penser que c'est le meilleur film de son réalisateur.
Il y a certes quelques bonnes idées comme :

Spoiler : :

Pendant le chaos final, La séquence montrant un écran en flammes projetant l'images d'une Shosanna en train de rire comme une damnée

Mais dans l'ensemble, le film aurait certainement gagné à être plus court (d'environs 1h quand même !) et beaucoup moins prétentieux (bonjours les dialogues à deux balles).
Sinon on est effectivement très loin de l'hommage aux 12 salopards et ça aussi c'est pas bien...

[bluesoul]

Mais nous sommes avant dans un drame historique, quelque part entre "La nuit des généraux", "Le grand fusil" et "Papy fait de la résistance"

Papy fait de la resistance!?

Moi qui croyais que QT allait surtout faire le pendule entre The Dirty Dozen et Quel Maledetto Treno Blindado (on n'arrete pas de parler de ces deux metrages-la) sur ce coup-la? Apparemment, il ratisse VRAIMENT large sur ce coup-la. Manque plus que la Septieme Compagnie, Tassin, Pithiviers et Chaudard, et la, tous, vraiment TOUS les films de guerre y passent quoi.

Apparemment, il me faudra un tas de canettes de biere Asahi pour cette soire film-satellite-la dans deux ans.

[Dragonball]

Ouai, parler de "La nuit des généraux" en évoquant "Unglorious Bastard", c'est quand même faire beaucoup trop d'honneur au film de Quentin Tarantino !

Je ne sais pas si le fait d'orienté le film bien plus vers la parodie que l'oeuvre historique (Qu'elle soit Bis ou pas !) relève d'un choix personnel ou d'une certaine forme de lacheté, mais en tout les cas, on choisisant à la fois de ne pas chercher à coller à la réalité historique (Ce qui permet notamment de faire n'importe quoi au niveau du scénario et de filmé Paris dans des sutdios en carton pâte !) et de donner à son film un ton résolument comique, Tarantino s'est évité bien des difficultés. D'ailleurs, dès que le film se veut un peu sérieux ou tourné vers l'émotion, il se plante !

[Manolito]

Je ne parle pas de "La nuit des généraux" dans le sens d'un niveau qualitatif, mais plus dans le sens qu'il s'agit d'un drame historique, cherchant à établir un certain portrait du nazisme, beaucoup plus qu'un film de guerre et d'action - et sur fond de complot pour tuer Hitler après le débarquement, d'ailleurs, dans les deux films !

[Dragonball]

Ah oui, j'avais bien sasi !

C'est juste que voir évoquer un drame comme "La nuit des généraux" (Avec son portrait de général SS qui est un des plus glaçant que j'ai eu l'occasion de voir au cinéma) à côté une grosse pantalonnade comme "Unglorious Bastards", ça m'a, d'un point de vue "visuel", quand même fait un peu bizzarre !

[Manolito]

Démarrage satisfaisant sur le marché US avec 37 millions de dollars sur le premier week end, soit, de loin, le meilleur démarrage de toute la carrière de Tarantino !

[Jérôme]

Démarrage satisfaisant sur le marché US avec 37 millions de dollars sur le premier week end, soit, de loin, le meilleur démarrage de toute la carrière de Tarantino !

et en plus, il sauve les weinstein de la faillite !