Trailer :
http://www.apple.com/trailers/pictureho ... e/trailer/
L'histoire de la célèbre pin-up, produit par HBO avec David Strathairn, Lili Taylor et Gretchen Mol...
the notorious Bettie Page (2005)
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rusty james
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the notorious Bettie Page (2005)
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L'histoire de la célèbre pin-up, produit par HBO avec David Strathairn, Lili Taylor et Gretchen Mol...
Modifié en dernier par rusty james le mer. janv. 20, 2010 6:55 pm, modifié 1 fois.
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savoy1
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Re: the notorious Betty Page (2005)
Titrée en français "Bettie Page, l'histoire d'une pin-up", voici une reconstitution n&b de l’Amérique provinciale de la fin des années 40 – début des années 50. Une époque où les revues de charme commencent à envahir les étals des boutiques spécialisées, puis des kiosquiers.
On suit cette évolution des mœurs à travers le destin de la célèbre Bettie Page, icône de la pin-up telle qu’elle a été immortalisée dans l’esprit des amateurs. On passe rapidement sur son enfance, dans un milieu campagnard visiblement très pratiquant. Un soupçon d’inceste avec son père est subrepticement lancé. Puis la jeune fille met rapidement fin à une courte période d’une vie maritale aliénante, avant de fuir pour la ville. Là, on la voit victime d’un viol collectif, suite à l’invitation à danser d’un passant à peine rencontré dans la rue. Avant d’accepter la proposition d’un photographe croisé sur une plage d’être immortalisée en maillot. Notre miss est alors bien vite mise en contact avec un réseau d’amateurs de jolies filles, en tout bien tout honneur, et, de fil en aiguille, de maisons de particuliers en studios professionnels, elle va se retrouver devant les objectifs en tenue de plus en plus légère.
Le film se concentre donc sur ces séances, ces rencontres, qui nous amènent à croiser des gens « amateurs de spécialités » présentés comme de doux dingues. Tout cela dans une atmosphère bon enfant. Bettie Page accepte quasiment tout ce qu’on lui propose avec une attitude non dénuée de naïveté, toujours dans l’intention de rendre service. Après tout elle ne fait de mal à personne, même quand elle se prête à des poses fétichistes. Elle garde toujours à l’esprit un fond de pensées religieuses et ne comprendra, de ce fait, pas ce qui lui arrive lorsque les ligues bien pensantes entreront en scène.
Cela permet alors de traiter brièvement de la menace de censure artistique, au nom de la protection préventive de l’enfance comme souvent. A noter à ce sujet, une phrase éloquente ( !) du juge ; qui dit en substance : « On sait l’effet, immédiat, d’une administration de drogue chez un jeune, pas celui, à long terme, de l’exposition de ce même jeune à la vue d’images pornographiques … ».
Alors que Bettie Page sera restée tout du long « innocente », le film se clôt sur l’annonce, quelque temps plus tard, que maintenant on fait bien pire.
Côté mise en scène, on a droit à de la télé câblée de bon niveau. Une belle représentation de la nostalgie US de l’époque, dans un noir et blanc bien contrasté. Agrémentée de la reconstitution animée, dans un simili technicolor pétant de santé, de couvertures de revues de l’époque, titres et logos à l’appui. Joli et rafraîchissant.
Dans le rôle de notre pin-up, Gretchen Mol est pétillante à souhait. Toute l’idée que je me faisais de l’érotisme de bon aloi de cette période insouciante est là. Des sourires, des poses coquines et des moues mutines. Et quel corps. L’actrice et sa réalisatrice Mary Harron ne jouant pas la fausse pudeur et osant la nudité avec le plus parfait naturel.
Voilà, c’était un autre temps, certes fantasmé. Mais le résultat est là avec ce film : un bon moment pour le plaisir du corps et de l’esprit.
On suit cette évolution des mœurs à travers le destin de la célèbre Bettie Page, icône de la pin-up telle qu’elle a été immortalisée dans l’esprit des amateurs. On passe rapidement sur son enfance, dans un milieu campagnard visiblement très pratiquant. Un soupçon d’inceste avec son père est subrepticement lancé. Puis la jeune fille met rapidement fin à une courte période d’une vie maritale aliénante, avant de fuir pour la ville. Là, on la voit victime d’un viol collectif, suite à l’invitation à danser d’un passant à peine rencontré dans la rue. Avant d’accepter la proposition d’un photographe croisé sur une plage d’être immortalisée en maillot. Notre miss est alors bien vite mise en contact avec un réseau d’amateurs de jolies filles, en tout bien tout honneur, et, de fil en aiguille, de maisons de particuliers en studios professionnels, elle va se retrouver devant les objectifs en tenue de plus en plus légère.
Le film se concentre donc sur ces séances, ces rencontres, qui nous amènent à croiser des gens « amateurs de spécialités » présentés comme de doux dingues. Tout cela dans une atmosphère bon enfant. Bettie Page accepte quasiment tout ce qu’on lui propose avec une attitude non dénuée de naïveté, toujours dans l’intention de rendre service. Après tout elle ne fait de mal à personne, même quand elle se prête à des poses fétichistes. Elle garde toujours à l’esprit un fond de pensées religieuses et ne comprendra, de ce fait, pas ce qui lui arrive lorsque les ligues bien pensantes entreront en scène.
Cela permet alors de traiter brièvement de la menace de censure artistique, au nom de la protection préventive de l’enfance comme souvent. A noter à ce sujet, une phrase éloquente ( !) du juge ; qui dit en substance : « On sait l’effet, immédiat, d’une administration de drogue chez un jeune, pas celui, à long terme, de l’exposition de ce même jeune à la vue d’images pornographiques … ».
Alors que Bettie Page sera restée tout du long « innocente », le film se clôt sur l’annonce, quelque temps plus tard, que maintenant on fait bien pire.
Côté mise en scène, on a droit à de la télé câblée de bon niveau. Une belle représentation de la nostalgie US de l’époque, dans un noir et blanc bien contrasté. Agrémentée de la reconstitution animée, dans un simili technicolor pétant de santé, de couvertures de revues de l’époque, titres et logos à l’appui. Joli et rafraîchissant.
Dans le rôle de notre pin-up, Gretchen Mol est pétillante à souhait. Toute l’idée que je me faisais de l’érotisme de bon aloi de cette période insouciante est là. Des sourires, des poses coquines et des moues mutines. Et quel corps. L’actrice et sa réalisatrice Mary Harron ne jouant pas la fausse pudeur et osant la nudité avec le plus parfait naturel.
Voilà, c’était un autre temps, certes fantasmé. Mais le résultat est là avec ce film : un bon moment pour le plaisir du corps et de l’esprit.