Séquence rattrapage pour moi en Bluray UK (avec l'affiche non censurée ), j'avais loupé le film à sa sortie.
Et punaise, j'ai adoré!
Tarantino réussit à nouveau son coup, se permet de réécrire l'histoire et signe quelques scènes cultissimes (l'interogatoire du nazi par les basterds avec Eli Roth qui joue de la batte ). Le tout enrobé par une mise en scène toujours aussi classe et servi par des acteurs hyper talentueux (Waltz et Pitt en tête).
Vite, une deuxième vision
I will hold the candle... till it burns up my arm
Oh, I'll keep takin' punches... until their will grows tired
Oh, I will stare the sun down... until my eyes go blind
Hey, I won't change direction and I won't change my mind.
La svastika?
Par contre les editions anglaise ont les pastilles d'interdictions -18ans très moches...
Et l'édition blu ray américaine a une pochette assez laide. Pas d'édition parfaite...
I will hold the candle... till it burns up my arm
Oh, I'll keep takin' punches... until their will grows tired
Oh, I will stare the sun down... until my eyes go blind
Hey, I won't change direction and I won't change my mind.
Après vérification il me semble qu'il s'agit bien d'une VF "Parisienne" ( ) mais en même temps j'ai pas reconnu le doublage de Brad Pitt. Pas sûr de moi du coup
Par contre, je ne vois pas trop l'intérêt de regarder ce film en VF vu la multiplication des langues utilisées (on saute du français à l'anglais en passant par l'allemand tout au long du métrage)
I will hold the candle... till it burns up my arm
Oh, I'll keep takin' punches... until their will grows tired
Oh, I will stare the sun down... until my eyes go blind
Hey, I won't change direction and I won't change my mind.
bon, allez, hop ! moi aussi j'vais donner mon avis sur ce machin. c'est un bon punching ball et ça passionne plus que Rohmer, le pauvre...
je viens de le voir en plusieurs fois, grâce au chapitrage à la noix que je remercie, autrement 2H30 d'affilé, non.
mais en procédant ainsi, j'ai revu l'intro qui est ce qu'y a de mieux : une promesse de film mais d'un autre. Un film de guerre où ça rigole pas, avec un vrai méchant qu'on va apprendre à détester et tout et tout. mais nous verrons que non et quel dommage... Tarantino fout tout en l'air de suite après. Death proof avait déjà ce problème de cohérence. il voit bien que ça tient pas debout mais il s'en fout, c'est le fameux doigt d'honneur de Cannes qu'il réserve à tous, depuis pulp fiction (qui lui se tenait dans sa catégorie de poids léger). Donc l'entame est superbe, pianissimo puis fortissimo comme l'intro d'un opéra de Wagner. Ah, ça, c'est sûr, c'est pas le moment de mettre cette lavette de David Bowie par dessus ! Y a vraiment rien à redire jusque là : Perrier Lapadite à un nom à coucher dehors mais dans la bouche du schleu, ça le fait. Niveau cohérence et là, réalisme, après ce patronyme ridicule, il n'y a que les bûcherons qui pourront chipoter et dire : mais qu'est-ce qui fout avec sa hache sur sa souche, bordel ? c'est comme dans Shane, les mecs tapent comme des sourds sur une vieille souche avant de la déraciner à deux en pesant dessus un long moment, on se demande pourquoi ?
puis viennent les basterds et, lentement mais surement, le film bascule dans la farce grotesque, le vulgaire (Bowie et sa soupe indigeste des années 80) et nous finirons même par rire avec ce bon vieux Landa ! Indifférent du reste, de qui meurt (shochannana) de qui survie (mais que devient le projectionniste ?). La grooosse rigolade, c'est tout ce qui nous reste dans le dernier tiers. nous rions avec Hitler, du chapeau en peau de bête empaillé sur la tête de la traductrice, du caniche à côté qui tire la langue... c'est bien maigre. dans cette scène, avec le retour de Landa, tarantino essaye de faire monter sa sauce avec un artifice qui est un pétard mouillé : Landa feint d'avoir oublié quelque chose à demander à Yvette mais se rappelle pas... et la question reviendra pas sur le tapis parce que tarantino bluffe et n'a aucun atout ici. mais bon il s'en branle aussi...
kookaburra a écrit :Après vérification il me semble qu'il s'agit bien d'une VF "Parisienne" ( ) mais en même temps j'ai pas reconnu le doublage de Brad Pitt. Pas sûr de moi du coup
Et pourtant c'est son doubleur habituelle (j'ai pas le nom dsl ) suffit de voir le BR de Fight Club, oups du coup je laisse deviner que j'ai vu se film en VF....
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Enfin vu !
J'en garde une impression mitigée avec d'un coté le fait que je ne me suis pas ennuyé une seconde (ce qui n'était pas évident au départ) et de l'autre le regret de ne pas avoir vu le vrai film de guerre que ca aurait pu être.
Au final, Tarantino me laisse toujours la même impression, celle d'un réal ultra doué mais qui gâche une partie de son talent en noyant ses films sous un monceau de conneries qui n'amusent que lui.
Inglorious Basterds aurait pu être énorme si le scénar s'en était tenu justement à ces basterds (la première partie est excellente) et si il n'avait pas dévié sur la tartufferie de la seconde partie (Mélanie Laurent, son projectionniste, les nazis, le cinéma ).
D'un film méchant et violent, Tarantino bascule vers les charlots à l'armée en complète roue libre.
Ne m'enc... pas, Tony. Conseil d'ami, ne m'enc...pas.
Le tranxène de Tarantino ressort en Blu-Ray via une grosse édition à 30 euros :
Sur la fiche amazon, on voit le titre "Pour une poignée de salopards" et le nom de Castellari. Le film de Enzo (autrement plus sympatoche que le blabla de Quentin) serait-il lui aussi en HD dans ce coffret ??? C'est ce que semble indiquer dvdfr qui annonce de surcroit les merdouilles suivantes :
# 6 sous-bocks
# 1 porte-clés « batte de baseball »
# 2 affiches A3
# 4 cartes postales
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Perso je remercie quand meme Tarantino, du coup j'ai pu acheter le Castellari dans un Carrefour, ce qui est plutot cool. Bon les Basterds... sympa, plan-plan, ca allait au cinema, mais franchement sur petit ecran j'ai peur. Et puis de facon assez etonnante, c'est le systematisme de la mise en scene - je ne parle pas du ton ou des enormes bugs de construction narrative - qui m'a surpris.