
Ca commence comme une intrigue hitchockienne pour se poursuivre en démontage bourgeois à la Chabrol et se finir et pensum psychologico-freudien bien franchouillard à base de dialectique Hegelienne de bazar.
En fait, tout commence plutot pas mal. L'intrigue réserve son lot de surprises lors de sa construction. Duplicité, hargne bourgeoise, tout ce petit onde possède en fait des motivations bien différentes que ce qu'il ne parait. Mais les cartouches se brulent assez facilement, et une fois les cartes abattues... ben il ne reste pas grand chose. Intrusions possède le look d'un téléfilm de France 3 Ile de France (le générique remercie d'ailleurs Nicolas Dupont Aignan


Les motivations de Podalydès sont rapidement éventées et on ne comprend même pas pourquoi Pauline le laisse s'instaler chez elle. Ce n'est pas que le mystère joue dessus, mais elle a tellement un balai dans le cul qu'on se demande comment Bourdieu l'a dirigée et ce qu'il a voulu dire. Le film n'est pas oppressant pour deux sous, Bourdieu ne sait pas construire une telle atmosphère. Ca se veut un poil surréaliste au final (merci Bunuel) mais, non, c'est juste n'importe quoi.
Mais QUI a pu penser UNE SECONDE que ce type de franchouillardise qui rappelle furieusement la periode 1975-1980 aurait pu intéresser du monde? Pouah, beurk. C'est juste chiant.
Et il y a Amira Casar, toujours aussi tarte, même en bonniche bourrée.

Si j'étais en mode Superfly "on", on dirait "une bien belle merde".
Vu sur le DVD Belge, 5,1 discret. 1,85:1 et 16/9 - copie assez jolie.