MadXav a écrit :
Ceci dit, le problème inverse existe aussi. "Quoi ? Vous dites que mon disque de merde n'est pas bien ? OK ben si c'est comme ça, j'arrête de vous envoyer des disques à chroniquer". La belle jambe !
Je ne prends le débat en cours, mais je me permets de répondre. S'il y a des gens qui envoient des DVD presse assez facilement c'est bien Wild Side. Je pense que pour ne plus en recevoir faut vraiment le chercher et faire une "mauvaise" critique, c'est à dire une critique gratuitement mauvaise et inconstruite*.
Ensuite, je précise que je viens de lire l'édito de ce numéro, sublime écrit de sale gosse (ouiiiii, on ne cite pas cet éditeur DVDééééé, mais dans notre titre "Taka a walk on a Wild Side", on le cite... ce sont les deux derniers mots, on ne se laisse pas beurrer la raie, tout ça).
Ce que je lis, c'est qu'au début Goffette précise qu'il a décidé de contacter des possibles clients potentiels pour leur proposer un encart publicitaire. Wild Side a apparemment essayé de faire baisser les prix (de beaucoup, certes), et Goffette s'en offusque. Qu'il le dise en public, en annonçant le boycott de sa revue, et en appelant ses lecteurs à faire pareil.
Je ne crois pas que ça soit une attitude "pro" et que ça les amène de nouveaux clients, car je pense qu'on peut être intègre et professionnel. Il ne faut pas croire qu'il n'y ait que les critiques qui sont vendeuses pour un producteur de film (DVD ou salle). Il y a les dossiers, les interviews, etc...
Après là où ils vont être emmerdés, c'est que Wild Side ce ne sont pas que des DVD, mais c'est aussi des sorties en salle via Wild Bunch ou le Pacte... Quand ils feront une itw de Jodo, de Refn, de Gilliam ou de Kounen (qui sait quels seront les prochains réals diffusés chez WS) qui seront au final distribués par ceux-ci ils devraient se retrouver emmerdés.
Enfin, ce qui me gêne le plus c'est de poser ça comme un dû, je trouve, et de prendre ses lecteurs à partie... et en faire un argument de comm alors que franchement ça aurait été plus effcace pour tout le monde de le faire en off, sans jouer au sale gosse, selon moi...
PS : Si vous voulez, je peux scanner cette itw pour la mettre en ces lieux...
*J'avais déjà eu ce problème avec un numéro de l'année précédente, où un film de besson était chroniqué dans Brazil. Bien évidemment, il se faisait défoncer, en forme de chanson de rap. Je ne voyais ni l'intérêt (le lecteur de Brazil ne va pas voir de Besson, ou en tout cas ne s'attend pas à voir une critique positive dans ces pages). Un exercice de style un peu douteux pour ma part...