Pour faire rapide (je vais essayer de ne pas trop m'étendre) et juste pour toi cine (

) je n'ai pas du tout aimé la version de Kaufman (dont je n'ai plus beaucoup de souvenirs, donc je n'insisterais pas...), celle de Ferrara je l'avais au cinéma, je ne connaissais pas l'original et je m'attendais à un bon gros film d'horreur, teenager oblige, et au bon du compte je n'ai pas trop accroché, je me suis même bien moqué du film à l'époque (et je me souviens aussi l'avoir revu avec des potes dont un avait eu le malheur de l'avoir loué... et on s'étaient bien marré de ce nanar). Or en fait depuis j'ai revu ma copie. J'ai vu l'original de Don Siegel qui est un chef d'oeuvre de la SF et qui n'a d'égale malheureusement en terme de qualité, inversement proportionelle, que la médiocrité avec laquelle il a été traité par les éditions Montparnasse

! Une honte... Et j'ai aussi pu revoir de nombreuse fois le film de Ferrara et désormais c'est tout simple je l'adore (je raconte un peu ma vie mais en fait le film de Kaufman je l'avais vu étant gamin avec beaucoup de plaisir et il a eu ensuite l'effet inverse sur moi) !
(pour le côté condensé c'est raté

)
Le terme de Remake a peut être été mal défini mais si Assaut se rapproche par sa structure de Rio Bravo et que c'est conscient il ne rentre pas du tout dans ce que j'appelle un remake.
Pourtant Fly l'a bien expliqué pour Dawn par exemple çà ne peut être ici qu'une histoire de titre, et c'est le côté marketing qui l'emporte...
Remake je crois çà englobe beaucoup de chose... même si tu veux resserer la dénomination si j'ai bien compris.
Romain 2 a aussi bien cerné le problème a propos de Psycho et je ne peux que le rejoindre dans son commentaire... Qu'on parte de la copie la plus conforme ou la plus éloignée, le film qui en ressort n'en est pas moins nouveau...
Je crois que ce qui vous atteind sans vouloir être méchant c'est un peu de nevrose depressive pour emprunter des termes freudien - ou plutôt pour vouloir jouer les "psychanalystes sauvages" - (et toujours soi dit en passant sans aucune marque de mépris ou de moqueries, celà m'arrive aussi de temps en temps, cette impression que rien ne va et que rien ne change... tout va mal quoi. Et c'est pareil pour les ferru de politique à mon sens).
Je vais peut-être un peu loin dans mon analyse et je dis peut-être n'importe quoi, mais le fond du problème réside là pour moi, si on veut bien se donner la peine d'examiner le problème de plus près et si on y arrive bien sûr (çà fait mal à l'ego sur le coup).
Pour dire n'importe quoi et pour reprendre des paroles de Jean-Louis Aubert je finirais en disant "tu verras le jour se leve encore"... (

)