Un matin du 5 novembre 2009, Toni Musulin, convoyeur de fonds depuis dix ans, s'enfuit en sourdine dans son fourgon blindé avec 11 600 000 euros à l’arrière de son véhicule…
Bon on connais tous ce fait divers qui a défrayer la chronique. Un homme comparer a un Robin de Bois des temps moderne, un Arsène Lupin qui braque sans sortir d'arme a feu, on n'apprendra pas grand chose de plus sur ces zones d'ombres qui reste concernant cette argent dérober qui n'a pas été retrouvé.
Le film se veut plus ambitieux, il cherche avant tous et on comprend pourquoi le choix de François Cluzet dans ce rôle, de parler avant tout de l'homme derrière se coup incroyable, tout le coté humain qu'on met rarement en avant de la meilleurs des manières. Et pour ça s'est plutôt réussi on oscille entre l'excellent film de Nicolas Boukhrief Convoyeur pour le quotidien de ces professionnelles du transport de fond. Tandis que l'autre, la partie intime de Toni Musulin dont la presse n'a jamais parler car le personnage a plutôt été très discret de ce coté là.
Un film qui se montre plus sociale et qui lève le voile sur cette révolte intérieur qui bout a l'intérieur de chaque ouvrier, employer a l'heure actuelle et qui explosera ce fameux 5 novembre 2009.
Le film n'a pourtant rien d'extraordinaire mais s'est tout de même une vraie réussite de par son parti pris de faire passer tout un tas d'institutions, employeurs (voir les syndicats), policiers pour une belle bandes d'idiots qui ne comprennent plus a rien à l'heure actuelle, qui ne savent plus comment contrôler une situation qui les a tous clairement dépasser.
Il y a aussi encore une fois la performance d'un François Cluzet qui a su s'approprier et prendre toute la mesure de ce personnage authentique.
